Grégory Allione, le président de la Fédération Nationale des sapeurs pompiers de France s'est rendu en Corse pour distinguer Joseph Simoni, le plus vieux sapeur pompier volontaire de France avec ses 50 ans de volontariat.
Lors de sa visite cet amoureux de la Corse a pointé du doigt les difficultés que connaît aujourd'hui la profession.
Des difficultés à pérenniser la profession
Les pompiers volontaires représentent 79% des sapeurs pompiers de France. A présent, il est devenu plus difficile de recruter des jeunes qui s'engagent de moins en moins.
Grégory Allione constate un nouveau phénomène "Nous formons les personnes à la profession mais celles-ci ne restent pas engagées à long terme. Nous avons des difficultés à pérenniser la profession. Les personnes restent engagées moins de dix ans, c'est malheureux. A ce titre, Joseph Simoni est un exemple à suivre."
Aujourd'hui, le volontariat est menacé par une directive européenne sur le temps de travail. Grégory Allione s'inquiète des conséquences que ce texte pourrait avoir sur les pompiers volontaires. En cas d'adoption, cette directive considèrerait les citoyens bénévoles comme des travailleurs.
"Nous n'avons pas vocation à être des taxis..."
La nature des interventions des pompiers a changé au cours de ces vingt dernières années. En 1998 sur 3,5 millions d'interventions 50% étaient médicales, en 2018 sur les 4,6 millions d'interventions 84% sont médicales. Un chiffre qui alarme Grégory Allione "Les soldats du feu n'ont pas vocation à être des taxis, nous ne sommes pas non plus techniciens de secours. Désormais nous avons des personnes formées pour l'urgence qui se retrouvent à intervenir pour une entorse à la cheville. Non seulement cela démotive nos pompiers mais en plus cela mobilise des véhicules dont nous avons besoin pour de vrais urgences."
Un besoin de coopération européenne
Grégory Allione déplore un manque de coopération européenne au niveau des secours. Une proposition de numéro d'appel unique en cas d'urgence a déjà été proposée au ministre de l'intérieur. Le 112 regrouperait l'ensemble des services d'urgence et serait le même dans tous les pays.
Pour faire face aux changement climatique et aux catastrophes qu'il engendre une mutualisation des forces européennes serait nécessaire. Il faut dire que la saison des feux est de plus en plus longue et ce n'est pas l'exemple de la Corse qui pourrait prouver le contraire.
Lors de sa visite cet amoureux de la Corse a pointé du doigt les difficultés que connaît aujourd'hui la profession.
Des difficultés à pérenniser la profession
Les pompiers volontaires représentent 79% des sapeurs pompiers de France. A présent, il est devenu plus difficile de recruter des jeunes qui s'engagent de moins en moins.
Grégory Allione constate un nouveau phénomène "Nous formons les personnes à la profession mais celles-ci ne restent pas engagées à long terme. Nous avons des difficultés à pérenniser la profession. Les personnes restent engagées moins de dix ans, c'est malheureux. A ce titre, Joseph Simoni est un exemple à suivre."
Aujourd'hui, le volontariat est menacé par une directive européenne sur le temps de travail. Grégory Allione s'inquiète des conséquences que ce texte pourrait avoir sur les pompiers volontaires. En cas d'adoption, cette directive considèrerait les citoyens bénévoles comme des travailleurs.
"Nous n'avons pas vocation à être des taxis..."
La nature des interventions des pompiers a changé au cours de ces vingt dernières années. En 1998 sur 3,5 millions d'interventions 50% étaient médicales, en 2018 sur les 4,6 millions d'interventions 84% sont médicales. Un chiffre qui alarme Grégory Allione "Les soldats du feu n'ont pas vocation à être des taxis, nous ne sommes pas non plus techniciens de secours. Désormais nous avons des personnes formées pour l'urgence qui se retrouvent à intervenir pour une entorse à la cheville. Non seulement cela démotive nos pompiers mais en plus cela mobilise des véhicules dont nous avons besoin pour de vrais urgences."
Un besoin de coopération européenne
Grégory Allione déplore un manque de coopération européenne au niveau des secours. Une proposition de numéro d'appel unique en cas d'urgence a déjà été proposée au ministre de l'intérieur. Le 112 regrouperait l'ensemble des services d'urgence et serait le même dans tous les pays.
Pour faire face aux changement climatique et aux catastrophes qu'il engendre une mutualisation des forces européennes serait nécessaire. Il faut dire que la saison des feux est de plus en plus longue et ce n'est pas l'exemple de la Corse qui pourrait prouver le contraire.