Si les nouvelles mesures gouvernementales relayées par les préfets en matière de sécurité et de sureté dans les ports de Corse sont applicables sans trop de difficulté, force est de reconnaître que ce n'est pas tout à fait le cas pour celui de la station touristique de Calvi.
Ces mesures prises au lendemain du dramatique attentat de Nice, prévoient en effet un contrôle visuel systématique de tous les véhicules avant leur entrée dans la zone portuaire avec obligation pour les occupants (à l'exception des enfants) de sortir du véhicule et d'ouvrir le coffre.
Ensuite, une fois la zone portuaire franchie, 20% des véhicules doivent de façon aléatoire faire l'objet d'une fouille plus approfondie.
Saisi par Alain Thirion, préfet de Haute-Corse, Ange Santini, maire de Calvi a répondu qu'il ne prendrait pas une telle responsabilité, pour la simple raison que ces mesures sont impossibles à appliquer à Calvi. La configuration de cette zone portuaire au cœur de la station touristique ne se prête absolument pas, en effet, à ce genre de contrôle, sans compter aussi qu'il n'y a pas les effectifs pour.
Après concertation et réunions, vendredi, après une ultime visio-conférence, Alain Thirion préfet de Haute-Corse tranchait dans le vif en prenant la décision qui s'imposait, à savoir celle de ne plus accueillir les car-ferrys au port de commerce de Calvi jusqu'à nouvel ordre.
La Corsica Ferries, seule compagnie à toucher le port de commerce de Calvi a jusqu'au 12 août pour prendre des dispositions.
Ce vendredi, à l'arrivée en début d'après-midi le 'Sardinia Regina" a débarqué l plus de 300 véhicules et près de 1 000 passagers pour autant au départ.
Deux agents de sureté recrutés par la municipalité et une dizaine de gendarmes réquisitionnés par le procureur de la République, ont effectué ces contrôles dans le seul sens des départs, en présence du commandant Olivier Burles, commandant la compagnie de Gendarmerie Calvi-Balagne et du commandant Edeline en charge des ports de Haute-Corse.
Très rapidement, on a pu constater combien ces contrôles étaient impossibles à réaliser sans que cela n'entraîne une pagaille monstre.
Dès 12 heures en effet un immense bouchon se formait entre le carrefour de l'aéroport et l'entrée du port.
On imagine ce qui se serait produit si les passagers à l'arrivée avaient fait l'objet du même contrôle!
D'ici le 12 août, 4 ou 5 ferrys doivent encore accoster à Calvi.
Ces mesures prises au lendemain du dramatique attentat de Nice, prévoient en effet un contrôle visuel systématique de tous les véhicules avant leur entrée dans la zone portuaire avec obligation pour les occupants (à l'exception des enfants) de sortir du véhicule et d'ouvrir le coffre.
Ensuite, une fois la zone portuaire franchie, 20% des véhicules doivent de façon aléatoire faire l'objet d'une fouille plus approfondie.
Saisi par Alain Thirion, préfet de Haute-Corse, Ange Santini, maire de Calvi a répondu qu'il ne prendrait pas une telle responsabilité, pour la simple raison que ces mesures sont impossibles à appliquer à Calvi. La configuration de cette zone portuaire au cœur de la station touristique ne se prête absolument pas, en effet, à ce genre de contrôle, sans compter aussi qu'il n'y a pas les effectifs pour.
Après concertation et réunions, vendredi, après une ultime visio-conférence, Alain Thirion préfet de Haute-Corse tranchait dans le vif en prenant la décision qui s'imposait, à savoir celle de ne plus accueillir les car-ferrys au port de commerce de Calvi jusqu'à nouvel ordre.
La Corsica Ferries, seule compagnie à toucher le port de commerce de Calvi a jusqu'au 12 août pour prendre des dispositions.
Ce vendredi, à l'arrivée en début d'après-midi le 'Sardinia Regina" a débarqué l plus de 300 véhicules et près de 1 000 passagers pour autant au départ.
Deux agents de sureté recrutés par la municipalité et une dizaine de gendarmes réquisitionnés par le procureur de la République, ont effectué ces contrôles dans le seul sens des départs, en présence du commandant Olivier Burles, commandant la compagnie de Gendarmerie Calvi-Balagne et du commandant Edeline en charge des ports de Haute-Corse.
Très rapidement, on a pu constater combien ces contrôles étaient impossibles à réaliser sans que cela n'entraîne une pagaille monstre.
Dès 12 heures en effet un immense bouchon se formait entre le carrefour de l'aéroport et l'entrée du port.
On imagine ce qui se serait produit si les passagers à l'arrivée avaient fait l'objet du même contrôle!
D'ici le 12 août, 4 ou 5 ferrys doivent encore accoster à Calvi.