Les socioprofessionnels Ajacciens ont rencontré la direction de l'URSSAF lundi matin, afin de sensibiliser sur les difficultés des entreprises, suite aux grèves qui ont émaillé la saison 2014. (Photo : Yannis-Christophe Garcia)
Quelles mesures financières concrètes pour aider les entrepreneurs Ajacciens victimes collatérales des grèves de la saison estivale, via notamment la question cruciale des charges salariales et leur exonération pour le second et troisième trimestre ?
C’est en substance les questions qu’ont posé lundi en fin de matinée les socioprofessionnels Ajacciens, lors d’une réunion avec la direction de l’URSSAF.
Avec comme message clair « d’attirer l’attention de l’administration sur les difficultés vécues par les petites entreprises corses » expliquent Daniel Felici, du collectif Dumane da Fà et le président de la Chambre de Métiers de la Corse-du-Sud François Gabrielli.
Chiffres d’affaire et trésoreries déficitaires des petites entreprises
Notamment en ce qui concerne le "dispositif Valls" d’exonération des charges du 3è trimestre, pour lesquelles les entrepreneurs sont toujours en attente d’un document définitif.
De même, les modalités prévoient une étude au « cas par cas » des dossiers, ce qui n’était pas la méthode prévue initialement par le premier ministre, Manuel Valls.
« Nous souhaitons une extension de ce dispositif à toutes les entreprises des secteurs concernés » ajoute Daniel Felici, qui met en exergue les problématiques liées aux chiffres d’affaire et aux trésoreries déficitaires des petites entreprises, ainsi que leurs lourdes conséquences.
Écoutez Daniel Felici, pour le collectif Dumane da Fà
C’est en substance les questions qu’ont posé lundi en fin de matinée les socioprofessionnels Ajacciens, lors d’une réunion avec la direction de l’URSSAF.
Avec comme message clair « d’attirer l’attention de l’administration sur les difficultés vécues par les petites entreprises corses » expliquent Daniel Felici, du collectif Dumane da Fà et le président de la Chambre de Métiers de la Corse-du-Sud François Gabrielli.
Chiffres d’affaire et trésoreries déficitaires des petites entreprises
Notamment en ce qui concerne le "dispositif Valls" d’exonération des charges du 3è trimestre, pour lesquelles les entrepreneurs sont toujours en attente d’un document définitif.
De même, les modalités prévoient une étude au « cas par cas » des dossiers, ce qui n’était pas la méthode prévue initialement par le premier ministre, Manuel Valls.
« Nous souhaitons une extension de ce dispositif à toutes les entreprises des secteurs concernés » ajoute Daniel Felici, qui met en exergue les problématiques liées aux chiffres d’affaire et aux trésoreries déficitaires des petites entreprises, ainsi que leurs lourdes conséquences.
Écoutez Daniel Felici, pour le collectif Dumane da Fà
Réaction de Daniel Felici.mp3 (1.41 Mo)
La rencontre s'est tenue, hors presse, dans les locaux de l'URSSAF à Ajaccio. La direction de l’URSSAF que nous avons contactée lundi après-midi n’a pas souhaité s’exprimer sur ce dossier. (Photo : Yannis-Christophe Garcia)
Vers « une rentrée sociale difficile »…
Si l’ensemble des socioprofessionnels ont salué la « capacité d’écoute » de la direction de l’URSSAF vis-à-vis de leurs revendications et qu’une rencontre avec le préfet de région Christophe Mirmand est prévue, les petits entrepreneurs conservent une mobilisation et une vigilance de chaque instant face à cette situation.
Une situation particulièrement critique selon François Gabrielli, qui esquisse les contours « d’une rentrée sociale difficile et ça m’inquiète énormément » assure le président de la Chambre de Métiers de la Corse-du-Sud.
Enfin, la direction de l’URSSAF que nous avons contactée lundi n’a pas souhaité s’exprimer sur ce dossier.
Écoutez également François Gabrielli, Président de la Chambre de Métiers de la Corse-du-Sud
Si l’ensemble des socioprofessionnels ont salué la « capacité d’écoute » de la direction de l’URSSAF vis-à-vis de leurs revendications et qu’une rencontre avec le préfet de région Christophe Mirmand est prévue, les petits entrepreneurs conservent une mobilisation et une vigilance de chaque instant face à cette situation.
Une situation particulièrement critique selon François Gabrielli, qui esquisse les contours « d’une rentrée sociale difficile et ça m’inquiète énormément » assure le président de la Chambre de Métiers de la Corse-du-Sud.
Enfin, la direction de l’URSSAF que nous avons contactée lundi n’a pas souhaité s’exprimer sur ce dossier.
Écoutez également François Gabrielli, Président de la Chambre de Métiers de la Corse-du-Sud
Réaction de François Gabrielli.mp3 (1.42 Mo)
Propos recueillis par Yannis-Christophe GARCIA