Mais parmi elles figurent aussi le bâtonnier de l'ordre des avocats d'Ajaccio Me Dumè Ferrari ainsi que Me Phlippe Gatti qui a été l'un de ses prédécesseurs.
De nombreuses perquisitions ont été effectuées dans le cadre des investigations liées à ces interpellations qui s'opèrent dans le cadre de l'information judiciaire ouverte le 25 Mars dernier par la section antiterroriste du parquet de Paris.
En fin de soirée Corsica Libera et l’Associu Sulidarità ont organisé un rassemblement à Aspretto au cours duquel ils ont demandé la libération immédiate de toutes les personnes gardées à vue.
"Basta à a ripressione" ont clamé les manifestants qui ont symboliquement bloqué l'accès à la caserne de la gendarmerie. Jean-Guy Talamoni et Jean-Marie Poli ont pris ensuite la parole pour notamment stigmatiser l'attitude de ceux qui à Paris veulent provoquer des affrontements et pour appeler dès ce mardi à des rassemblements devant les préfecture de Corse-du-Sud et de Haute-Corse.
Un peu avant le barreau d'Ajaccio s'était insurgé contre l'interpellation de deux de ses membres.
La LDH "dénonce les pratiques de l'antiterrorisme"
"Une fois de plus, la Ligue des Droits de l'homme dénonce les pratiques de l'antiterrorisme qui visent à impressionner les citoyens.
L'interpellation d'une dizaine de personnes et parmi celles-ci, deux avocats, dont un est membre de la LDH, et de son épouse, ne pouvait déboucher que sur une importante médiatisation de cette opération de police. Pourquoi user de gardes à vue spectaculaires, là où peuvent suffire de simples convocations ! La LDH sera présente aux rassemblements organisés à Ajaccio et Bastia pour revendiquer le droit à une justice sereine et au respect des droits, dont la présomption d'innocence. Par cette particpation, la LDH veut également rappeler son adhésion
à une politique de dialogue que ne doit pas entraver l'action disproportionnée de la justice antiterroriste."