Jean Zuccarelli, conseiller exécutif, conseiller municipal et président de l'ADEC
- A voir les polémiques se multipliant entre la majorité, à laquelle vous appartenez, et l’opposition, peut-on dire que la campagne pour les municipales est lancée ?
- Oui, manifestement, la campagne est ouverte, mais certainement pas de la plus belle des manières. Une fois de plus, Gilles Simeoni dérape en proférant des accusations mensongères sur les emplois d’avenir et leurs attributions. Je pourrais détailler les points sur lesquels toutes les contre-vérités ont été énoncées, notamment le fait que ces emplois d’avenir ont été signés exclusivement dans le cadre des collectivités territoriales. Ce qui n’est absolument pas le cas !
- Récusez-vous les accusations de clientélisme concernant ces emplois ?
- Je suis vraiment choqué par ces propos qui mettent en cause, non seulement les élus, qui en ont l’habitude, mais également les services de l’Etat et ceux de la Mission locale. Ces derniers effectuent un travail remarquable pour s’occuper des jeunes et, dans le cadre de ce dispositif très important et très utile, leur trouver une voie de formation et d’insertion. C’est la première fois que j’entends Gilles Simeoni s’exprimer sur ces emplois d’avenir. Il semble les découvrir, comme il semble découvrir les questions qui touchent à l’emploi des jeunes. Il ne s’en est pas soucié jusqu’à présent. Encore une fois, il ne fait aucune proposition concrète, mais il accuse !
- Au-delà de la gestion des emplois, n’est-ce pas plutôt le cumul des mandats et des fonctions qui est visé ?
- Dans ce cas, il fallait faire une conférence de presse sur le cumul des mandats ! C’est un peu réducteur de ramener les propos de Gilles Simeoni et, encore une fois, ses dérapages à des considérations sur le cumul des mandats ! Quand il met en cause le maire de Bastia en disant qu’il est, à la fois, maire et président de la Mission locale, c’est une disposition d’ordre général. Les modalités d’attribution des emplois d’avenir sont prévues par la loi. Ce n’est pas le président de la Mission locale, maire de Bastia, ou le conseiller exécutif en charge de la formation professionnelle, c’est-à-dire moi-même, qui le décide. Ces propos sont donc, encore une fois, tout à fait inconsidérés.
- Sur la Haute-Corse, 66 emplois ont déjà été pourvus. Combien en reste-t-il à pourvoir ?
- Des objectifs par bassin d’emploi ont été définis. Ça n’interdit pas qu’il puisse y avoir des compensations d’une microrégion à l’autre puisque ces emplois se pilotent d’abord au niveau national, puis régional et ensuite départemental. Nous ne sommes pas liés à un quota à une unité près. Le dispositif national fixe un objectif sur 2013-2014 avec une montée en puissance.
- Dans quel laps de temps, comptez-vous attribuer les emplois restants ?
- Le décompte évolue quotidiennement. Il y avait un quota de près de 400 emplois d’avenir pour toute la Corse, répartis sur les microrégions. Nous sommes plutôt parmi les bons élèves au plan national concernant la montée en puissance du dispositif qui se prolonge en 2014. On peut s’en féliciter. Tous les acteurs de l’emploi, à commencer par l’Etat et l’Assemblée de Corse qui vont signer une convention là-dessus, se sont mobilisés.
- La rumeur court que vous auriez déposé votre candidature auprès du PRG pour les municipales de 2014 à Bastia. Serez-vous candidat ?
- Je n’ai pas déposé de candidature. Les instances de notre formation politique se réuniront d’ici à quelques semaines pour appeler au dépôt de l’ensemble des candidatures et désigneront, dans un second temps, un candidat, en liaison avec les partis partenaires de notre majorité municipale. Nous n’en sommes pas encore là.
Propos recueillis par Nicole MARI
- Oui, manifestement, la campagne est ouverte, mais certainement pas de la plus belle des manières. Une fois de plus, Gilles Simeoni dérape en proférant des accusations mensongères sur les emplois d’avenir et leurs attributions. Je pourrais détailler les points sur lesquels toutes les contre-vérités ont été énoncées, notamment le fait que ces emplois d’avenir ont été signés exclusivement dans le cadre des collectivités territoriales. Ce qui n’est absolument pas le cas !
- Récusez-vous les accusations de clientélisme concernant ces emplois ?
- Je suis vraiment choqué par ces propos qui mettent en cause, non seulement les élus, qui en ont l’habitude, mais également les services de l’Etat et ceux de la Mission locale. Ces derniers effectuent un travail remarquable pour s’occuper des jeunes et, dans le cadre de ce dispositif très important et très utile, leur trouver une voie de formation et d’insertion. C’est la première fois que j’entends Gilles Simeoni s’exprimer sur ces emplois d’avenir. Il semble les découvrir, comme il semble découvrir les questions qui touchent à l’emploi des jeunes. Il ne s’en est pas soucié jusqu’à présent. Encore une fois, il ne fait aucune proposition concrète, mais il accuse !
- Au-delà de la gestion des emplois, n’est-ce pas plutôt le cumul des mandats et des fonctions qui est visé ?
- Dans ce cas, il fallait faire une conférence de presse sur le cumul des mandats ! C’est un peu réducteur de ramener les propos de Gilles Simeoni et, encore une fois, ses dérapages à des considérations sur le cumul des mandats ! Quand il met en cause le maire de Bastia en disant qu’il est, à la fois, maire et président de la Mission locale, c’est une disposition d’ordre général. Les modalités d’attribution des emplois d’avenir sont prévues par la loi. Ce n’est pas le président de la Mission locale, maire de Bastia, ou le conseiller exécutif en charge de la formation professionnelle, c’est-à-dire moi-même, qui le décide. Ces propos sont donc, encore une fois, tout à fait inconsidérés.
- Sur la Haute-Corse, 66 emplois ont déjà été pourvus. Combien en reste-t-il à pourvoir ?
- Des objectifs par bassin d’emploi ont été définis. Ça n’interdit pas qu’il puisse y avoir des compensations d’une microrégion à l’autre puisque ces emplois se pilotent d’abord au niveau national, puis régional et ensuite départemental. Nous ne sommes pas liés à un quota à une unité près. Le dispositif national fixe un objectif sur 2013-2014 avec une montée en puissance.
- Dans quel laps de temps, comptez-vous attribuer les emplois restants ?
- Le décompte évolue quotidiennement. Il y avait un quota de près de 400 emplois d’avenir pour toute la Corse, répartis sur les microrégions. Nous sommes plutôt parmi les bons élèves au plan national concernant la montée en puissance du dispositif qui se prolonge en 2014. On peut s’en féliciter. Tous les acteurs de l’emploi, à commencer par l’Etat et l’Assemblée de Corse qui vont signer une convention là-dessus, se sont mobilisés.
- La rumeur court que vous auriez déposé votre candidature auprès du PRG pour les municipales de 2014 à Bastia. Serez-vous candidat ?
- Je n’ai pas déposé de candidature. Les instances de notre formation politique se réuniront d’ici à quelques semaines pour appeler au dépôt de l’ensemble des candidatures et désigneront, dans un second temps, un candidat, en liaison avec les partis partenaires de notre majorité municipale. Nous n’en sommes pas encore là.
Propos recueillis par Nicole MARI