Il était reproché aux cinq personnes, interpellées la veille, et qui étaient jugées mardi après-midi en comparution immédiate, d'avoir pris part aux incidents qui se sont produits la semaine dernière lors de Sporting-OM hors de l'enceinte de Furiani entre des spectateurs et les forces de l'ordre.
Elles étaient poursuivies pour "rassemblement armé et violences volontaires contre personnes dépositaires de l'autorité publique."
Trois d'entre elles n'ont pas nié les faits. Les deux autres les ont fortement contestées.
Mais pour le procureur de la République Jean-Luc Lennon ils étaient parfaitement établis et comparables au hooliganisme. Importait-il dès lors d'envoyer "un signe fort" à l'attention des fauteurs de trouble.
Au terme de ses réquisitions formulées en présence d'une forte délégation de l'association des supporters Bastia 1905, il avait demandé 6 mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour l'un des prévenus récidiviste, 4 mois de la même peine avec également mandat de dépôt pour un deuxième et 3 mois ferme aménagés pour le troisième. Pour les deux autres prévenus le procureur avait réclamé 6 mois de prison avec sursis et plus de 200 heures de travaux d'intérêt général.
Des interdictions de stade ont également été requises.
Finalement dans son jugement le tribunal s'est montré moins sévère que les réquisitions du ministère public.
Les faits ont tout d'abord été requalifiés en "coups et blessures" quant aux peines elles vont de 8 mois de prison avec sursis et 1 000€ d'amende à une relaxe pure et simple au bénéfice du doute en passant par 6 mois de prison avec sursis et la même amende et à deux condamnations de la même peine assortis de 140 heures de travaux d'intérêt général.
Mais pour les quatre personnes condamnées plus question d'aller au stade pendant un an : de surcroît à chaque match du Sporting, ils devront aller "pointer " au commissariat de Bastia.
La pression médiatique et politique, que l'on n'a pas manqué d'évoquer, aura pesé à l'heure des débats
Voilà qui fait cher de l'acouphène, non ?
Elles étaient poursuivies pour "rassemblement armé et violences volontaires contre personnes dépositaires de l'autorité publique."
Trois d'entre elles n'ont pas nié les faits. Les deux autres les ont fortement contestées.
Mais pour le procureur de la République Jean-Luc Lennon ils étaient parfaitement établis et comparables au hooliganisme. Importait-il dès lors d'envoyer "un signe fort" à l'attention des fauteurs de trouble.
Au terme de ses réquisitions formulées en présence d'une forte délégation de l'association des supporters Bastia 1905, il avait demandé 6 mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour l'un des prévenus récidiviste, 4 mois de la même peine avec également mandat de dépôt pour un deuxième et 3 mois ferme aménagés pour le troisième. Pour les deux autres prévenus le procureur avait réclamé 6 mois de prison avec sursis et plus de 200 heures de travaux d'intérêt général.
Des interdictions de stade ont également été requises.
Finalement dans son jugement le tribunal s'est montré moins sévère que les réquisitions du ministère public.
Les faits ont tout d'abord été requalifiés en "coups et blessures" quant aux peines elles vont de 8 mois de prison avec sursis et 1 000€ d'amende à une relaxe pure et simple au bénéfice du doute en passant par 6 mois de prison avec sursis et la même amende et à deux condamnations de la même peine assortis de 140 heures de travaux d'intérêt général.
Mais pour les quatre personnes condamnées plus question d'aller au stade pendant un an : de surcroît à chaque match du Sporting, ils devront aller "pointer " au commissariat de Bastia.
La pression médiatique et politique, que l'on n'a pas manqué d'évoquer, aura pesé à l'heure des débats
Voilà qui fait cher de l'acouphène, non ?