En ce début de matinée de samedi, les rayons du soleil éclairent déjà largement la statue du poilu qui trône en plein centre du nouveau monument aux morts. Le soldat figé en ce lieu pour l'éternité semble fixer l'horizon d'un regard plein d'espoir. Sur sa main droite la colombe de la paix s'apprête à prendre son envol. Plein d'espérance et d'amour, ce soldat peut l'être, lui qui porte les souffrances et les malheurs de tous ces noms inscrits sur ces plaques de marbre gris. Ces soldats corses tombés au champ d'honneur en défendant une conception de la liberté. En effet, cet homme symbole d'une horreur que l'humanité ne devrait jamais reproduire, vient d'être honoré au cours de l'homélie célébrée en la paroisse du village par l'abbé Renucci. Citant Saint Matthieu le prêtre a déclaré: " Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, ils seront rassasiés. Ces hommes ont mené un combat juste. Ils sont assurément auprès de Dieu".
Une cérémonie émouvante au cours de laquelle des élèves de seconde du lycée de la plaine ont lu des lettres de poilus.
A l'issue de la cérémonie religieuse, en présence d'une foule importante, de deux détachements militaires, gendarmerie et armée de l'air, de nombreux élus et représentants d'associations d'anciens combattants, le colonel Le Bouil commandant la base aérienne a passé en revue les troupes, secondé par le commandant Charpentier commandant la compagnie de gendarmerie de Ghisonaccia. Puis une fois la stèle bénie par l'abbé Renucci qui a placé cette dernière sous la protection de la Vierge Marie en demandant que le Dio Vi Salvi Regina soit entonné, les autorités présentes ont déposé les gerbes de fleurs au pied du monument. On notait pour le conseil général de la Haute Corse la présence de Francis Giudici, et l'on déplorait par ailleurs l'absence d'une représentation préfectorale.
Avant les discours d'usage en la circonstance, un moment émouvant de la cérémonie fut la lecture par deux élèves de seconde du lycée de la plaine de deux lettres de poilus adressées à leurs familles. Alexandre Santoni et Julien Paoli ont avec respect et émotion retracé un moment de vie, entre espoir et horreur, de ces combattants trop vite disparus sous les bombardements ou la mitraille.
Le dernier discours prononcé au cours de cette cérémonie fut celui du maire du village Jacky Bartoli qui, s'adressant à la foule nombreuse, a déclaré : " Ce monument aux morts, simple et discret ne se veut pas une décoration. Il n'est qu'un hommage de la reconnaissance et du respect que l'on doit à une centaine de noms gravés dans le marbre". Puis s'adressant symboliquement avec émotion aux anciens combattants disparus et connus, il a ajouté " Si de là haut, vous avez une vue sur notre village, promesse tenue".
Au moment où le premier magistrat invite les personnes présentes à une collation offerte par la municipalité, le soleil inonde de ses rayons le poilu immobile. Perchée sur sa main, la colombe de la paix attend son envol, espérant en la sagesse de l'humanité...
Avant les discours d'usage en la circonstance, un moment émouvant de la cérémonie fut la lecture par deux élèves de seconde du lycée de la plaine de deux lettres de poilus adressées à leurs familles. Alexandre Santoni et Julien Paoli ont avec respect et émotion retracé un moment de vie, entre espoir et horreur, de ces combattants trop vite disparus sous les bombardements ou la mitraille.
Le dernier discours prononcé au cours de cette cérémonie fut celui du maire du village Jacky Bartoli qui, s'adressant à la foule nombreuse, a déclaré : " Ce monument aux morts, simple et discret ne se veut pas une décoration. Il n'est qu'un hommage de la reconnaissance et du respect que l'on doit à une centaine de noms gravés dans le marbre". Puis s'adressant symboliquement avec émotion aux anciens combattants disparus et connus, il a ajouté " Si de là haut, vous avez une vue sur notre village, promesse tenue".
Au moment où le premier magistrat invite les personnes présentes à une collation offerte par la municipalité, le soleil inonde de ses rayons le poilu immobile. Perchée sur sa main, la colombe de la paix attend son envol, espérant en la sagesse de l'humanité...