Les centres hospitaliers de Bastia et de Calvi-Balagne et le centre hospitalier intercommunal de Corte-Tattone ont une tradition de collaboration ancienne. Elle s’est traduite par des conventions de partenariat, et s’est ensuite renforcée par la constitution d’une communauté hospitalière de territoire (CHT), telle que prévue par la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires.
Aujourd’hui, dans le cadre de la loi de modernisation du système de santé (LMSS) du 26 janvier 2016, les établissements partenaires décident de poursuivre leurs coopérations dans le cadre du groupement hospitalier de territoire (GHT).
La LMSS rénove le service public hospitalier et généralise l’engagement des établissements dans un projet médical partagé de territoire. En créant le service territorial de santé au public, et en refondant le dossier médical partagé, la loi offre aux professionnels les outils dont ils ont besoin pour mieux travailler ensemble.
Les établissements parties du GHT s’engagent dans cette démarche de coopération renforcée afin d’améliorer la qualité et l’efficience de l’offre de soins et médico-sociale du service public sur le territoire de Haute-Corse.
L’objectif est d’ancrer les établissements parties dans la logique de structuration territoriale de l’offre de soins et médico-sociale, sur la base d’un projet médical partagé.
Catherine Langlade, directrice du CH de Calvi-Balagne, Marie-Pierre Steyer, directrice du CHI Corte-Tattone et Pascal Forcioli, directeur du Centre hospitalier de Bastia ont entériné cette convention en présence du docteur Michel Zonza, président de la CME de Corte-Tattone et du docteur Jacques Amadei, président de la CME de l'hôpital de Falconaja
Aujourd’hui, dans le cadre de la loi de modernisation du système de santé (LMSS) du 26 janvier 2016, les établissements partenaires décident de poursuivre leurs coopérations dans le cadre du groupement hospitalier de territoire (GHT).
La LMSS rénove le service public hospitalier et généralise l’engagement des établissements dans un projet médical partagé de territoire. En créant le service territorial de santé au public, et en refondant le dossier médical partagé, la loi offre aux professionnels les outils dont ils ont besoin pour mieux travailler ensemble.
Les établissements parties du GHT s’engagent dans cette démarche de coopération renforcée afin d’améliorer la qualité et l’efficience de l’offre de soins et médico-sociale du service public sur le territoire de Haute-Corse.
L’objectif est d’ancrer les établissements parties dans la logique de structuration territoriale de l’offre de soins et médico-sociale, sur la base d’un projet médical partagé.
Catherine Langlade, directrice du CH de Calvi-Balagne, Marie-Pierre Steyer, directrice du CHI Corte-Tattone et Pascal Forcioli, directeur du Centre hospitalier de Bastia ont entériné cette convention en présence du docteur Michel Zonza, président de la CME de Corte-Tattone et du docteur Jacques Amadei, président de la CME de l'hôpital de Falconaja
"Un groupement pas un regroupement"
Catherine Langlade, le docteur Jacques Amadei, Pascal Forcioli, Marie-Pierre Steyer et le docteur Zonza : un projet médical partagé de territoire
"Cette signature est le fruit du travail commun des trois hôpitaux à commencer par celui entrepris par les trois présidents des commissions médicales d'établissement car l'enjeu du groupement hospitalier de territoire est d'abord un enjeu médical" a souligné Pascal Forcioli. "Un enjeu de prise en charge des patients et de la qualité de la prise en charge des patients entre nos trois établissements" a ajouté le directeur de l'hôpital de Bastia.
Un travail de plusieurs mois sur lequel a veillé un comité de pilotage a été nécessaire pour mener l'opération à bien.
" Le document consensuel que nous allons signer a fait beaucoup de navettes entre nous. Ces navettes ont été utiles car il fallait intégrer les différentes sensibilités, pouvoir répondre aux inquiétudes des uns et des autres de telle façon à ce que chacun puisse se retrouver dans ce groupement sans avoir peur d'être regroupé. C'est un groupement, pas un regroupement" a rappelé Pascal Forcioli. " Chacun de nos établissements garde son autonomie : les directeurs, les instances des établissements. Le groupement hospitalier, n'est pas un super établissement, ce n'est pas une structure qui a une autorité sur les autres. Ça doit fonctionner sur un mode collégial et sur un mode consensuel."
"Il y aura bien sûr des règles de majorité mais on imagine plutôt que le fonctionnement soit celui d'un consensus que celui d'un vote qui imposerait à un minoritaire d'entre nous la loi des majoritaires."
La Haute-Corse qui avait un peu anticipé sur les groupements, préconisés par la loi Touraine, n'a donc pas été prise totalement au dépourvu. Des orientations médicales avaient, déjà, été décidées par les trois établissements dans le cadre de la communauté hospitalière de territoire de l'époque.
A présent il va s'agir d'élaborer en commun le projet médical de territoire. De définir comment vont fonctionner les filières de soins entre les trois hôpitaux et comment cela va se traduire dans le parcours des patients.
"Cette réforme a pour objectif de profiter au patient" a souligné Pascal Forcioli.
Il faut faire en sorte que les trois établissements ne constituent qu'un grand tout au point de vue de l'offre de soins. Il faut que, quand un patient est pris en charge à Calvi ou à Corte on puisse communiquer des données avec Bastia, l'on puisse avoir les avis médicaux de ses spécialistes si c'est nécessaire, l'on puisse le transférer dans un service spécialisé en cas de besoin etc. Il faut que tout cela soit organisé de la manière la plus fluide afin que le patient aille vers le site le plus proche de chez lui pour être pris en charge, le cas échéant, dans un dispositif hospitalier compris dans des projets médicaux communs."
Le groupement hospitalier, c'est une équipe. C'est travailler et soigner ensemble la population du département".
Des propos partagés par les directrices de hôpitaux de Corte-Tattone et Calvi-Balagne et les présidents des CME de Bastia et Corte-Tattone.
Un travail de plusieurs mois sur lequel a veillé un comité de pilotage a été nécessaire pour mener l'opération à bien.
" Le document consensuel que nous allons signer a fait beaucoup de navettes entre nous. Ces navettes ont été utiles car il fallait intégrer les différentes sensibilités, pouvoir répondre aux inquiétudes des uns et des autres de telle façon à ce que chacun puisse se retrouver dans ce groupement sans avoir peur d'être regroupé. C'est un groupement, pas un regroupement" a rappelé Pascal Forcioli. " Chacun de nos établissements garde son autonomie : les directeurs, les instances des établissements. Le groupement hospitalier, n'est pas un super établissement, ce n'est pas une structure qui a une autorité sur les autres. Ça doit fonctionner sur un mode collégial et sur un mode consensuel."
"Il y aura bien sûr des règles de majorité mais on imagine plutôt que le fonctionnement soit celui d'un consensus que celui d'un vote qui imposerait à un minoritaire d'entre nous la loi des majoritaires."
La Haute-Corse qui avait un peu anticipé sur les groupements, préconisés par la loi Touraine, n'a donc pas été prise totalement au dépourvu. Des orientations médicales avaient, déjà, été décidées par les trois établissements dans le cadre de la communauté hospitalière de territoire de l'époque.
A présent il va s'agir d'élaborer en commun le projet médical de territoire. De définir comment vont fonctionner les filières de soins entre les trois hôpitaux et comment cela va se traduire dans le parcours des patients.
"Cette réforme a pour objectif de profiter au patient" a souligné Pascal Forcioli.
Il faut faire en sorte que les trois établissements ne constituent qu'un grand tout au point de vue de l'offre de soins. Il faut que, quand un patient est pris en charge à Calvi ou à Corte on puisse communiquer des données avec Bastia, l'on puisse avoir les avis médicaux de ses spécialistes si c'est nécessaire, l'on puisse le transférer dans un service spécialisé en cas de besoin etc. Il faut que tout cela soit organisé de la manière la plus fluide afin que le patient aille vers le site le plus proche de chez lui pour être pris en charge, le cas échéant, dans un dispositif hospitalier compris dans des projets médicaux communs."
Le groupement hospitalier, c'est une équipe. C'est travailler et soigner ensemble la population du département".
Des propos partagés par les directrices de hôpitaux de Corte-Tattone et Calvi-Balagne et les présidents des CME de Bastia et Corte-Tattone.