Pour cet échange, la LDH a invité à la tribune Michel Barat recteur de l’académie de Corse, Daniel Bueno, officiant de la communauté israélite de Bastia, Olivier de Germay évêque de l’église catholique de Corse, Miloud Mesghati président du rassemblement des musulmans de Corse, Gaston Pietri, prêtre représentant de l’association Corte 96, Marie Odile Wilson Miquel pasteur de l’église protestante unie de Corse.
Pour la LDH, interviendront Jean-Sebastien de Casalta vice président de la section de Corse et André Paccou élu national.
Pour la LDH, interviendront Jean-Sebastien de Casalta vice président de la section de Corse et André Paccou élu national.
Une réflexion déjà en marche
Le débat s’organisera autour de 3 questions :
- Depuis une trentaine d’années, la laïcité ne cesse de s’imposer comme un sujet central, au niveau national, sur la scène politique. Comment expliquez-vous cette évolution ?
- La Corse semble à l’écart de ce débat sur la laïcité. Comment interprétez-vous cette situation ? Pourquoi est-il nécessaire d’en débattre ici comme ailleurs ?
- Quelle peut-être selon vous, la contribution de la laïcité pour nos sociétés confrontées à de profondes mutations ?
- Depuis une trentaine d’années, la laïcité ne cesse de s’imposer comme un sujet central, au niveau national, sur la scène politique. Comment expliquez-vous cette évolution ?
- La Corse semble à l’écart de ce débat sur la laïcité. Comment interprétez-vous cette situation ? Pourquoi est-il nécessaire d’en débattre ici comme ailleurs ?
- Quelle peut-être selon vous, la contribution de la laïcité pour nos sociétés confrontées à de profondes mutations ?
Redonner du sens au mot "Laïcité"
La laïcité est au cœur des débats politiques et continue d’agiter la société française, y compris la société corse. Elle mobilise l’école et d’autres institutions. Elle a été un des fondements des mobilisations après les attentats de Paris en janvier dernier.
Au travers d’un débat sur la place et le statut des religions, c’est la définition des rapports entre l’Etat et les cultes, et plus généralement la relation entre le politique et la religion qui fait polémique.
La question de la laïcité, c’est aussi une interrogation sur les rapports entre la sphère privée et la sphère publique que certains voudraient étendre à l’infini, en réduisant de manière drastique les espaces où s’exerce leurs libertés individuelles.
D’autres font porter à la laïcité tout un ensemble d’interrogations qui la dépasse, avec l’ambition d’en faire une arme contre des communautarismes plus ou moins imaginés au niveau local, et le fantasme d’une guerre de civilisation au niveau mondial.
Dans cette agitation, reflets de sociétés inquiètes devant les mutations qui les travaillent, le mot laïcité perd de son sens.
Pour la ligue des droits de l’Homme, la laïcité est une référence majeure, constitutive de son identité. Dans le contexte actuel, elle ne peut rester inactive. Redonner du sens au mot laïcité, c’est d’abord en débattre.
Au travers d’un débat sur la place et le statut des religions, c’est la définition des rapports entre l’Etat et les cultes, et plus généralement la relation entre le politique et la religion qui fait polémique.
La question de la laïcité, c’est aussi une interrogation sur les rapports entre la sphère privée et la sphère publique que certains voudraient étendre à l’infini, en réduisant de manière drastique les espaces où s’exerce leurs libertés individuelles.
D’autres font porter à la laïcité tout un ensemble d’interrogations qui la dépasse, avec l’ambition d’en faire une arme contre des communautarismes plus ou moins imaginés au niveau local, et le fantasme d’une guerre de civilisation au niveau mondial.
Dans cette agitation, reflets de sociétés inquiètes devant les mutations qui les travaillent, le mot laïcité perd de son sens.
Pour la ligue des droits de l’Homme, la laïcité est une référence majeure, constitutive de son identité. Dans le contexte actuel, elle ne peut rester inactive. Redonner du sens au mot laïcité, c’est d’abord en débattre.