Permettre à chacun de prendre en main son devenir professionnel quel que soit son âge et sa situation. Tel est l’objectif des Services Publics Régionaux d’Orientation (SPRO). Créés par la loi Sapin du 5 mars 2014, les SPRO ont été mis en place dans un premier temps dans 8 régions tests, puis généralisés à tout le territoire depuis le 1er janvier 2015.
Ce jeudi c’était autour de la Corse d ‘élargir le réseau des SPRO. En effet, de par la signature d’une convention, le recteur de l’Académie de Corse, Michel Barat, le préfet de Corse, Christophe Mirmand, et le président de l’Exécutif, Paul Giacobbi, ont matérialisé l’engagement de la région pour une orientation tout au long de la vie. « L’originalité de ce dispositif est qu’il s’adresse à tout le monde et pas seulement aux scolaires », précise à ce titre Michel Barat.
Sous la coordination de la région, le SRPO réunit en effet tous les organismes utiles à l’orientation, à l’insertion professionnelle et à emploi, à l’instar des Centres d’Information et d’Orientation (CIO), de l’Onisep, des Missions locales, et de Pôle emploi.
« Il s’agit d’offrir un service public d’information et d’orientation et d’aide à l’insertion pour tous les publics qui vivent en Corse en coordonnant mieux l’action des acteurs publics qui s’occupent, chacun dans leur coin pour l’instant, de ces différents publics. La volonté de ce service public régional d’orientation c’est véritablement de faire de cette coordination, de cette co-animation et de ce travail ensemble la norme de fonctionnement pour l’ensemble de ces services », explique André Paccou, chef du service académique de l’information et de l’orientation (CSAIO) de Corse, « Cela va permettre de mieux travailler ensemble ».
Véritable instrument au service de l’orientation, le SPRO tend à développer la construction de projets individuels en formations, comme en insertion professionnelle, en favorisant et en accompagnant chaque personne, qu’elle souhaite rechercher des formations, évoluer dans sa carrière ou même changer de parcours. « On peut imaginer le cas d’un jeune qui serait à la fois reçu par un conseiller d’orientation psychologue, et à la fois pas un conseiller de Pôle Emploi, pour aborder d’un côté la question de son insertion professionnelle, mais aussi les conditions pour se former. On pourrait concevoir un entretien qui réunirait des personnels à compétences différentes, mais qui seraient complémentaires par rapport à la demande de la personne », détaille ainsi André Paccou.
Manon PERELLI
Ce jeudi c’était autour de la Corse d ‘élargir le réseau des SPRO. En effet, de par la signature d’une convention, le recteur de l’Académie de Corse, Michel Barat, le préfet de Corse, Christophe Mirmand, et le président de l’Exécutif, Paul Giacobbi, ont matérialisé l’engagement de la région pour une orientation tout au long de la vie. « L’originalité de ce dispositif est qu’il s’adresse à tout le monde et pas seulement aux scolaires », précise à ce titre Michel Barat.
Sous la coordination de la région, le SRPO réunit en effet tous les organismes utiles à l’orientation, à l’insertion professionnelle et à emploi, à l’instar des Centres d’Information et d’Orientation (CIO), de l’Onisep, des Missions locales, et de Pôle emploi.
« Il s’agit d’offrir un service public d’information et d’orientation et d’aide à l’insertion pour tous les publics qui vivent en Corse en coordonnant mieux l’action des acteurs publics qui s’occupent, chacun dans leur coin pour l’instant, de ces différents publics. La volonté de ce service public régional d’orientation c’est véritablement de faire de cette coordination, de cette co-animation et de ce travail ensemble la norme de fonctionnement pour l’ensemble de ces services », explique André Paccou, chef du service académique de l’information et de l’orientation (CSAIO) de Corse, « Cela va permettre de mieux travailler ensemble ».
Véritable instrument au service de l’orientation, le SPRO tend à développer la construction de projets individuels en formations, comme en insertion professionnelle, en favorisant et en accompagnant chaque personne, qu’elle souhaite rechercher des formations, évoluer dans sa carrière ou même changer de parcours. « On peut imaginer le cas d’un jeune qui serait à la fois reçu par un conseiller d’orientation psychologue, et à la fois pas un conseiller de Pôle Emploi, pour aborder d’un côté la question de son insertion professionnelle, mais aussi les conditions pour se former. On pourrait concevoir un entretien qui réunirait des personnels à compétences différentes, mais qui seraient complémentaires par rapport à la demande de la personne », détaille ainsi André Paccou.
Manon PERELLI