Né le 4 septembre 1899 à San Gavino di Carbini, Jean Nicoli s'est, comme beaucoup d'insulaires, engagé durant la seconde guerre mondiale. Après avoir enseigné en Afrique, ce retour au pays en tant que militaire lui valut d'y laisser sa vie.
Tout comme Michel Bozzi, il arriva sur l'île via le Casabianca afin d'armer la résistance et permettre à la Corse d'être la première région de France à retrouver la liberté.
Malheureusement, il n'eut pas plus de chance que son homologue Michel Bozzi, et fût arrêté par l'armée Italienne. Transféré à Bastia, il mourra un 30 Août, il y a maintenant 71 ans, décapité par les fascistes, sur place Saint Nicolas.
Avant son départ d'Ajaccio, il avait laissé un message poignant, griffonné sur un paquet de cigarettes, archive historique que sa fille Francette a précieusement gardé. « A mes enfants,
Tout à l'heure je partirai. Si vous saviez comme je suis calme, presque heureux de mourir pour la Corse et pour le parti. Ne pleurez-pas, souriez-moi. Soyez fier de votre papa. Il sait que vous pouvez l'être, la tête de Maure et la fleur rouge, c'est le seul deuil que je vous demande. Au seuil de la tombe, je vous dis que la seule idée qui, sur notre pauvre terre, me semble belle, c'est l'idée communiste.Je meurs pour notre Corse et pour mon Parti. »
C'est donc avec toujours de gratitude et de fierté que les Corses d'aujourd'hui rendent hommage aux Corses qui, hier, ont donné de leur vie pour la liberté.
Tout comme Michel Bozzi, il arriva sur l'île via le Casabianca afin d'armer la résistance et permettre à la Corse d'être la première région de France à retrouver la liberté.
Malheureusement, il n'eut pas plus de chance que son homologue Michel Bozzi, et fût arrêté par l'armée Italienne. Transféré à Bastia, il mourra un 30 Août, il y a maintenant 71 ans, décapité par les fascistes, sur place Saint Nicolas.
Avant son départ d'Ajaccio, il avait laissé un message poignant, griffonné sur un paquet de cigarettes, archive historique que sa fille Francette a précieusement gardé. « A mes enfants,
Tout à l'heure je partirai. Si vous saviez comme je suis calme, presque heureux de mourir pour la Corse et pour le parti. Ne pleurez-pas, souriez-moi. Soyez fier de votre papa. Il sait que vous pouvez l'être, la tête de Maure et la fleur rouge, c'est le seul deuil que je vous demande. Au seuil de la tombe, je vous dis que la seule idée qui, sur notre pauvre terre, me semble belle, c'est l'idée communiste.Je meurs pour notre Corse et pour mon Parti. »
C'est donc avec toujours de gratitude et de fierté que les Corses d'aujourd'hui rendent hommage aux Corses qui, hier, ont donné de leur vie pour la liberté.
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