Marlène Schiappa entourée des élus Corses
Pour les 75 ans du col de Bacinu, les anciens combattants de Corse ont souhaité rendre hommage aux femmes de la résistance qui ont contribué à libérer la Corse. Marlène Schiappa, a dévoilé une plaque avant son allocution.
Les combats de l’Alta Rocca, qui ont eu lieu du 10 au 19 septembre 1943, font partis de l’histoire de la libération de la Corse, une région qui s’inscrit comme un des hauts lieux de la résistance.
Après l’insurrection libératrice ajaccienne du 9 septembre, Hitler a pour projet d’évacuer la Sardaigne et la Corse en contrôlant les axes routiers. C’est sans compter sur la vivacité de la résistance intérieure qui fera barrage.
L’armée allemande cantonnée dans le sud veut empêcher un débarquement de troupes françaises à Ajaccio. La position géographique fait donc de l’Alta Rocca un lieu stratégique. D’ailleurs les Allemands ont installé à Quenza leur quartier général avec dépôt de munitions et de carburant (croisement de nombreuses routes est-ouest et sud-nord).
En attendant l’arrivée des renforts qui seront débarqués par le sous-marin Casabianca le 13 septembre à Ajaccio par le 1er Bataillon de Choc, mais qui arriveront en Alta Rocca le 17, les patriotes corses affrontent seuls et avec des armes légères l’occupant allemand. Ils sont parfois soutenus par quelques unités italiennes qui ont capitulé le 8 septembre.
A Zonza, les résistants ont connu des représailles : les Allemands suite à l’attaque de leur convoi à la sortie du village se répandent dans les rues et menacent de raser Zonza si les attaques continuent. Malgré la crainte, et leur armement précaire, les habitants infligent aux Allemands de lourdes pertes notamment par des attaques de convoi les 11 et 13 septembre.
Du côté de Quenza les Allemands ont installé leur quartier général. On pouvait comptabiliser jusqu’à 300 SS avec des tonnes d’armes et des litres d’essence. De quoi tenir de longs mois de siège ! L’objectif des résistants est de détruire les armes et le carburant entreposés dans cette bâtisse : l’opération dirigée par le Commandant Pietri est une réussite et le dépôt de Campu Longu est détruit le 15 septembre 1943.
San Gavinu Di Carbini/ Ciniccia. San Gavinu est le village natal de Jean Nicoli. 80 patriotes se mesurent avec l’ennemi dans la petite plaine de Ciniccia suite à la mort de Marcel Nicolaï et Don Jacques Martinetti qui ont été fusillés le 11 septembre 1943, alors qu’ils voulaient faire sauter le pont de Zonza. Sur le territoire de la commune, l’ennemi a perdu 92 hommes.
Lévie fut le « Village héroïque du Haut-Sartenais, à la pointe de la Résistance et du combat...Pendant plus de 10 jours, il a été livré une lutte acharnée de tous les instants... Un magnifique exemple de patriotisme qui a prouvé l’indomptable ténacité de la race corse » (citation de Levie à l’Ordre de l’Armée)
Dès le 10 septembre, les patriotes se sont opposés à toute livraison de matériel et armement italiens aux troupes allemandes et attaquent les convois. L’ennemi finira par rebrousser chemin le 16 septembre.
Les combats de l’Alta Rocca, qui ont eu lieu du 10 au 19 septembre 1943, font partis de l’histoire de la libération de la Corse, une région qui s’inscrit comme un des hauts lieux de la résistance.
Après l’insurrection libératrice ajaccienne du 9 septembre, Hitler a pour projet d’évacuer la Sardaigne et la Corse en contrôlant les axes routiers. C’est sans compter sur la vivacité de la résistance intérieure qui fera barrage.
L’armée allemande cantonnée dans le sud veut empêcher un débarquement de troupes françaises à Ajaccio. La position géographique fait donc de l’Alta Rocca un lieu stratégique. D’ailleurs les Allemands ont installé à Quenza leur quartier général avec dépôt de munitions et de carburant (croisement de nombreuses routes est-ouest et sud-nord).
En attendant l’arrivée des renforts qui seront débarqués par le sous-marin Casabianca le 13 septembre à Ajaccio par le 1er Bataillon de Choc, mais qui arriveront en Alta Rocca le 17, les patriotes corses affrontent seuls et avec des armes légères l’occupant allemand. Ils sont parfois soutenus par quelques unités italiennes qui ont capitulé le 8 septembre.
A Zonza, les résistants ont connu des représailles : les Allemands suite à l’attaque de leur convoi à la sortie du village se répandent dans les rues et menacent de raser Zonza si les attaques continuent. Malgré la crainte, et leur armement précaire, les habitants infligent aux Allemands de lourdes pertes notamment par des attaques de convoi les 11 et 13 septembre.
Du côté de Quenza les Allemands ont installé leur quartier général. On pouvait comptabiliser jusqu’à 300 SS avec des tonnes d’armes et des litres d’essence. De quoi tenir de longs mois de siège ! L’objectif des résistants est de détruire les armes et le carburant entreposés dans cette bâtisse : l’opération dirigée par le Commandant Pietri est une réussite et le dépôt de Campu Longu est détruit le 15 septembre 1943.
San Gavinu Di Carbini/ Ciniccia. San Gavinu est le village natal de Jean Nicoli. 80 patriotes se mesurent avec l’ennemi dans la petite plaine de Ciniccia suite à la mort de Marcel Nicolaï et Don Jacques Martinetti qui ont été fusillés le 11 septembre 1943, alors qu’ils voulaient faire sauter le pont de Zonza. Sur le territoire de la commune, l’ennemi a perdu 92 hommes.
Lévie fut le « Village héroïque du Haut-Sartenais, à la pointe de la Résistance et du combat...Pendant plus de 10 jours, il a été livré une lutte acharnée de tous les instants... Un magnifique exemple de patriotisme qui a prouvé l’indomptable ténacité de la race corse » (citation de Levie à l’Ordre de l’Armée)
Dès le 10 septembre, les patriotes se sont opposés à toute livraison de matériel et armement italiens aux troupes allemandes et attaquent les convois. L’ennemi finira par rebrousser chemin le 16 septembre.