Depuis que l'alerte météo de niveau rouge existe - cela fait une quinzaine d'années - elle n'a été déclenchée que 27 fois. La Corse figure pour la première fois depuis le week-end dernier sur cette sinistre liste sans, heureusement, que l'on ait eu, fort heureusement, à déplorer de victimes. Ce dont s'est réjoui Alain Thirion préfet de Haute-Corse, et avec lui toutes les personnes réunies autour de la même table, pour opposer un front uni à l'adversité qui vient de frapper l'île. Une occasion, aussi, pour saluer l'action de tous ceux qui se sont mobilisés en Corse - y compris les colonnes de secours des marins-pompiers de Marseille, de la Sécurité civile de Brignoles ou du Sdis 13 - pour prêter main-forte à toutes les victimes des inondations.
Mais désormais on n'en est plus aux secours aux personnes. A la période d'extrême urgence a succèdé la période d'urgence pour laquelle un certain nombre de situations méritent attention.
Et le préfet de citer l'exemple de la route départementale 80 coupée entre Nonza et Patrimoniu.
Ici en fonction de l'expertise du Conseil départemental et du service des route, on installera une passerelle d'une portée de 30 mètres, qui appartenant à la CTC, est actuellement dans le parc départemental.
Autre situation d'urgence : le pont de Casaluna dans le Centre-Corse. Une mission, diligentée par le préfet, se concrétisera, dès mercredi, par la venue d'un inspecteur général qui étudiera les contraintes qu'implique la pose d'un tablier sur le site. Et on saura avant la fin de la semaine s'il sera possible "d'installer dans un délai raisonnable" un pont répondant aux conditions techniques de Casaluna.
Etat de catastrophe naturelle pour 64 communes ?
Alain Thirion a évoqué ensuite la procédure de catastrophe naturelle. Les services du Premier ministre ont été rapidement sollicités par le représentant de l'Etat en Haute-Corse pour la déclencher. 64 communes peuvent être concernées - "52 dont on est à peu près sûrs" a souligné le préfet en précisant 24 dossiers de communes étaient déjà parvenus à la préfecture avec le rapport de la Météo… Après quoi les différents ministères seront saisis et les assurances, qui expertisent les dégâts sur le terrain, pourront rembourser rapidement les particuliers touchés.
Actionnée aussi la procédure de calamité agricole. Le comité départemental sera réunira le 13 Décembre. Et la commission nationale, sans doute le 27 Janvier, "cela donnera le temps de préparer les dossiers" a commenté Alain Thirion.
Pour ce qui est des intempéries, et c'est à ce niveau qu'il convient surtout de parler d'union entre l'Etat, et les collectivités; il a été décidé de faire une évaluation commune entre le Conseil départemental et la direction départementale des territoires et de la mer, une démarche à laquelle adhéra également la CTC, ce qui permettra de gagner du temps... Pour ce qui est des dommages aux ouvrages la dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR) et le principe d'un travail conjoint entre le Conseil départemental, l'Etat et la Collectivité territoriale, pourraient permettre de lancer un certain nombre de co-financements.
Entreprises : L'Urssaf solidaire…
Au niveau des entreprises on sait que la CCI de Bastia et de la Haute-Corse a été prompte à mettre en place une cellule de crise. Les autres chambres consulaires (Agriculture et de Métiers qui seront conviées au prochain tour de table) en ont fait de même. Et l'Urssaf a mis en place, elle aussi, une cellule d'urgence qui "permettra d'étaler dans le temps le règlement de la dette Urssaf, voire de procéder même des allègements, un dispositif qui a été actionné des vendredi : pour les particuliers et pour les entreprises la direction départementale des finances a évoqué la possibilité de la prise en compte d'un certain nombre de situations sur la base des communes relevant de la procédure de catastrophe naturelle".
Toujours à ce propos le préfet a rappelé que l'office des Transports de la Corse pourrait, sous certaines conditions, prendre en charge - en tout ou partie - le transport pour faciliter la nécessaire reconstitution de certains stocks d'entreprises en difficulté.
Dommages causés aux particuliers, dommages aux équipements publics, aux entreprises - la Dirrecte a rappelé à ce propos que qu'il était possible de faire appel au dispositif d'activité partielle - et dommages aux exploitations agricoles constitueront les quatre grands chapitres et les préoccupations de la commission départementale qui, constituée ce lundi se réunira une fois par semaine avec La Poste, EDF et la banque de France qui participeront à un premier retour d'expérience dès la semaine prochaine.
Mais désormais on n'en est plus aux secours aux personnes. A la période d'extrême urgence a succèdé la période d'urgence pour laquelle un certain nombre de situations méritent attention.
Et le préfet de citer l'exemple de la route départementale 80 coupée entre Nonza et Patrimoniu.
Ici en fonction de l'expertise du Conseil départemental et du service des route, on installera une passerelle d'une portée de 30 mètres, qui appartenant à la CTC, est actuellement dans le parc départemental.
Autre situation d'urgence : le pont de Casaluna dans le Centre-Corse. Une mission, diligentée par le préfet, se concrétisera, dès mercredi, par la venue d'un inspecteur général qui étudiera les contraintes qu'implique la pose d'un tablier sur le site. Et on saura avant la fin de la semaine s'il sera possible "d'installer dans un délai raisonnable" un pont répondant aux conditions techniques de Casaluna.
Etat de catastrophe naturelle pour 64 communes ?
Alain Thirion a évoqué ensuite la procédure de catastrophe naturelle. Les services du Premier ministre ont été rapidement sollicités par le représentant de l'Etat en Haute-Corse pour la déclencher. 64 communes peuvent être concernées - "52 dont on est à peu près sûrs" a souligné le préfet en précisant 24 dossiers de communes étaient déjà parvenus à la préfecture avec le rapport de la Météo… Après quoi les différents ministères seront saisis et les assurances, qui expertisent les dégâts sur le terrain, pourront rembourser rapidement les particuliers touchés.
Actionnée aussi la procédure de calamité agricole. Le comité départemental sera réunira le 13 Décembre. Et la commission nationale, sans doute le 27 Janvier, "cela donnera le temps de préparer les dossiers" a commenté Alain Thirion.
Pour ce qui est des intempéries, et c'est à ce niveau qu'il convient surtout de parler d'union entre l'Etat, et les collectivités; il a été décidé de faire une évaluation commune entre le Conseil départemental et la direction départementale des territoires et de la mer, une démarche à laquelle adhéra également la CTC, ce qui permettra de gagner du temps... Pour ce qui est des dommages aux ouvrages la dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR) et le principe d'un travail conjoint entre le Conseil départemental, l'Etat et la Collectivité territoriale, pourraient permettre de lancer un certain nombre de co-financements.
Entreprises : L'Urssaf solidaire…
Au niveau des entreprises on sait que la CCI de Bastia et de la Haute-Corse a été prompte à mettre en place une cellule de crise. Les autres chambres consulaires (Agriculture et de Métiers qui seront conviées au prochain tour de table) en ont fait de même. Et l'Urssaf a mis en place, elle aussi, une cellule d'urgence qui "permettra d'étaler dans le temps le règlement de la dette Urssaf, voire de procéder même des allègements, un dispositif qui a été actionné des vendredi : pour les particuliers et pour les entreprises la direction départementale des finances a évoqué la possibilité de la prise en compte d'un certain nombre de situations sur la base des communes relevant de la procédure de catastrophe naturelle".
Toujours à ce propos le préfet a rappelé que l'office des Transports de la Corse pourrait, sous certaines conditions, prendre en charge - en tout ou partie - le transport pour faciliter la nécessaire reconstitution de certains stocks d'entreprises en difficulté.
Dommages causés aux particuliers, dommages aux équipements publics, aux entreprises - la Dirrecte a rappelé à ce propos que qu'il était possible de faire appel au dispositif d'activité partielle - et dommages aux exploitations agricoles constitueront les quatre grands chapitres et les préoccupations de la commission départementale qui, constituée ce lundi se réunira une fois par semaine avec La Poste, EDF et la banque de France qui participeront à un premier retour d'expérience dès la semaine prochaine.
Gilles Simeoni : "Une mobilisation à la hauteur des enjeux économiques"
Gilles Simeoni, en écho au large tour d'horizon effectué par le préfet, a pour sa part appelé à "une mobilisation à la hauteur de l'enjeu économique" parce que a t-il dit 'il va être au-delà de ce que l'on peut chiffrer aujourd'hui et de ce que l'on peut percevoir".
Le président du Conseil exécutif a préconisé "de la méthode dans le diagnostic et de la méthode dans l'organisation de l'aide" avec à la manœuvre "quatre grands acteurs : l'Etat et ses différents services, la CTC, le Conseil départemental et la chambre de commerce et d'industrie. Ils ont décidé de travailler ensemble, de coordonner leurs efforts, leurs analyses et leurs actions."
Gilles Simeoni, comme le préfet, a indiqué que "4 catégories de bénéficiaires potentiels avaient été identifiées"." Il va falloir croiser les dispositifs entre les 4 intervenants et leurs différents dispositifs, une opération si complexe que certains bénéficiaires ne savent pas qu'ils peuvent bénéficier d'une aide".
D'où, au-delà de cette mobilisation exceptionnelle concertée, il a été décidé d'une "action de communication elle aussi concertée par l'intermédiaire de laquelle nous allons nous adresser aux bénéficiaires, leur dire ce dont ils peuvent bénéficier et de les renvoyer pour le surplus à contacter institutions ou organismes.
L'objectif est de permettre une identification aussi exhaustive que possible des dégâts, une manifestation positive de toutes celles et de tous ceux qui peuvent être aidés et la mise en œuvre de dispositifs aussi complets que possibles" Le président de l'Exécutif n'a pas omis de citer la mise en place de "mécanismes nouveaux comme la prise en charge de la reconstitution des stocks" ou de rappeler que la CTC ne s'interdit pas, une fois que tous les dispositifs auront été croisés et s'il reste encore des situations qui passent à travers les mailles du filet et qui justifient une prise en charge, de créer des dispositifs exceptionnels pour avoir une réponse à la hauteur des enjeux".
François Orlandi :"Convergence des approches"
"Nous avons chacun dans nos domaines d'intervention , nous avons des réponses à apporter et l'optimisation de ces réponses ne peut passer que par une convergence des approches" a rappelé une fois encore François Orlandi, président du conseil départemental de la Haute-Corse.
Au-delà de l'ensemble des grands dispositifs mis en place François Orlandi s'est félicité de la création de cette "cellule au sein de laquelle chacun aura un représentant qui permettra d'apporter à la connaissance des différents demandeurs les informations qui leur seront nécessaires. Il s'agit là d'une structuration importante parce que nous intervenons dans le domaine de l'économie et des infrastructures avec, en effet induit, la nécessité de sécuriser les populations dans leur approche en termes de santé, aussi bien avec les services de secours qui doivent pouvoir aller partout, que dans le transport des personnes. Dès lors on ne peut pas traiter individuellement les problématiques qui se posent à nous aujourd'hui. On ne peut le faire que collectivement. Dès demain nous mettons en œuvre les structures qui permettront d'apporter ces réponses à nos concitoyens".
Le mot de la fin fut pour Jean-Guy Talamoni, le président de l'assemblée de Corse qui, au nom de la collectivité, a tenu "à féliciter et remercier chaleureusement ceux qui ont été mobilisés au premier rang desquels les pompiers qu'ils soient basés en Corse ou qu'ils viennent de l'autre côté de la mer parce on aurait pu connaître des événement beaucoup plus dramatiques et des pertes de vies humaines..."
Le président du Conseil exécutif a préconisé "de la méthode dans le diagnostic et de la méthode dans l'organisation de l'aide" avec à la manœuvre "quatre grands acteurs : l'Etat et ses différents services, la CTC, le Conseil départemental et la chambre de commerce et d'industrie. Ils ont décidé de travailler ensemble, de coordonner leurs efforts, leurs analyses et leurs actions."
Gilles Simeoni, comme le préfet, a indiqué que "4 catégories de bénéficiaires potentiels avaient été identifiées"." Il va falloir croiser les dispositifs entre les 4 intervenants et leurs différents dispositifs, une opération si complexe que certains bénéficiaires ne savent pas qu'ils peuvent bénéficier d'une aide".
D'où, au-delà de cette mobilisation exceptionnelle concertée, il a été décidé d'une "action de communication elle aussi concertée par l'intermédiaire de laquelle nous allons nous adresser aux bénéficiaires, leur dire ce dont ils peuvent bénéficier et de les renvoyer pour le surplus à contacter institutions ou organismes.
L'objectif est de permettre une identification aussi exhaustive que possible des dégâts, une manifestation positive de toutes celles et de tous ceux qui peuvent être aidés et la mise en œuvre de dispositifs aussi complets que possibles" Le président de l'Exécutif n'a pas omis de citer la mise en place de "mécanismes nouveaux comme la prise en charge de la reconstitution des stocks" ou de rappeler que la CTC ne s'interdit pas, une fois que tous les dispositifs auront été croisés et s'il reste encore des situations qui passent à travers les mailles du filet et qui justifient une prise en charge, de créer des dispositifs exceptionnels pour avoir une réponse à la hauteur des enjeux".
François Orlandi :"Convergence des approches"
"Nous avons chacun dans nos domaines d'intervention , nous avons des réponses à apporter et l'optimisation de ces réponses ne peut passer que par une convergence des approches" a rappelé une fois encore François Orlandi, président du conseil départemental de la Haute-Corse.
Au-delà de l'ensemble des grands dispositifs mis en place François Orlandi s'est félicité de la création de cette "cellule au sein de laquelle chacun aura un représentant qui permettra d'apporter à la connaissance des différents demandeurs les informations qui leur seront nécessaires. Il s'agit là d'une structuration importante parce que nous intervenons dans le domaine de l'économie et des infrastructures avec, en effet induit, la nécessité de sécuriser les populations dans leur approche en termes de santé, aussi bien avec les services de secours qui doivent pouvoir aller partout, que dans le transport des personnes. Dès lors on ne peut pas traiter individuellement les problématiques qui se posent à nous aujourd'hui. On ne peut le faire que collectivement. Dès demain nous mettons en œuvre les structures qui permettront d'apporter ces réponses à nos concitoyens".
Le mot de la fin fut pour Jean-Guy Talamoni, le président de l'assemblée de Corse qui, au nom de la collectivité, a tenu "à féliciter et remercier chaleureusement ceux qui ont été mobilisés au premier rang desquels les pompiers qu'ils soient basés en Corse ou qu'ils viennent de l'autre côté de la mer parce on aurait pu connaître des événement beaucoup plus dramatiques et des pertes de vies humaines..."