Nous aurions plutôt pensé qu’un contrat d’un milliard euros sur 10 ans aurait dû commencer le soir du réveillon avec champagne, cotillons, et grande pompe pour ceux qui ont bénéficié de ce contrat…Il n’en est rien…
Ce contrat n’est manifestement pas appliqué à ce jour, et n’est absolument pas respecté en ce qui concerne la mise en place du « service social et solidaire », qui est venu remplacer le service garanti promis par l’Office des Transports Corses lors des réunions préparatoires.
En l’état, les entreprises ont le triste sentiment d’avoir été trompées par le délégant et les délégataires.
Dans ces conditions, nous nous réservons la possibilité par voie de droit d’intenter toute action visant à constater la non application du contrat en vue de demander son annulation, et d’intenter tout recours à l’encontre du délégant, la CTC dans le but d’obtenir réparation du préjudice subi par les entreprises adhérentes du fait de la grève. Il serait en effet amoral que les caisses de l’OTC sortent renflouées de cette grève, du fait des retenues à appliquer aux délégataires, et que les caisses des entreprises soient vides en parallèle.
Et si par rapport à l’effort consenti par la troisième compagnie maritime pour affréter des bateaux supplémentaires, il s’avérait qu’ il n’y ait pas de réclamation ni de préjudice, il nous paraitrait nécessaire que la CTC se pose quelques questions sur la nécessité de la DSP qu’elle a voté, en se demandant si un régime d’ obligation de service public généralisé, tel que le préconisait l’ Autorité de la Concurrence dans son avis, ne serait pas plus adapté pour défendre au mieux les intérêts de la Corse, de ses habitants et de ses entreprises.