C'est d'abord avec son Livre noir de l'Agriculture qu'Isabelle Saporta a commencé à enquêter sur les dérives du monde agricole en France. "Il y a une pression continuelle sur les hommes politiques autour du dossier agricole, souligne l'auteur. Notamment en la personne de Xavier Beulin, président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). Or, la norme est très dure avec les faibles et complaisante avec les forts".
"J'ai découvert dans un même temps des guerriers résistants qui se confrontaient aux normes, explique la journaliste spécialisée dans l'alimentation. La Corse fait partie de ces poches de résistance". En effet, bon nombre de personnes présentes ce mardi à Corte pour le débat font partie de ces "guerriers de l'agriculture". Parmi eux, le vigneron de Patrimonio, Antoine Arena qui n'hésite pas a prendre la parole pour affirmer que "la vraie agriculture c'est bien la notre mais le combat doit se mener à l'échelle planétaire" : "Ce sera gagné quand ce sera la société qui sera contente de son agriculture et pas seulement l'agriculteur".
"J'ai découvert dans un même temps des guerriers résistants qui se confrontaient aux normes, explique la journaliste spécialisée dans l'alimentation. La Corse fait partie de ces poches de résistance". En effet, bon nombre de personnes présentes ce mardi à Corte pour le débat font partie de ces "guerriers de l'agriculture". Parmi eux, le vigneron de Patrimonio, Antoine Arena qui n'hésite pas a prendre la parole pour affirmer que "la vraie agriculture c'est bien la notre mais le combat doit se mener à l'échelle planétaire" : "Ce sera gagné quand ce sera la société qui sera contente de son agriculture et pas seulement l'agriculteur".
Isabelle Saporta a pris la parole devant une quarantaine de personnes
Environ quarante personnes étaient présentes pour assister au débat. "Nous avons envoyé un millier d'invitations aux institutions mais également aux gens car nous voulions partager cette rencontre avec l'ensemble de la société, souligne Paul-André Fluixa, secrétaire régionale de Via Campagnola. Car c'est à elle et aux citoyens de s'emparer du problème". Sur les personnes ayant répondu positivement à l'invitation du syndicat on compte Nadine Nivaggioni et Marcel Cesari, élus territoriaux du groupe Femu a Corsica, des membres du collectif U Levante, ou encore des agriculteurs des régions voisines. "La lecture de cet ouvrage m'a vraiment motivée, déclare Nelly Lazarini, présidente de l'association Casgiu Casanu, qui représente près de 50% des bergers de l'île. La question de la production de lait a bien entendu été évoquée lors de ce débat, elle fait notamment l'objet de plusieurs chapitres dans l'ouvrage "Foutez nous la paix" d'Isabelle Saporta où plusieurs bergers corses sont interrogés. La rencontre qui a duré plus de deux heures s'est terminée par un buffet composé, cela va sans dire, uniquement de produits fermiers amenés par les participants.
Diana Saliceti & Kyrna productions