Après la fermeture prochaine de la maternité de la clinique Maymard à Bastia, l’existence de celle de la clinique de Porto-Vecchio est-elle elle aussi menacée ? Ce vendredi après-midi, ce sujet sensible était au cœur d’une réunion de la commission des politiques de santé de l’Assemblée de Corse, délocalisée pour l’occasion dans les locaux de la clinique de l’Ospedale, alors que l’urgence d’agir se fait sentir. Le 28 février dernier, le professeur Yves Ville, chef de la maternité de l’hôpital Necker à Paris, remettait en effet un rapport recommandant la fin des accouchements dans les petites maternités qui mettent au monde moins de 1 000 bébés chaque année. En cause, un manque de moyens humains qui mettrait en péril la sécurité de la mère et de l’enfant.
De facto, il préconisait dans ce texte la fermeture d’une centaine de maternités en France, dont celle de Porto-Vecchio. Un nouveau coup dur à l'heure où les inquiétudes se font légion autour du maintien de ce service si important pour l'Extrême-Sud. En décembre dernier, l’ex-maire de la Cité du sel et conseiller territorial d’Un Soffiu Novu avait d’ailleurs voulu déposer une motion relative au maillage des maternités en Corse-du-Sud, dont la commission permanente de l’Assemblée de Corse avait demandé le renvoi devant la commission des politiques de santé. « À partir de là, nous avons eu un cycle de réunions avec la réception du comité de soutien à la maternité, la direction de la clinique, les professionnels de santé et également l’Agence Régionale de Santé qui a été auditionnée », indique Danielle Antonini, la présidente de la commission des politiques de santé, en précisant que cette dernière s’est déjà réunie à deux reprises le 8 et le 22 février pour évoquer cette problématique. Convaincus du caractère indispensable de cette clinique, les commissaires ont, dès lors, décidé d’une nouvelle rédaction d’une motion cette fois commune à l’ensemble des groupes de l’Assemblée de Corse.
De facto, il préconisait dans ce texte la fermeture d’une centaine de maternités en France, dont celle de Porto-Vecchio. Un nouveau coup dur à l'heure où les inquiétudes se font légion autour du maintien de ce service si important pour l'Extrême-Sud. En décembre dernier, l’ex-maire de la Cité du sel et conseiller territorial d’Un Soffiu Novu avait d’ailleurs voulu déposer une motion relative au maillage des maternités en Corse-du-Sud, dont la commission permanente de l’Assemblée de Corse avait demandé le renvoi devant la commission des politiques de santé. « À partir de là, nous avons eu un cycle de réunions avec la réception du comité de soutien à la maternité, la direction de la clinique, les professionnels de santé et également l’Agence Régionale de Santé qui a été auditionnée », indique Danielle Antonini, la présidente de la commission des politiques de santé, en précisant que cette dernière s’est déjà réunie à deux reprises le 8 et le 22 février pour évoquer cette problématique. Convaincus du caractère indispensable de cette clinique, les commissaires ont, dès lors, décidé d’une nouvelle rédaction d’une motion cette fois commune à l’ensemble des groupes de l’Assemblée de Corse.
« Tous les groupes sont d’accord pour dire qu’il faut maintenir cette clinique »
« La motion sera finalisée en début de semaine et présentée à la prochaine session des 29 et 30 mars. Elle réaffirme la nécessité du maintien de la maternité de Porto-Vecchio », dévoile Danielle Antonini. « Tous les groupes sont d’accord pour dire qu’il faut maintenir cette clinique. Les maternités d’Ajaccio et Bastia sont à plus de 2h30 de route minimum », souligne-t-elle en notant les dangers que cet éloignement pourrait faire courir aux futures mères et à leurs enfants. Elle pointe aussi « le côté psychologique de l’éloignement de la famille » qui « n’est pas négligeable ». « La maternité a de plus toujours très bien fonctionné malgré son nombre restreint d’un peu plus de 200 accouchements par an. Il n’y a jamais eu d’évènement indésirable grave, comme cela a été remarquée par la directrice de l’ARS. Les tableaux de garde sont remplis, donc il n’y a pas de difficulté pour trouver de médecins, les professionnels de santé sont toujours présents et surtout on fait très peu appel à l’intérim. On ne connait pas toutes ces problématiques à la maternité de Porto-Vecchio », instille-t-elle en réponse aux constats posés par le rapport du professeur Ville.
Grâce à ce texte commun, les élus espèrent que leur revendication sera entendue et que le spectre d’une fermeture sera définitivement évacué. « Nous ne nous arrêterons pas là de toute manière. Il y a une réelle volonté de maintenir cette maternité ouverte et nous ferons tout ce qu’il faut pour qu’elle le soit », appuie encore la présidente de la commission des politiques de santé.
De son côté, Jean-Christophe Angelini, le maire de Porto-Vecchio a réagi sur les réseaux sociaux en saluant « l’union sacrée » au sortir de cette réunion. « Nous n’accepterons jamais que la santé publique et l’avenir de nos enfants soient des variables d’ajustement. A Maternità camperà ! », a-t-il posé. Aujourd’hui, il existe moins de 500 maternités en France. Soit quatre fois moins qu’il y a 50 ans.
Grâce à ce texte commun, les élus espèrent que leur revendication sera entendue et que le spectre d’une fermeture sera définitivement évacué. « Nous ne nous arrêterons pas là de toute manière. Il y a une réelle volonté de maintenir cette maternité ouverte et nous ferons tout ce qu’il faut pour qu’elle le soit », appuie encore la présidente de la commission des politiques de santé.
De son côté, Jean-Christophe Angelini, le maire de Porto-Vecchio a réagi sur les réseaux sociaux en saluant « l’union sacrée » au sortir de cette réunion. « Nous n’accepterons jamais que la santé publique et l’avenir de nos enfants soient des variables d’ajustement. A Maternità camperà ! », a-t-il posé. Aujourd’hui, il existe moins de 500 maternités en France. Soit quatre fois moins qu’il y a 50 ans.