Durant la présentation,les responsables d’Inseme ont précisé que le constat d’un Etat qui ne bouge pas d’un iota concernant les revendications de fond portés depuis des décennies, l’accélération de la crise globale que vit la Corse depuis quelques années, et la présentation d’un Projet concret et novateur pour sortir le peuple corse de l’ornière lors des échéances cruciales de Décembre 2015, nécessitait de réinvestir le terrain par des outils démocratiques forts. L’ambition d’Inseme per a Corsica, par les réunions de territoire, est de renforcer sa démarche de convergence nationale avec comme point d’orgue l’assemblée générale du 18 Avril prochain à Corti, de construire des propositions opérationnelles pour un projet, et de donner de la lisibilité au rassemblement Femu a Corsica avec ses autres partenaires du PNC et de la Chjama.
Des interventions de la salle sont venues alimenter le débat, notamment celle de Vincent Carlotti sur la nécessité de combattre les systèmes politiques reposant sur l’assistanat et les collusions en tout genre, celle de Matteu Filidori axée sur une demande de clarification vis-à-vis des autres forces du nationalisme, et des forces traditionnelles. Celles-ci ont permis à Gilles Simeoni et Jean-Félix Acquaviva de revenir sur des points essentiels, notamment sur le caractère essentiel de la notion de contrat politique. Que cela soit pour le niveau du rassemblement Femu a Corsica, de celui souhaité de la mise en cohérence du mouvement national, ou encore des forces politiques de gauche ou de droite capables de franchir le cap de s’allier durablement avec les nationalistes, tout repose pour Inseme per a Corsica sur la valeur de l’engagement devant les corses au travers de contrats publics.
Ceux-ci doivent reposer sur trois piliers : les revendications fondamentales à porter au sein de la société et devant l’Etat (pouvoir législatif, reconnaissance du Peuple Corse, langue corse officielle, statut fiscal, statut de résident, ...); le refus des pratiques clientélistes, de l’assistanat, des collusions en tout genre, et l’engagement sur l’éthique, la démocratie et la transparence dans les tous les actes de la vie publique et un projet clair avec une feuille de route prioritaire dès l’accession aux responsabilités.
Pour Inseme per a Corsica, on ne peut choisir entre la demande de liberté et l’exigence de justice et de démocratie. L’émancipation du peuple corse veut l’un et l’autre. C’est ainsi qu’il a été précisé qu’il ne pouvait y avoir « d’arrangement » avec des systèmes continuant à construire leur relation au pouvoir au travers de pratiques ambigües favorisant l’inégalité, l’injustice, les rapports de force, et les dérives.
Gilles Simeoni est même revenu avec des exemples concrets sur l’expérience de la ville de Bastia depuis l’accès aux responsabilités. Celui-ci a permis d’instaurer la transparence au niveau des marchés publics avec des économies substantielle à la clé pour la collectivité, la justice au niveau du personnel et du recrutement, idem sur le plan des aides sociales...Preuve que l’émancipation peut se construire dans les faits.
En conclusion, les responsables en ont appelé à la mobilisation pour l’assemblée générale du samedi 18 Avril à Corti comme première étape essentielle.
Un apéritif convivial avec les participants a conclu la soirée.
Des interventions de la salle sont venues alimenter le débat, notamment celle de Vincent Carlotti sur la nécessité de combattre les systèmes politiques reposant sur l’assistanat et les collusions en tout genre, celle de Matteu Filidori axée sur une demande de clarification vis-à-vis des autres forces du nationalisme, et des forces traditionnelles. Celles-ci ont permis à Gilles Simeoni et Jean-Félix Acquaviva de revenir sur des points essentiels, notamment sur le caractère essentiel de la notion de contrat politique. Que cela soit pour le niveau du rassemblement Femu a Corsica, de celui souhaité de la mise en cohérence du mouvement national, ou encore des forces politiques de gauche ou de droite capables de franchir le cap de s’allier durablement avec les nationalistes, tout repose pour Inseme per a Corsica sur la valeur de l’engagement devant les corses au travers de contrats publics.
Ceux-ci doivent reposer sur trois piliers : les revendications fondamentales à porter au sein de la société et devant l’Etat (pouvoir législatif, reconnaissance du Peuple Corse, langue corse officielle, statut fiscal, statut de résident, ...); le refus des pratiques clientélistes, de l’assistanat, des collusions en tout genre, et l’engagement sur l’éthique, la démocratie et la transparence dans les tous les actes de la vie publique et un projet clair avec une feuille de route prioritaire dès l’accession aux responsabilités.
Pour Inseme per a Corsica, on ne peut choisir entre la demande de liberté et l’exigence de justice et de démocratie. L’émancipation du peuple corse veut l’un et l’autre. C’est ainsi qu’il a été précisé qu’il ne pouvait y avoir « d’arrangement » avec des systèmes continuant à construire leur relation au pouvoir au travers de pratiques ambigües favorisant l’inégalité, l’injustice, les rapports de force, et les dérives.
Gilles Simeoni est même revenu avec des exemples concrets sur l’expérience de la ville de Bastia depuis l’accès aux responsabilités. Celui-ci a permis d’instaurer la transparence au niveau des marchés publics avec des économies substantielle à la clé pour la collectivité, la justice au niveau du personnel et du recrutement, idem sur le plan des aides sociales...Preuve que l’émancipation peut se construire dans les faits.
En conclusion, les responsables en ont appelé à la mobilisation pour l’assemblée générale du samedi 18 Avril à Corti comme première étape essentielle.
Un apéritif convivial avec les participants a conclu la soirée.