En 1981 et 1982, l'Assemblée Nationale française adopte les conditions d'une amnistie pour les prisonniers poltiques et les recherchés. Le Mouvement patriote populaire en général, le poids ascendant de la résistance en particulier, influent fortement sur ce choix politique. En 1989, l'Assemblée Nationale francaise vote une nouvelle loi d'amnistie. Le Mouvement de Libération Nationale confirme son avançée, la résistance armée avec un F.L.N.C. uni consolide son ancrage. Un avant - projet de société est soumis au débat populaire. La Corse devient une Collectivité Territoriale à statut particulier.
En 1999, après les spectaculaires attentats - revendiqués par "Clandestinu" - de la Direction Départementale de l'Équipement et de l'Union de Recouvrement pour la Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (à Aiacciu), le Premier Ministre français ( Mr Lionel Jospin) entame avec les élus de la Corse, un dialogue sans tabou et sans préalable. La question de l'Amnistie est abordée. La résistance armée prend une initiative historique avec une réunification structurelle et stratégique "F.L.N.C. - Union des Combattants" et l'annonce d'une trêve illimitée. Le processus dit de "Matignon" est engagé.
Entre temps, le Mouvement de Libération Nationale a connu bien des vicissitudes, altérant son renforcement. Les scissions et les divisions l'ont affaibli. Les affrontements fratricides l'ont détourné de sa voie originelle. L'Etat français, par ses réseaux, ses valises, ses mensonges et ses manipulations a réussi à diminuer l'essentiel de ses forces sans pour autant le décimer.
En 1999, à l'appel du Comité Nationaliste du Fium'Orbu, l'ensemble des organisations patriotiques s'engagent "de façon solennelle devant lopinion à arrêter définitivement la violence entre nationalistes" et repositionnent leur combat face à l'Etat Français.
Depuis, les arrestations se sont succédées. Les condamnations à des dizaines d'années d'emprisonnement signifiées. Exil, isolement et éparpillement demeurent en vigueur. Les droits humains et familiaux sont bafoués. La question des prisonniers politiques continue de se poser avec acuité. Des assassinats et tentatives d'assassinat continuent d'affecter le Mouvement National...
Aujourd'hui, des initiatives - unilatérales - prises dans le camp patriotique n'ont pas entamé la volonté de l'Etat français à poursuivre sa politique répressive. La récente victoire de la liste "Per a Corsica" aux dernières élections territoriales, la mise en place d'une nouvelle politique censée mettre en place "une relation repensée et reformulée à l'Etat" n'ont pas véritablement permis de faire bouger les lignes - jacobines - françaises. La dernięre venue du Premier Ministre français, Mr Valls, l'a clairement stipulé : il n'y a pas de prisonniers politiques, les règles du rapprochement ne s'appliquent pas aux membres dit du "commando Erignac". La question des prisonniers politiques corses reste entière. La question de la résolution politique du Fait National Corse demeure posée.
Le temps est aujourd'hui à la mobilisation populaire. A la mise en place d'une stratégie susceptible de rassembler toutes les forces vives de notre pays pour arracher la reconnaissance de tous nos droits et la libération de tous les patriotes incarcérés.
Dans cet esprit nous souscrivons à l'appel lancé par "Sulidarità" sous le mot d'ordre "hè ora di fassi sente". Cette manifestation doit en appeler d'autres.
Hé tempu di mubilizzà si. Hé tempu di muscià à u Statu Francesu a forza é a ditirminazioni di u Populu in carrughju. Pà a libartà di tutti i patriotti incarcirati. Pà i dritti di u Populu Corsu fra quali quiddu di scedda u sò avvena.
En 1999, après les spectaculaires attentats - revendiqués par "Clandestinu" - de la Direction Départementale de l'Équipement et de l'Union de Recouvrement pour la Sécurité Sociale et d'Allocations Familiales (à Aiacciu), le Premier Ministre français ( Mr Lionel Jospin) entame avec les élus de la Corse, un dialogue sans tabou et sans préalable. La question de l'Amnistie est abordée. La résistance armée prend une initiative historique avec une réunification structurelle et stratégique "F.L.N.C. - Union des Combattants" et l'annonce d'une trêve illimitée. Le processus dit de "Matignon" est engagé.
Entre temps, le Mouvement de Libération Nationale a connu bien des vicissitudes, altérant son renforcement. Les scissions et les divisions l'ont affaibli. Les affrontements fratricides l'ont détourné de sa voie originelle. L'Etat français, par ses réseaux, ses valises, ses mensonges et ses manipulations a réussi à diminuer l'essentiel de ses forces sans pour autant le décimer.
En 1999, à l'appel du Comité Nationaliste du Fium'Orbu, l'ensemble des organisations patriotiques s'engagent "de façon solennelle devant lopinion à arrêter définitivement la violence entre nationalistes" et repositionnent leur combat face à l'Etat Français.
Depuis, les arrestations se sont succédées. Les condamnations à des dizaines d'années d'emprisonnement signifiées. Exil, isolement et éparpillement demeurent en vigueur. Les droits humains et familiaux sont bafoués. La question des prisonniers politiques continue de se poser avec acuité. Des assassinats et tentatives d'assassinat continuent d'affecter le Mouvement National...
Aujourd'hui, des initiatives - unilatérales - prises dans le camp patriotique n'ont pas entamé la volonté de l'Etat français à poursuivre sa politique répressive. La récente victoire de la liste "Per a Corsica" aux dernières élections territoriales, la mise en place d'une nouvelle politique censée mettre en place "une relation repensée et reformulée à l'Etat" n'ont pas véritablement permis de faire bouger les lignes - jacobines - françaises. La dernięre venue du Premier Ministre français, Mr Valls, l'a clairement stipulé : il n'y a pas de prisonniers politiques, les règles du rapprochement ne s'appliquent pas aux membres dit du "commando Erignac". La question des prisonniers politiques corses reste entière. La question de la résolution politique du Fait National Corse demeure posée.
Le temps est aujourd'hui à la mobilisation populaire. A la mise en place d'une stratégie susceptible de rassembler toutes les forces vives de notre pays pour arracher la reconnaissance de tous nos droits et la libération de tous les patriotes incarcérés.
Dans cet esprit nous souscrivons à l'appel lancé par "Sulidarità" sous le mot d'ordre "hè ora di fassi sente". Cette manifestation doit en appeler d'autres.
Hé tempu di mubilizzà si. Hé tempu di muscià à u Statu Francesu a forza é a ditirminazioni di u Populu in carrughju. Pà a libartà di tutti i patriotti incarcirati. Pà i dritti di u Populu Corsu fra quali quiddu di scedda u sò avvena.