Après la fièvre catarrhale les exploitations se disent à bout de souffle devant l’obligation de faire venir du foin de l’extérieur, une difficulté supplémentaire pour parvenir à subvenir aux besoins des exploitations.
Quant aux droits à paiement unique des jeunes agriculteurs, ils ne sont toujours pas valorisés par rapport à ceux du continent. La fracture est nette entre les régions continentales et la Corse. De promesses en réunion de travail et malgré une visite ministérielle plutôt positive en apparence, les jeunes agriculteurs considèrent que rien n’a été mis en place depuis septembre dernier.
Quant aux droits à paiement unique des jeunes agriculteurs, ils ne sont toujours pas valorisés par rapport à ceux du continent. La fracture est nette entre les régions continentales et la Corse. De promesses en réunion de travail et malgré une visite ministérielle plutôt positive en apparence, les jeunes agriculteurs considèrent que rien n’a été mis en place depuis septembre dernier.
Marie-Noëlle Culioli Présidente des JA2A : « De jeunes agriculteurs à bout de souffle. »
Les données de la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) depuis juin 2014 font état d’un déficit pluviométrique très important, avec des pics d’intensité entre août et octobre de la même année. Un état de sécheresse important a donc été constaté, impactant grandement les exploitations suite à un déficit fourrager très important, et donc à un import d’intrants qui pénalise financièrement les exploitations.
A ce constat s’ajoute le traitement des dossiers « calamité inondation » de 2014 alors que de grosses intempéries ont dévasté de nombreuses exploitations avec des dégâts financiers considérables. La DDTM de Corse-du-Sud que nous mettons en cause aujourd’hui se refuse à indemniser les exploitants, lourdement touchés, sur simple devis. Il faut rappeler que la calamité est une indemnisation et non une subvention, et qu’elle ne peut à ce titre, justifier un paiement sur factures acquittées. Nous faisons également observer que seulement 30% des dégâts causés seront pris en charge, et qu’il sera particulièrement difficile pour ces exploitants de réaliser l’ensemble des travaux nécessaires à la remise en état de leurs exploitations rajoutera Marie-Noëlle Culioli Présidente des JA.
Concernant la nouvelle PAC 2014/2020, et malgré l’espoir qu’elle a pu susciter, nous n’avons toujours aucune précision sur la reconnaissance et l’éligibilité de nos surfaces en maquis, qui constituent la matrice principale de notre système agropastoral, et nous attendons donc des précisions de la part de l’Etat membre.
De plus, suite à l’application de cette nouvelle PAC et malgré les nombreuses heures de travail avec les services concernés, les DPU (Droits Paiement Uniques : aide surfacique à l’hectare) des jeunes agriculteurs, ont été baissés de plus de 60%, ce qui est purement et simplement inadmissible.
Les jeunes agriculteurs, qui constituent la relève de la profession, ne sauraient être pénalisés plus longtemps.
A ce constat s’ajoute le traitement des dossiers « calamité inondation » de 2014 alors que de grosses intempéries ont dévasté de nombreuses exploitations avec des dégâts financiers considérables. La DDTM de Corse-du-Sud que nous mettons en cause aujourd’hui se refuse à indemniser les exploitants, lourdement touchés, sur simple devis. Il faut rappeler que la calamité est une indemnisation et non une subvention, et qu’elle ne peut à ce titre, justifier un paiement sur factures acquittées. Nous faisons également observer que seulement 30% des dégâts causés seront pris en charge, et qu’il sera particulièrement difficile pour ces exploitants de réaliser l’ensemble des travaux nécessaires à la remise en état de leurs exploitations rajoutera Marie-Noëlle Culioli Présidente des JA.
Concernant la nouvelle PAC 2014/2020, et malgré l’espoir qu’elle a pu susciter, nous n’avons toujours aucune précision sur la reconnaissance et l’éligibilité de nos surfaces en maquis, qui constituent la matrice principale de notre système agropastoral, et nous attendons donc des précisions de la part de l’Etat membre.
De plus, suite à l’application de cette nouvelle PAC et malgré les nombreuses heures de travail avec les services concernés, les DPU (Droits Paiement Uniques : aide surfacique à l’hectare) des jeunes agriculteurs, ont été baissés de plus de 60%, ce qui est purement et simplement inadmissible.
Les jeunes agriculteurs, qui constituent la relève de la profession, ne sauraient être pénalisés plus longtemps.
Trois revendications principales
La reconnaissance d’ici 30 jours de la calamité sécheresse, afin que tous les exploitants touchés puissent percevoir l’indemnisation qui leur est due, en rapport aux déficits fourragers très importants.
Le règlement immédiat de la calamité inondation sur devis, et sans aucun contrôle effectué par les services de l’Etat, pour les exploitants ayant déposé un dossier, afin de leur permettre de réaliser le début des travaux de remise en état de leur exploitation après des intempéries très dévastatrices.
Le rééquilibrage immédiat des DPU jeunes agriculteurs. Pour la présidente des JA2A, il est inadmissible que les jeunes agriculteurs installés entre avril 2013 et mai 2014 perçoivent des DPU à 94€ l’hectare, alors que leurs prédécesseurs ont toujours perçu ces mêmes DPU d’un montant compris entre 220 et 240 euros l’hectare.
Nous demandons à ce que les services de l’Etat, détenteurs de l’enveloppe budgétaire nécessaire, mettent en place immédiatement le vecteur juridique qui leur permettra d’effectuer le règlement, et donc de facto de procéder à la revalorisation de ces DPU à hauteur des montants précédents (fourchette entre 220 et 240 euros l’hectare).
Le règlement immédiat de la calamité inondation sur devis, et sans aucun contrôle effectué par les services de l’Etat, pour les exploitants ayant déposé un dossier, afin de leur permettre de réaliser le début des travaux de remise en état de leur exploitation après des intempéries très dévastatrices.
Le rééquilibrage immédiat des DPU jeunes agriculteurs. Pour la présidente des JA2A, il est inadmissible que les jeunes agriculteurs installés entre avril 2013 et mai 2014 perçoivent des DPU à 94€ l’hectare, alors que leurs prédécesseurs ont toujours perçu ces mêmes DPU d’un montant compris entre 220 et 240 euros l’hectare.
Nous demandons à ce que les services de l’Etat, détenteurs de l’enveloppe budgétaire nécessaire, mettent en place immédiatement le vecteur juridique qui leur permettra d’effectuer le règlement, et donc de facto de procéder à la revalorisation de ces DPU à hauteur des montants précédents (fourchette entre 220 et 240 euros l’hectare).
Les directions départementales des territoires et de la mer (DDTM)
Elles mettent en œuvre les politiques publiques d’aménagement et de développement durable des territoires et de la mer.
Dans les régions littorales, les DDTM regroupent l’essentiel de la DDE (direction départementale de l’équipement), de la DDAF (direction départementale de l’agriculture et de la forêt), des directions des affaires maritimes (DDAM ou DIDAM) et une partie des services de la préfecture.
Dans les régions littorales, les DDTM regroupent l’essentiel de la DDE (direction départementale de l’équipement), de la DDAF (direction départementale de l’agriculture et de la forêt), des directions des affaires maritimes (DDAM ou DIDAM) et une partie des services de la préfecture.