Jean-François Bernardini a reçu son prix samedi en Alsace au siège du conseil régional d'Alsace en présence de plusieurs personnalités de la région qui s'étaient rassemblées pour la circonstance autour de Franis Hirn, directeur général des Dernières nouvelles d'Alsace, président du comité Marcel Rudloff.
« Nous nous demandons toujours si Marcel aurait validé notre décision » , a observé Francis Hirn, en présence du Dr Hélène Rudloff, une des trois filles de l’ancien président et maire de Strasbourg, décédé en 1996. En retraçant le parcours de l’artiste corse, le linguiste Albert Hamm a répondu par l’affirmative à la question.
Non seulement Jean-François Bernardini, au-delà du succès de son groupe, a étendu son registre, chantant avec une trentaine d’artistes du monde entier et pratiquant le métissage culturel, mais sa fondation, tout en défendant la langue corse, a mis sur pied un programme de « solidarité sans frontières » , pour les enfants des pays du sud. Il y a enfin des actions auprès des jeunes Corses qui sont proches, par l’esprit, du Mois de l’Autre en Alsace, rapporte l'Alsace.fr qui rend compte de la cérémonie.
"On ne refuse jamais un verre à inconnu"
Mais surtout, Jean-François Bernardini, venu avec son frère Alain, a donné une jolie leçon sur la tolérance. « Derrière la montagne, il y a aussi des gens » et « on n’est pas les seuls à avoir raison » , a-t-il rappelé, en parlant simplement de ces villages d’où il vient et où jamais on ne refuse un verre d’eau à un inconnu. Il s’est dit « honoré par ce prix » , « ému de ce lien entre l’Alsace et la Corse » , persuadé qu’ « on peut apprendre les uns des autres ».
Et toujours de l'Alsace.fr : Les Alsaciens présents – parmi lesquels le sénateur-maire de Strasbourg Roland Ries et les anciens ministres Daniel Hoeffel et François Loos – ont écouté ce conteur né qui ne manque pas d’humour, parler de son père qui lui a appris la polyphonie corse dans leur salon, mais aussi évoquer une terre différente de l’image qu’en donnent les violences perpétrées dans l’île. Puis Jean-François et son frère Alain ont chanté, avant la diffusion du «Diu» , et c’était magique. On peut simplement regretter que l’artiste Virginie Schaeffer, ait choisi des chansons en français et en allemand, négligeant l’alsacien…
Des lauréats prestigieux
Jean-François Bernardini complète ainsi la liste des lauréats précédents de ce prix remis tous les ans en hommage à la mémoire de Marcel Rudloff : les 4 Religions signataires de l’Appel de Strasbourg pour le respect mutuel (2012), Cornelio Sommaruga, Jacques Paul Kein, Laura Flessel, Louis Jung, Barbara Hendricks, Robert Badinter, Reporters sans Frontières, Pierre Karli, Daniel Barenboïm, Stéphane Hessel, Aughnacloy Truagh European Schools Social Project, Père Elias Chacour, Francis Bueb et Association Transeuropéennes et Carl Aage Norgaard qui avait été le premier lauréat en 1998.
« Nous nous demandons toujours si Marcel aurait validé notre décision » , a observé Francis Hirn, en présence du Dr Hélène Rudloff, une des trois filles de l’ancien président et maire de Strasbourg, décédé en 1996. En retraçant le parcours de l’artiste corse, le linguiste Albert Hamm a répondu par l’affirmative à la question.
Non seulement Jean-François Bernardini, au-delà du succès de son groupe, a étendu son registre, chantant avec une trentaine d’artistes du monde entier et pratiquant le métissage culturel, mais sa fondation, tout en défendant la langue corse, a mis sur pied un programme de « solidarité sans frontières » , pour les enfants des pays du sud. Il y a enfin des actions auprès des jeunes Corses qui sont proches, par l’esprit, du Mois de l’Autre en Alsace, rapporte l'Alsace.fr qui rend compte de la cérémonie.
"On ne refuse jamais un verre à inconnu"
Mais surtout, Jean-François Bernardini, venu avec son frère Alain, a donné une jolie leçon sur la tolérance. « Derrière la montagne, il y a aussi des gens » et « on n’est pas les seuls à avoir raison » , a-t-il rappelé, en parlant simplement de ces villages d’où il vient et où jamais on ne refuse un verre d’eau à un inconnu. Il s’est dit « honoré par ce prix » , « ému de ce lien entre l’Alsace et la Corse » , persuadé qu’ « on peut apprendre les uns des autres ».
Et toujours de l'Alsace.fr : Les Alsaciens présents – parmi lesquels le sénateur-maire de Strasbourg Roland Ries et les anciens ministres Daniel Hoeffel et François Loos – ont écouté ce conteur né qui ne manque pas d’humour, parler de son père qui lui a appris la polyphonie corse dans leur salon, mais aussi évoquer une terre différente de l’image qu’en donnent les violences perpétrées dans l’île. Puis Jean-François et son frère Alain ont chanté, avant la diffusion du «Diu» , et c’était magique. On peut simplement regretter que l’artiste Virginie Schaeffer, ait choisi des chansons en français et en allemand, négligeant l’alsacien…
Des lauréats prestigieux
Jean-François Bernardini complète ainsi la liste des lauréats précédents de ce prix remis tous les ans en hommage à la mémoire de Marcel Rudloff : les 4 Religions signataires de l’Appel de Strasbourg pour le respect mutuel (2012), Cornelio Sommaruga, Jacques Paul Kein, Laura Flessel, Louis Jung, Barbara Hendricks, Robert Badinter, Reporters sans Frontières, Pierre Karli, Daniel Barenboïm, Stéphane Hessel, Aughnacloy Truagh European Schools Social Project, Père Elias Chacour, Francis Bueb et Association Transeuropéennes et Carl Aage Norgaard qui avait été le premier lauréat en 1998.