La Corse, unique région française à ne pas être équipée d’un Tep scan (ou PET scan en anglais), souffre d’un retard criant en matière de diagnostic et de suivi des cancers. Dans une tribune publiée ce vendredi 29 novembre, 57 médecins alertent sur cette situation qu’ils qualifient de "discriminatoire".
Chaque année, environ 1 800 nouveaux cas de cancers sont détectés en Corse, où la maladie représente la première cause de mortalité, notamment chez les moins de 65 ans. Pourtant, l’île reste dépourvue de cet équipement de tomographie par émission de positons, jugé "incontournable" par les professionnels de santé pour diagnostiquer, suivre, et évaluer les traitements.
Une inégalité criante
"Il est temps de donner aux Corses les moyens de se soigner près de chez eux", martèlent les signataires, qui dénoncent les contraintes imposées aux patients et à leurs familles. En l’absence d’un Tep scan sur l’île, de nombreux malades sont contraints de se déplacer sur le continent pour des examens indispensables. Ces déplacements, coûteux et éprouvants, sont parfois à l’origine de retards dans la prise en charge, voire de renoncements aux soins.
Les médecins rappellent également qu’un tel équipement pourrait également être utilisé pour d’autres pathologies, comme les maladies neurodégénératives ou cardiaques, et insistent sur la faisabilité immédiate d’un projet d’installation. En attendant un cyclotron — nécessaire à la production locale des isotopes utilisés — les infrastructures existantes permettraient déjà de rendre l’outil opérationnel.
Une question d’équité
Pour les signataires de la tribune, ce manque est révélateur d’une inégalité persistante en matière d’accès aux soins entre la Corse et le reste de la France. À ce jour, l’île est également privée d’un Centre Hospitalier Universitaire (CHU), accentuant les difficultés pour les patients insulaires. "Répondre aux besoins de santé des Corses, c’est tendre vers une égalité de traitement pour tous les citoyens", concluent les professionnels de santé, parmi lesquels des noms reconnus tels que Michel Nicolas Mozziconacci, Bianca Fazi ou encore Dominique Simeoni.
Chaque année, environ 1 800 nouveaux cas de cancers sont détectés en Corse, où la maladie représente la première cause de mortalité, notamment chez les moins de 65 ans. Pourtant, l’île reste dépourvue de cet équipement de tomographie par émission de positons, jugé "incontournable" par les professionnels de santé pour diagnostiquer, suivre, et évaluer les traitements.
Une inégalité criante
"Il est temps de donner aux Corses les moyens de se soigner près de chez eux", martèlent les signataires, qui dénoncent les contraintes imposées aux patients et à leurs familles. En l’absence d’un Tep scan sur l’île, de nombreux malades sont contraints de se déplacer sur le continent pour des examens indispensables. Ces déplacements, coûteux et éprouvants, sont parfois à l’origine de retards dans la prise en charge, voire de renoncements aux soins.
Les médecins rappellent également qu’un tel équipement pourrait également être utilisé pour d’autres pathologies, comme les maladies neurodégénératives ou cardiaques, et insistent sur la faisabilité immédiate d’un projet d’installation. En attendant un cyclotron — nécessaire à la production locale des isotopes utilisés — les infrastructures existantes permettraient déjà de rendre l’outil opérationnel.
Une question d’équité
Pour les signataires de la tribune, ce manque est révélateur d’une inégalité persistante en matière d’accès aux soins entre la Corse et le reste de la France. À ce jour, l’île est également privée d’un Centre Hospitalier Universitaire (CHU), accentuant les difficultés pour les patients insulaires. "Répondre aux besoins de santé des Corses, c’est tendre vers une égalité de traitement pour tous les citoyens", concluent les professionnels de santé, parmi lesquels des noms reconnus tels que Michel Nicolas Mozziconacci, Bianca Fazi ou encore Dominique Simeoni.