C’est une nouvelle qui devrait ravir tous les Corses amenés à prendre l’avion : les vols depuis et vers la Corse, tout comme ceux vers les Outre-mer, seront exonérés de la hausse de la Taxe de Solidarité sur les Billets d’Avion (TSBA). Ce vendredi, le député de la 2ème circonscription de Corse-du-Sud, Paul-André Colombani, est en effet parvenu à faire adopter un sous-amendement au Projet de Loi de Finances (PLF) 2025 qui dispose : « Les vols en provenance du territoire hexagonal et dont la destination finale est l’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution ou la Corse, et les vols en provenance de l’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution ou la Corse et dont la destination finale est le territoire hexagonal ne sont pas soumis au tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20 ».
Pour rappel, dans un contexte d’incertitudes budgétaires, mi-octobre, le ministre de l'Économie, Antoine Armand, avait déposé un amendement au PLF 2025 pour acter une augmentation la TSBA, arguant qu’il paraît « normal et légitime que ceux qui voyagent beaucoup en avion contribuent davantage aux investissements nécessaires à la transition écologique ». De facto, cette taxe qui représente déjà 40% du prix du billet pour un vol domestique pourrait bien tripler dans les prochains mois aux dépens des passagers. Une perspective qui avait suscité de grandes inquiétudes en Corse et provoquer l’ire des députés insulaires, au premier rang desquels Paul-André Colombani. L’élu du groupe Libertés, Outre-mer, Indépendants et Territoires (LIOT) avait en effet estimé que l’augmentation de la TSBA serait « une triple injustice » pour la Corse, dans la mesure où elle est la seule région à ne pas posséder de CHU et que prendre l’avion relève donc souvent de la nécessité, mais aussi parce que cette hausse de la TSBA « mettrait en grave difficulté notre compagnie régionale aérienne, alors même que la continuité territoriale est fragilisée », et enfin car cette taxe « sert principalement aux financements d’infrastructures ferroviaires dont la Corse ne jouit pas ».
Dans ce droit fil, le député de la 2nde circonscription avait décidé de déposer un sous-amendement au texte du ministre de l’Économie pour que cette taxation ne s’applique pas à la Corse. « Mon amendement qui exonère de taxe de solidarité les vols reliant la Corse et les Outre-mer à la France continentale a été adopté », s’est-il félicité ce vendredi en soulignant : « C’est une victoire collective rendue possible par l’action de Michel Castellani, de Laurent Marcangeli et de François-Xavier Ceccoli. Quand les quatre députés de la Corse parlent d’une même voix, elle ne peut être ignorée à Paris. Je remercie également le rapporteur général Charles de Courson, nos collègues ultramarins, ainsi que nos collègues de tous horizons qui ont soutenu cet amendement de préservation de la continuité territoriale ».
Pour rappel, dans un contexte d’incertitudes budgétaires, mi-octobre, le ministre de l'Économie, Antoine Armand, avait déposé un amendement au PLF 2025 pour acter une augmentation la TSBA, arguant qu’il paraît « normal et légitime que ceux qui voyagent beaucoup en avion contribuent davantage aux investissements nécessaires à la transition écologique ». De facto, cette taxe qui représente déjà 40% du prix du billet pour un vol domestique pourrait bien tripler dans les prochains mois aux dépens des passagers. Une perspective qui avait suscité de grandes inquiétudes en Corse et provoquer l’ire des députés insulaires, au premier rang desquels Paul-André Colombani. L’élu du groupe Libertés, Outre-mer, Indépendants et Territoires (LIOT) avait en effet estimé que l’augmentation de la TSBA serait « une triple injustice » pour la Corse, dans la mesure où elle est la seule région à ne pas posséder de CHU et que prendre l’avion relève donc souvent de la nécessité, mais aussi parce que cette hausse de la TSBA « mettrait en grave difficulté notre compagnie régionale aérienne, alors même que la continuité territoriale est fragilisée », et enfin car cette taxe « sert principalement aux financements d’infrastructures ferroviaires dont la Corse ne jouit pas ».
Dans ce droit fil, le député de la 2nde circonscription avait décidé de déposer un sous-amendement au texte du ministre de l’Économie pour que cette taxation ne s’applique pas à la Corse. « Mon amendement qui exonère de taxe de solidarité les vols reliant la Corse et les Outre-mer à la France continentale a été adopté », s’est-il félicité ce vendredi en soulignant : « C’est une victoire collective rendue possible par l’action de Michel Castellani, de Laurent Marcangeli et de François-Xavier Ceccoli. Quand les quatre députés de la Corse parlent d’une même voix, elle ne peut être ignorée à Paris. Je remercie également le rapporteur général Charles de Courson, nos collègues ultramarins, ainsi que nos collègues de tous horizons qui ont soutenu cet amendement de préservation de la continuité territoriale ».
Mon amendement qui exonère de taxe de solidarité les vols reliant la Corse et les Outre-Mer à la France continentale a été ADOPTÉ ✅
C’est une victoire collective rendue possible par l’action de @Castellani_, de @LMarcangeli et de @FXceccoli. Quand les 4 députés de la Corse… pic.twitter.com/aUQDPcbMHR
— Paul-André Colombani (@pacolombani) November 8, 2024
Dans la même veine, le député de la 1ère circonscription de Corse-du-Sud et président du groupe Horizons, Laurent Marcangeli a salué « le fruit d’un travail collectif avec mes collègues François-Xavier Ceccoli, Paul-André Colombani et Michel Castellani ».
#PLF2025 | Deux amendements importants ont été adoptés dans le projet de loi de finances ce soir :
👉 Le premier exonère la #Corse et les territoires d’Outre-mer de la hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avion.
C’est le fruit d’un travail collectif avec mes… pic.twitter.com/dby1JIrUiG
— Laurent Marcangeli (@LMarcangeli) November 8, 2024
François-Xavier Ceccoli, le député de la 2ème circonscription de Haute-Corse qui siège au sein du groupe Les Républicains, s’est dit pour sa part « heureux et fier de voir les quatre députés ensemble pour défendre l’intérêt des Corses ».