- C'est parce que des jeunes agriculteurs risquent d'être condamnés et même emprisonnés le 16 Juillet prochain que se tient cette assemblée générale ?
- Ce serait disproportionné. C'est la raison pour laquelle nous voulons adopter une attitude officielle et institutionnelle de réaction et de soutien à la mise en examen des trois jeunes agriculteurs. Il y a trois raisons qui nous font réagir. Premièrement parce que ce sont de jeunes corses qui se battent pour vivre sur leur terre. Et on ne peut pas rester insensibles à cela. Deuxièmement parce que les causes de leur combat - exclusion des jeunes agriculteurs de l'île du dispositif de la politique agricole commune (PAC) - étaient justes : l'Etat ne leur a-t-il pas accordé la totalité de leur revendication qui n'était, en fait, que la mise à niveau avec ce qui se faisait ailleurs. Troisièmement parce que c'est… moi qui, le premier, ait sauté la grille de la préfecture. Les autres n'ont fait que me suivre. Je ne comprends pas pourquoi je ne suis pas mis en examen également.
- Vous montrez aussi du doigt ceux qui jouent, selon vous, le rôle de diviseurs ?
- Je comprends encore moins bien pourquoi on explique à ces jeunes agriculteurs, membres d'un même syndicat, qu'ils n'ont pas le soutien des autres agriculteurs : ce que nous voulons dire à la police et à la justice à ce propos c'est d'arrêter leurs provocations, d'arrêter les divisions. Tout le monde est uni pour défendre cette île. Elle en a grandement besoin son agriculture particulièrement. Nos jeunes collègues ont, dès lors, tout notre soutien C'est à eux de nous dire comment nous pourrons les aider. En tout cas nous sommes à leur entière disposition pour les soutenir. Le soutien était, déjà, là hier. Il est, toujours, là aujourd'hui. Il sera encore là demain.
- Il y a quand même eu manifestation avec les conséquences que l'on sait qui sont punies par la loi ?
- Quand on parle de violence, il faut relativiser. En effet il y a eu un fonctionnaire qui a été blessé et on le déplore. Il se trouve en plus qu'il est corse et qu'on le connait. Selon moi, cela ne relève pas d'une mauvaise intention - j'étais là ne l'oubliez pas - mais bien plus dans une réaction de peur et de panique. Une manifestation violente, ce n'est pas ça. Il faut que la justice tienne compte du contexte, des individus, des travailleurs et des jeunes qu'ils sont. Un avertissement ? Bien sûr, mais pas de prison ferme…
- Ce serait disproportionné. C'est la raison pour laquelle nous voulons adopter une attitude officielle et institutionnelle de réaction et de soutien à la mise en examen des trois jeunes agriculteurs. Il y a trois raisons qui nous font réagir. Premièrement parce que ce sont de jeunes corses qui se battent pour vivre sur leur terre. Et on ne peut pas rester insensibles à cela. Deuxièmement parce que les causes de leur combat - exclusion des jeunes agriculteurs de l'île du dispositif de la politique agricole commune (PAC) - étaient justes : l'Etat ne leur a-t-il pas accordé la totalité de leur revendication qui n'était, en fait, que la mise à niveau avec ce qui se faisait ailleurs. Troisièmement parce que c'est… moi qui, le premier, ait sauté la grille de la préfecture. Les autres n'ont fait que me suivre. Je ne comprends pas pourquoi je ne suis pas mis en examen également.
- Vous montrez aussi du doigt ceux qui jouent, selon vous, le rôle de diviseurs ?
- Je comprends encore moins bien pourquoi on explique à ces jeunes agriculteurs, membres d'un même syndicat, qu'ils n'ont pas le soutien des autres agriculteurs : ce que nous voulons dire à la police et à la justice à ce propos c'est d'arrêter leurs provocations, d'arrêter les divisions. Tout le monde est uni pour défendre cette île. Elle en a grandement besoin son agriculture particulièrement. Nos jeunes collègues ont, dès lors, tout notre soutien C'est à eux de nous dire comment nous pourrons les aider. En tout cas nous sommes à leur entière disposition pour les soutenir. Le soutien était, déjà, là hier. Il est, toujours, là aujourd'hui. Il sera encore là demain.
- Il y a quand même eu manifestation avec les conséquences que l'on sait qui sont punies par la loi ?
- Quand on parle de violence, il faut relativiser. En effet il y a eu un fonctionnaire qui a été blessé et on le déplore. Il se trouve en plus qu'il est corse et qu'on le connait. Selon moi, cela ne relève pas d'une mauvaise intention - j'étais là ne l'oubliez pas - mais bien plus dans une réaction de peur et de panique. Une manifestation violente, ce n'est pas ça. Il faut que la justice tienne compte du contexte, des individus, des travailleurs et des jeunes qu'ils sont. Un avertissement ? Bien sûr, mais pas de prison ferme…