"Juges en Corse", l'ouvrage de Jean-Michel Verne qui donne la parole à plusieurs magistrats ayant occupé leurs fonctions dans l'île, est loin de faire l'unanimité auprès de la population. Il en est de même pour les élus. Ce mardi, au Grand Café Napoléon d'Ajaccio, les élus du PNC n'y ont pas été avec le dos de la cuillère. Dans une conférence de presse, Jean-Christophe Angelini, leader de la structure, accompagné à la tribune, de Pierre Poli, Julia Tiberi et Léon Giacomoni, a évoqué, extraits à l'appui, "une stigmatisation de manière insultante et vexatoire soit des catégories socio-professionnelles soit la population de l'île dans son ensemble."
Pour étayer ses propos, le leader du PNC a cité quelques extraits du dit ouvrage au sein duquel il est stipulé…"Les dérives qui ont mené à l'implication d'avocats dans des règlements de compte...un barreau d'Ajaccio, rompu à la défense de rupture et à la personnalisation des affaires...les professionnels qui sortent de la neutralité...ce que la justice tolère, les voyous ne peuvent le laisser passer….ou pire encore….Il n'y a pas de famille totalement saine en Corse, l'un de ses membres au moins, est un délinquant…"
"Si une autre communauté que celle des habitants de l'île avait été visée, rajoute Jean-Christophe Angelini, nul doute que les auteurs de ces lignes auraient eu à comparaitre devant une juridiction pour répondre du caractère diffamatoire et discriminatoire de leurs propose. En l'état actuel du droit français, on peut malheureusement dire tout et n'importe quoi sur les Corses, même les choses les plus graves, sans encourir de condamnation. C'est d'autant plus intolérable que ces propos émanent de magistrats qui ont pignon sur rue…Nous ne pouvions donc pas rester sous silence…"
Une situation sociale délicate
Autre point souligné par le leader du PNC, la situation sociale de l'île. "La Corse a été le premier territoire à institutionnaliser la prise en compte de la pauvreté et de la précarité en faisant voter un plan ambitieux. Quand le mouvement des gilets jaunes est arrivé dans l'île, nous avons fait le contraire de ce qui s'est fait en France: nous avons ouvert les portes de la Collectivité et reçu tous les représentants afin de mettre en place avec eux, certaines initiatives. Nous avons également voté une résolution et un fond d'urgence. Il y a aujourd'hui, une consultation référendaire et la CdC a la possibilité de répondre à l'attente des Corses. La situation sociale implique un sursaut et la réponse du gouvernement n'est pas à la hauteur de l'enjeu."
Un enjeu politique, au sein duquel le PNC compte bien répondre..
Pour étayer ses propos, le leader du PNC a cité quelques extraits du dit ouvrage au sein duquel il est stipulé…"Les dérives qui ont mené à l'implication d'avocats dans des règlements de compte...un barreau d'Ajaccio, rompu à la défense de rupture et à la personnalisation des affaires...les professionnels qui sortent de la neutralité...ce que la justice tolère, les voyous ne peuvent le laisser passer….ou pire encore….Il n'y a pas de famille totalement saine en Corse, l'un de ses membres au moins, est un délinquant…"
"Si une autre communauté que celle des habitants de l'île avait été visée, rajoute Jean-Christophe Angelini, nul doute que les auteurs de ces lignes auraient eu à comparaitre devant une juridiction pour répondre du caractère diffamatoire et discriminatoire de leurs propose. En l'état actuel du droit français, on peut malheureusement dire tout et n'importe quoi sur les Corses, même les choses les plus graves, sans encourir de condamnation. C'est d'autant plus intolérable que ces propos émanent de magistrats qui ont pignon sur rue…Nous ne pouvions donc pas rester sous silence…"
Une situation sociale délicate
Autre point souligné par le leader du PNC, la situation sociale de l'île. "La Corse a été le premier territoire à institutionnaliser la prise en compte de la pauvreté et de la précarité en faisant voter un plan ambitieux. Quand le mouvement des gilets jaunes est arrivé dans l'île, nous avons fait le contraire de ce qui s'est fait en France: nous avons ouvert les portes de la Collectivité et reçu tous les représentants afin de mettre en place avec eux, certaines initiatives. Nous avons également voté une résolution et un fond d'urgence. Il y a aujourd'hui, une consultation référendaire et la CdC a la possibilité de répondre à l'attente des Corses. La situation sociale implique un sursaut et la réponse du gouvernement n'est pas à la hauteur de l'enjeu."
Un enjeu politique, au sein duquel le PNC compte bien répondre..