Pour Jean-Paul Poletti, il faut que cela cesse : « Cela fait 14 ans que l’on nous plombe, 14 ans que les autorités s’acharnent sur nos personnes. Depuis l’ère Bonnet, on ne vit plus. C’est bien simple, je me suis vu attribuer six millions de francs à régler à l’Etat et après réunions et entretiens en tous genres, dégrèvement et autres ristournes, on me réclame 26 000 euros. Sommes pour lesquelles je suis imposé sans pour autant avoir encaissé le moindre centime. Il aurait fallu que je gagne des milliards pour avoir ces sommes à régler. Ils se sont aperçu qu’il y avait quelque chose de bizarre dans ce dossier. Le directeur des impôts lui-même l’a reconnu avec nous : c’est une affaire totalement politique. Il n’en demeure pas moins qu’il faut payer sans savoir le pourquoi du comment.Pour la somme réclamée, ils m’ont fermé le compte d’auteur et me privent totalement de mon salaire. Voilà la situation dans laquelle je me trouve. Je suis carrément SDF. Ava basta. Passons sur les contrôles fiscaux avec les forces de police, comme si j’étais un bandit. Avec Jaques Fieschi, qui se trouve dans la même situation que moi, nous en avons marre de toutes ces salades.»
Même combat
Même combat pour Jacques Fieschi qui veut sortir de cette « drôle » de situation : « Je mène le même combat que Jean-Paul, les services fiscaux s’acharnent sur ma personne et cela dure depuis des années. Nous avons été ciblés d’entrée par le préfet Bonnet et depuis 14 années, nous sommes dans l’œil du cyclone. Un contrôle fiscal de 10 millions de francs alors même que je devais une somme tout à fait dérisoire ; à partir de là, tout s’est enclenché, enquêtes financières, garde à vue, on m’accusait de détournements, j’ai même eu droit à des excuses, même de la part du procureur de l’époque Jacques Dallest, qui s’est également excusé. Même scénario avec le juge Gentil, malgré cela, j’ai eu droit à une plainte de la part des impôts qui ont porté l’affaire au pénal avec des accusations d’abus de bien sociaux ; malgré tout cela on continue de m’accabler. Il faut maintenant que cela cesse. Ils m’ont même fait fermer mon commerce. Ava basta, cet argent qu’on nous réclame, nous le le devons pas. »
J. F.