Deux mois après le vote du rapport Autonomia par l’Assemblée de Corse, Gérald Darmanin était en Guadeloupe à l’occasion des journées parlementaires du groupe Libertés, Indépendants, Outre-Mer et Territoires (LIOT) en Guadeloupe ce mardi. À cette occasion, le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer a notamment évoqué le sujet des prochaines réformes constitutionnelles devant les députés. « Il a indiqué qu’il y aurait probablement une révision constitutionnelle concernant la Nouvelle-Calédonie avec un accord politique avant juillet 2024, et une autre réforme constitutionnelle, dont les modalités resteraient à déterminer afin de savoir si elle interviendrait par la voie parlementaire ou référendaire, qui aurait lieu fin 2024. Cette dernière intégrerait la Corse ainsi que d’autres sujets éventuels », dévoile Jean-Félix Acquaviva, le député de la 2nde circonscription de Haute-Corse.
« Le ministre de l’Intérieur a confirmé sa venue en Corse les 13 et 14 septembre un peu en éclaireur », souligne-t-il par ailleurs. Toutefois, malgré une rencontre avec Gilles Simeoni prévue à l’agenda de ce déplacement, aucune grande annonce quant au statut d’autonomie réclamé par l’Assemblée de Corse ne devrait être faite à cette occasion. « Gérald Darmanin nous a dit que la primeur de la proposition viendrait du Président de la République, ce qui est normal car on parle de réforme de la Constitution et qu’institutionnellement c’est le Président de la République qui est le garant des institutions et qui enclenche ou pas ce type de révision », note Jean-Félix Acquaviva en indiquant que le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer a également laissé entendre que le Président de la République serait à son tour en déplacement sur l’île à l’occasion des 80 ans de la Libération de la Corse, fin septembre.
Une visite présidentielle qui pourrait donner lieu au « moment de clarification » tant attendu pour le député de Haute-Corse et éclairer sur plusieurs points : « la réponse de la véracité d’une réforme constitutionnelle intégrant la Corse, d’un calendrier, et de la profondeur de cette réforme constitutionnelle », détaille Jean-Félix Acquaviva en concluant : « Il est encore trop tôt pour se prononcer car nous n’avons pas la profondeur de l’offre du Président de la République, mais on sent bien qu’on est au-dessus de ce qui était prévu pour la Corse dans la réforme constitutionnelle de 2018 ».
« Le ministre de l’Intérieur a confirmé sa venue en Corse les 13 et 14 septembre un peu en éclaireur », souligne-t-il par ailleurs. Toutefois, malgré une rencontre avec Gilles Simeoni prévue à l’agenda de ce déplacement, aucune grande annonce quant au statut d’autonomie réclamé par l’Assemblée de Corse ne devrait être faite à cette occasion. « Gérald Darmanin nous a dit que la primeur de la proposition viendrait du Président de la République, ce qui est normal car on parle de réforme de la Constitution et qu’institutionnellement c’est le Président de la République qui est le garant des institutions et qui enclenche ou pas ce type de révision », note Jean-Félix Acquaviva en indiquant que le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer a également laissé entendre que le Président de la République serait à son tour en déplacement sur l’île à l’occasion des 80 ans de la Libération de la Corse, fin septembre.
Une visite présidentielle qui pourrait donner lieu au « moment de clarification » tant attendu pour le député de Haute-Corse et éclairer sur plusieurs points : « la réponse de la véracité d’une réforme constitutionnelle intégrant la Corse, d’un calendrier, et de la profondeur de cette réforme constitutionnelle », détaille Jean-Félix Acquaviva en concluant : « Il est encore trop tôt pour se prononcer car nous n’avons pas la profondeur de l’offre du Président de la République, mais on sent bien qu’on est au-dessus de ce qui était prévu pour la Corse dans la réforme constitutionnelle de 2018 ».