Jean Zuccarelli (Archives CNI)
Le constat est sans appel : “La ville est enfoncée dans le déclin dans l’indifférence, et même l’autosatisfaction de la ville et de la collectivité territoriale de Corse.”
Le premier point, abordé d’emblée par les élus, est celui de l’attractivité “asphyxiée” du centre-ville. “La ville a des capacités pour agir, mais l’arrêt des décisions est un motif d’inquiétude supplémentaire.” En cause notamment : le manque crucial de stationnements.
“Le chantier du parking de Capochja n’a pas démarré. À seize mois de la fin du mandat, on ne le verra pas”, s’insurge Jean Zuccarelli. Même constat du côté du chantier de l’îlot de La Poste, dont l’élu se dit “en attente de précisions”. “Depuis le mois de mai, on en est au même point. L’horizon de la réalisation est en train de s’éloigner.”
Concernant le chantier du Vieux Port, l’élu le décrit comme “indispensable pour le tourisme”.
Mais selon lui, les travaux de ce “véritable joyau” avancent “à pas de fourmis”. “Aujourd’hui, il est toujours en chantier, et on ne voit que des trous béants et des gravats.” Jean Zuccarelli dénonce “le manque de communication et de visibilité” de la part de la mairie, lui qui estime qu’il est nécessaire pour la ville d’avoir un “port moderne”. Il affirme même : “Si on prive Bastia de sa vocation d’être le premier port de l’île, elle perdra son rang de capitale et sa place de premier pôle économique.”
La culture à Bastia, un “projet pharaonique”
Autre sujet au cœur des préoccupations des élus de l’opposition : la rénovation du théâtre municipal. Si la ville annonce un coût total de 37 millions d’euros, Jean Zuccarelli parle quant à lui de “40 à 50 millions d’euros”. Un chantier qui contraint la mairie à décaler les autres projets de travaux à la mandature suivante, car celui-ci “absorbe plus de la moitié de la capacité d’investissement de la ville”. “La dette est passée de 30 à 50 millions d’euros.”
Le théâtre municipal fermé depuis maintenant un an, et les travaux devant s'étaler jusqu’en 2026, Jean Zuccarelli dénonce par ailleurs “une privation pour les Bastiais de cet outil indispensable à la culture”. À ce propos, il affirme “qu’aucun débat, aucune concertation n’a eu lieu avec la population ou les élus à ce sujet. Nous sommes dans la non information permanente.”
Selon lui, le manque de financement est également à l’origine de “l’abandon du couvent Saint-François”. Il rappelle même “qu'il y a eu plusieurs départs d’incendie récemment.” Les pompiers sont en effet intervenus plusieurs fois pour des départs de feu à l’intérieur du bâtiment à la fin du mois d’octobre, notamment au niveau des poutres, sans que l’incendie soit pour autant lié directement à la vétusté du lieu.
Bastia doit être “à la hauteur du changement attendu”
“Aucun nouveau logement social n’a été mis en chantier en deux mandatures”, dénonce, encore, le
groupe Unione per Bastia. Les élus signalent par ailleurs une grande demande de logements sociaux, “au moins 1 500”, à laquelle la ville ne peut répondre. Et sur ce point, Jean Zuccarelli est clair : “On ne peut pas se reposer sur les autres communes.” Pour lui, la ville doit “se restructurer” afin “d’être à la hauteur du changement attendu”. Il en va de même pour les travaux des écoles Desanti et Cardo, qui ont déjà été reportés à la prochaine mandature. “Il est question de la vie quotidienne de nos concitoyens, mais on n’a pas d’amélioration significative”, dénonce-t-il.
Enfin, Jean Zuccarelli aborde le sujet des transports en commun au sein de la ville. Selon lui, il faut trouver “une véritable alternative aux voitures”. Pour cela, les transports en commun doivent être “modernes et accessibles”, notamment “grâce au secteur du digital”.
Mais pour le moment, l’élu critique une ville qu’il juge “pas dans le coup”. “Nous entrons dans une période pré-électorale. Nous devons nous mettre à la hauteur des enjeux de Bastia.”
Pour la suite, le leader d’Unione per Bastia affirme que son groupe “continuera de s’engager pour créer un rassemblement avec les habitants de la ville”. Avant de conclure : “Encore plus qu’en 2020, l’opposition doit proposer des alternatives pour sortir Bastia d’une mort programmée."
Le premier point, abordé d’emblée par les élus, est celui de l’attractivité “asphyxiée” du centre-ville. “La ville a des capacités pour agir, mais l’arrêt des décisions est un motif d’inquiétude supplémentaire.” En cause notamment : le manque crucial de stationnements.
“Le chantier du parking de Capochja n’a pas démarré. À seize mois de la fin du mandat, on ne le verra pas”, s’insurge Jean Zuccarelli. Même constat du côté du chantier de l’îlot de La Poste, dont l’élu se dit “en attente de précisions”. “Depuis le mois de mai, on en est au même point. L’horizon de la réalisation est en train de s’éloigner.”
Concernant le chantier du Vieux Port, l’élu le décrit comme “indispensable pour le tourisme”.
Mais selon lui, les travaux de ce “véritable joyau” avancent “à pas de fourmis”. “Aujourd’hui, il est toujours en chantier, et on ne voit que des trous béants et des gravats.” Jean Zuccarelli dénonce “le manque de communication et de visibilité” de la part de la mairie, lui qui estime qu’il est nécessaire pour la ville d’avoir un “port moderne”. Il affirme même : “Si on prive Bastia de sa vocation d’être le premier port de l’île, elle perdra son rang de capitale et sa place de premier pôle économique.”
La culture à Bastia, un “projet pharaonique”
Autre sujet au cœur des préoccupations des élus de l’opposition : la rénovation du théâtre municipal. Si la ville annonce un coût total de 37 millions d’euros, Jean Zuccarelli parle quant à lui de “40 à 50 millions d’euros”. Un chantier qui contraint la mairie à décaler les autres projets de travaux à la mandature suivante, car celui-ci “absorbe plus de la moitié de la capacité d’investissement de la ville”. “La dette est passée de 30 à 50 millions d’euros.”
Le théâtre municipal fermé depuis maintenant un an, et les travaux devant s'étaler jusqu’en 2026, Jean Zuccarelli dénonce par ailleurs “une privation pour les Bastiais de cet outil indispensable à la culture”. À ce propos, il affirme “qu’aucun débat, aucune concertation n’a eu lieu avec la population ou les élus à ce sujet. Nous sommes dans la non information permanente.”
Selon lui, le manque de financement est également à l’origine de “l’abandon du couvent Saint-François”. Il rappelle même “qu'il y a eu plusieurs départs d’incendie récemment.” Les pompiers sont en effet intervenus plusieurs fois pour des départs de feu à l’intérieur du bâtiment à la fin du mois d’octobre, notamment au niveau des poutres, sans que l’incendie soit pour autant lié directement à la vétusté du lieu.
Bastia doit être “à la hauteur du changement attendu”
“Aucun nouveau logement social n’a été mis en chantier en deux mandatures”, dénonce, encore, le
groupe Unione per Bastia. Les élus signalent par ailleurs une grande demande de logements sociaux, “au moins 1 500”, à laquelle la ville ne peut répondre. Et sur ce point, Jean Zuccarelli est clair : “On ne peut pas se reposer sur les autres communes.” Pour lui, la ville doit “se restructurer” afin “d’être à la hauteur du changement attendu”. Il en va de même pour les travaux des écoles Desanti et Cardo, qui ont déjà été reportés à la prochaine mandature. “Il est question de la vie quotidienne de nos concitoyens, mais on n’a pas d’amélioration significative”, dénonce-t-il.
Enfin, Jean Zuccarelli aborde le sujet des transports en commun au sein de la ville. Selon lui, il faut trouver “une véritable alternative aux voitures”. Pour cela, les transports en commun doivent être “modernes et accessibles”, notamment “grâce au secteur du digital”.
Mais pour le moment, l’élu critique une ville qu’il juge “pas dans le coup”. “Nous entrons dans une période pré-électorale. Nous devons nous mettre à la hauteur des enjeux de Bastia.”
Pour la suite, le leader d’Unione per Bastia affirme que son groupe “continuera de s’engager pour créer un rassemblement avec les habitants de la ville”. Avant de conclure : “Encore plus qu’en 2020, l’opposition doit proposer des alternatives pour sortir Bastia d’une mort programmée."