D’abord bien sûr en tant que maire de la ville. A cet égard, je regrette les dégâts, difficultés et désagréments de tous ordres que ces incidents ont
pu engendrer, et salue le travail exceptionnel réalisé par les services et agents municipaux pour rétablir dès le courant de la nuit une situation
normale.
Plus largement, je rappelle que ce sont la logique de construction démocratique et l’esprit de dialogue et d’apaisement mis en œuvre, non seulement à l’Assemblée, mais au sein de la société corse toute entière qui ont permis d’obtenir les votes historiques intervenus à l’Assemblée de Corse.
Le refus de l’Etat de prendre en compte ces décisions est à l’évidence un déni de démocratie. Il réamorce une logique de tension, dont la perspective ne peut que satisfaire les conservateurs de tous bords, à Paris comme en Corse.
Celles et ceux, largement majoritaires ici, qui veulent au contraire que ce pays s’engage sur un chemin de paix et d’émancipation, doivent avoir la lucidité d’éviter le piège ainsi tendu, et obtenir démocratiquement que les délibérations votées par l’Assemblée de Corse sur la coofficialité de la langue, le statut fiscal, la question foncière et le statut de résident, la révision de la Constitution, soient rapidement mises en œuvre."
François Tatti : "La violence et le rejet de l'autre n'ont pas leur place dans la Corse apaisée…"
François Tatti, président de la communauté d'agglomération de Bastia, estime pour sa part que « la violence et le rejet de l'autre n'ont pas leur place dans la Corse apaisée et ouverte que nous voulons construire démocratiquement.
Enfin, je salue le dévouement des services de la communauté d'agglomération de Bastia qui ont travaillé très tard dans la nuit pour rétablir la situation.»