L’an dernier, le groupe Corsica Libera à l’Assemblée de Corse a, par amendement, fait intégrer à la Convention de délégation de service public sur les transports maritimes, la notion de « service social et solidaire », et ce afin d’assurer une certaine continuité du service en cas de conflit. Ce dispositif, qui ne remet nullement en question le droit de grève, est toutefois de nature à éviter les aspects les plus pénalisants des éventuels blocages des transports maritimes. Ce « service social et solidaire » est donc extrêmement important pour les usagers. Il s’impose aujourd’hui aux cocontractants.
Devant le nouveau conflit qui a débuté, le groupe Corsica Libera rappelle que ce « service social et solidaire » a vocation à s’appliquer dès le cinquième jour de grève. Aussi, il interpelle le président de l’office des transports sur le point de savoir quelles dispositions il compte prendre pour obtenir le respect de cette importante obligation contractuelle au cas ou le conflit se poursuivrait.