Au lendemain de l'incendie qui a entièrement détruit en plein jour le refuge d'Ortu di Piobbu, situé sur le GR20, à 1570m d'altitude, c'est l'incompréhension qui règne mais aussi la colère.
Si pour l'heure aucune hypothèse n'est écartée, celle de la piste criminelle semble toutefois privilégiée.
Une enquête a été ordonnée par le Procureur de la République Caroline Tharot et confiée à la Brigade de recherche de Calvi, en collaboration avec les techniciens de la cellule d'identification criminelle de la Gendarmerie de Haute-Corse à Bastia.
C'est dans ce cadre que les enquêteurs devaient se rendre en hélicoptère ce matin mais en raison de très mauvaises conditions météorologiques, ce déplacement a été reporté de 24 heures.
Joint par téléphone, Jacques Costa, Président du Parc Naturel Régional de Corse ne cachait pas sa colère mais aussi son écœurement suite à cette destruction d'un outil au service des randonneurs.
"Pour l'heure, effectivement, nous n'avons pas la certitude que cet incendie soit d'ordre criminel et il appartiendra aux enquêteurs attendus sur place d'en déterminer les causes. Mais, plusieurs éléments laissent malheureusement à penser que cet incendie ne soit pas parti de façon accidentelle. Les flammes atteignaient 10 mètres de haut et c'est l'ensemble du refuge qui s'est embrasé", précise Jacques Costa.
Interrogé sur le fonctionnement des refuges, le Président du PNRC ajoute : "Les refuges sont la propriété du Parc et attribués à des gérants. Concernant cette saison, tous les refuges sont attribués, à l'exception de ceux d'Ortu di Piobbu et de Carozzu, qui devaient l'être ce mardi 7 mai. Faut-il y voir là une raison de cause à effet ? Il appartiendra aux enquêteurs d'apporter les réponses.
Ce qui est certain concernant le refuge d'Ortu di Piobbu, qui comme tous les autres je le répète, est la propriété du PNRC, c'est que celui-ci a été géré durant de nombreuses années par une personne, jusqu'à ce que nous décidions d'y adjoindre des agents du Parc pour gérer les nuitées de la structure qui comprenait deux dortoirs pour une capacité d'une trentaine de couchages. Une quinzaine de jours plus tard, le gérant a décidé de quitter les lieux et a été remplacé pour terminer la saison".
Enfin, Jacques Costa s'est engagé à trouver une solution pour cette saison qui se profile :
"Je me suis entretenu de cette situation avec le maire de Calenzana, Pierre Guidoni. Il est hors de question de laisser la situation ainsi. Nous avons des obligations auprès des milliers et des milliers de randonneurs qui fréquentent le GR20. Certains ont déjà effectué des réservations sur notre site. Nous allons trouver une solution provisoire en installant des structures de type Algeco et autres, comme ça a pu se faire dans le sud l'année dernière. C'est un engagement que je prends et que nous tiendrons".
Concernant l'enquête, si les gendarmes n'ont pu se rendre sur les lieux ce matin, les investigations ne sont pas pour autant à l'arrêt. De nombreux randonneurs qui ont emprunté ce samedi le GR20 au départ ou à l'arrivée de Calenzana ont été auditionnés, d'autres doivent encore l'être.
Si pour l'heure aucune hypothèse n'est écartée, celle de la piste criminelle semble toutefois privilégiée.
Une enquête a été ordonnée par le Procureur de la République Caroline Tharot et confiée à la Brigade de recherche de Calvi, en collaboration avec les techniciens de la cellule d'identification criminelle de la Gendarmerie de Haute-Corse à Bastia.
C'est dans ce cadre que les enquêteurs devaient se rendre en hélicoptère ce matin mais en raison de très mauvaises conditions météorologiques, ce déplacement a été reporté de 24 heures.
Joint par téléphone, Jacques Costa, Président du Parc Naturel Régional de Corse ne cachait pas sa colère mais aussi son écœurement suite à cette destruction d'un outil au service des randonneurs.
"Pour l'heure, effectivement, nous n'avons pas la certitude que cet incendie soit d'ordre criminel et il appartiendra aux enquêteurs attendus sur place d'en déterminer les causes. Mais, plusieurs éléments laissent malheureusement à penser que cet incendie ne soit pas parti de façon accidentelle. Les flammes atteignaient 10 mètres de haut et c'est l'ensemble du refuge qui s'est embrasé", précise Jacques Costa.
Interrogé sur le fonctionnement des refuges, le Président du PNRC ajoute : "Les refuges sont la propriété du Parc et attribués à des gérants. Concernant cette saison, tous les refuges sont attribués, à l'exception de ceux d'Ortu di Piobbu et de Carozzu, qui devaient l'être ce mardi 7 mai. Faut-il y voir là une raison de cause à effet ? Il appartiendra aux enquêteurs d'apporter les réponses.
Ce qui est certain concernant le refuge d'Ortu di Piobbu, qui comme tous les autres je le répète, est la propriété du PNRC, c'est que celui-ci a été géré durant de nombreuses années par une personne, jusqu'à ce que nous décidions d'y adjoindre des agents du Parc pour gérer les nuitées de la structure qui comprenait deux dortoirs pour une capacité d'une trentaine de couchages. Une quinzaine de jours plus tard, le gérant a décidé de quitter les lieux et a été remplacé pour terminer la saison".
Enfin, Jacques Costa s'est engagé à trouver une solution pour cette saison qui se profile :
"Je me suis entretenu de cette situation avec le maire de Calenzana, Pierre Guidoni. Il est hors de question de laisser la situation ainsi. Nous avons des obligations auprès des milliers et des milliers de randonneurs qui fréquentent le GR20. Certains ont déjà effectué des réservations sur notre site. Nous allons trouver une solution provisoire en installant des structures de type Algeco et autres, comme ça a pu se faire dans le sud l'année dernière. C'est un engagement que je prends et que nous tiendrons".
Concernant l'enquête, si les gendarmes n'ont pu se rendre sur les lieux ce matin, les investigations ne sont pas pour autant à l'arrêt. De nombreux randonneurs qui ont emprunté ce samedi le GR20 au départ ou à l'arrivée de Calenzana ont été auditionnés, d'autres doivent encore l'être.