Les élèves de troisième année de l'école nationale supérieure d'architecture de Montpellier entourés de leur professeur, de leur directeur et du maire du village François Benedetti.
Il faut dire que le projet innovant, ourdi depuis plusieurs mois par les différents protagonistes, ne manque pas d’air. Pour le dire très franchement, comme le précise le premier magistrat du village lui même, l’idée lancée au départ ne pensait pas recevoir autant d’enthousiasme et de motivation. Le charisme d’un passionné, l’attachement profond d’un homme pour ses racines, sa terre, son pays, les rencontres opportunes de personnes au bon moment, au bon endroit, l’envie de mener à bien une aventure humaine empreinte de vérité ont conduit ce qui n’était au départ que le fruit d’une réflexion, d’un brainstorming, à prendre peu à peu forme, pour se concrétiser ce jour par la présence de ces étudiants brillants, au chevet d’un de nos villages corses meurtri comme tant d’autres par l’exode.
Un exode, un abandon que François Benedetti et avant lui son frère Bernard, n’ont jamais pu accepter.
A petra viva, un concept exprimé avec toute l’âme et le coeur d’un maire du rural, pour qui chaque pierre, chaque tuile, résonne d’une histoire, celle de ses aînés, celle de ces villageois qui élevaient leurs bêtes en ces montagnes jadis cultivées , quand la plaine n’était pas fréquentable. A petra viva, cette pierre vivante, véritable mémoire d’une vie rude et austère certes mais d’une vie vraie avec ses douleurs et ses bonheurs, la mémoire d’un temps ancien dont les valeurs pourraient bien reprendre tout leur sens à l’instar de ces bâtiments sur lesquels ces étudiants en architecture vont très bientôt se pencher.
Un exode, un abandon que François Benedetti et avant lui son frère Bernard, n’ont jamais pu accepter.
A petra viva, un concept exprimé avec toute l’âme et le coeur d’un maire du rural, pour qui chaque pierre, chaque tuile, résonne d’une histoire, celle de ses aînés, celle de ces villageois qui élevaient leurs bêtes en ces montagnes jadis cultivées , quand la plaine n’était pas fréquentable. A petra viva, cette pierre vivante, véritable mémoire d’une vie rude et austère certes mais d’une vie vraie avec ses douleurs et ses bonheurs, la mémoire d’un temps ancien dont les valeurs pourraient bien reprendre tout leur sens à l’instar de ces bâtiments sur lesquels ces étudiants en architecture vont très bientôt se pencher.
Un travail de recherche et des études approfondies avant l'élaboration du projet architectural.
Sous le contrôle du directeur de l’ENSAM, Alain Derey, et d’un professeur d’architecture lui même architecte Gilles Cusy, les élèves de troisième année de cette école prestigieuse du sud de la France, vont s’appliquer à collationner toutes les informations pertinentes utiles à la réhabilitation du centre historique du village. Plans des pièces des vieilles bâtisses, photographies des ouvrages et de l’environnement, analyse des techniques de construction d ‘époque mises en œuvre, étude des matériaux utilisés, mode de vie des habitants, tout sera passé en revue par ces élèves afin de proposer dans un délai raisonnable, des maquettes, des plans architecturaux, des directions novatrices de mise en valeur du patrimoine, pensés, conçus et réfléchis au cours de leur année scolaire. Un travail réalisé selon un cahier des charges établi précisément par Tony Casalonga du bureau d’études Voce mandaté pour l’occasion. Un travail où le technique s’appuiera sur la mémoire, sur l’histoire et la culture.
L’idée première, redonner vie au patrimoine du village, au bâti, mais aussi et surtout susciter des vocations, des envies. A travers le compagnonnage et tous les corps de métier qui seront mis en œuvre, la casa Sarrachioli appelée maison des caporaux deviendrait alors la maison des artisans, où tous les corps de métier utiles à la réfection du village pourraient s’y côtoyer et collaborer. Le point de départ d’une véritable passion vouée aux pierres et au patrimoine d’un village insulaire à l’histoire chargée. Une histoire que l’on peut retrouver dans l’ouvrage de Jacques Andréani intitulé Un village corse Lugo di Nazza.
L’idée première, redonner vie au patrimoine du village, au bâti, mais aussi et surtout susciter des vocations, des envies. A travers le compagnonnage et tous les corps de métier qui seront mis en œuvre, la casa Sarrachioli appelée maison des caporaux deviendrait alors la maison des artisans, où tous les corps de métier utiles à la réfection du village pourraient s’y côtoyer et collaborer. Le point de départ d’une véritable passion vouée aux pierres et au patrimoine d’un village insulaire à l’histoire chargée. Une histoire que l’on peut retrouver dans l’ouvrage de Jacques Andréani intitulé Un village corse Lugo di Nazza.
Revitaliser son village comme tous les villages corses, donner aux jeunes l’envie de vivre en milieu rural, dans un contexte de quiétude et de tranquillité que beaucoup recherchent, usés par les contraintes d’une vie professionnelle et urbaine toujours plus stressante, voilà le leitmotiv d’un homme engagé depuis toujours dans la défense des valeurs d’une île, son pays, sa terre , un territoire dont la survie dépend et cela , François Benedetti le sait plus que tout autre, de la capacité de l’homme à y mettre en valeur et à y occuper chaque pouce de terrain.
L'interview de François Benedetti maire de Lugo di Nazza.
Francois Benedetti.mp3 (3.27 Mo)
L'interview d'Alain Derey directeur de l'ENSAM.
Alain Derey.mp3 (3.7 Mo)
L'interview de Gilles Cusy professeur d'architecture.
Gilles Cusy.mp3 (2.49 Mo)
L'interview de Gauthier élève de troisième année à l'ENSAM.
Gauthier Vaillat élève de troisième année.
Gauthier.mp3 (1.07 Mo)
L'interview de Tony Casalonga
Tony Casalonga
Tony Casalonga.mp3 (2.61 Mo)