Toujours le même parcours toujours la même foi
Une procession de milliers de personnes est partie de la cathédrale, après avoir traversé la rue Fesch s'arrêtant sur des lieux de prières. Elle a rejoint le cours Napoléon jusque devant l’Eglise Saint-Roch où en présence de l’évêque de l'église de Corse, les chœurs de la communauté portugaise ont entamé des chants de circonstance devant un « christ sur la croix », illuminé d’un trait de lumière.
Tous on reprit, quelques dizaines de minutes plus tard, le chemin de la cathédrale sous le « Je vous salue Marie », repris par les fidèles.
Tous on reprit, quelques dizaines de minutes plus tard, le chemin de la cathédrale sous le « Je vous salue Marie », repris par les fidèles.
L'Origine du culte de Notre Dame de la Miséricorde
Le 18 mars 1536, la vierge Marie apparut à un vieux paysan, Tonio Botta, près de Savone et lui dit : «n'aie pas peur ! Je suis la Vierge Marie. Dit au peuple de faire pénitence en l'honneur du Christ et de sa Mère ».
Orto, un capitaine marin, ramena à Ajaccio une statuette de la Vierge en 1645. Lors d'une rixe, un ordre jaillit de la statuette et les combattants, effrayés, s'arrêtent sur le champ.
Une grande statue de Notre Dame de la Miséricorde fut alors placée à l'église des Jésuites, aujourd'hui Eglise Saint Erasme.
En 1656, une peste – comme il en éclatait souvent alors – ravagea la cité de Gêne et menaçait de toucher Ajaccio. Les habitants d'Ajaccio mirent toute leur confiance dans Notre dame de la Miséricorde qui préserva leur ville de ce mal contagieux.
C'est à la Cathédrale, le 18 Mars 1661 que les Magnifiques Anciens prononcèrent à genoux le vœu définitif et solennel où ils acceptent la Très Sainte Vierge pour Protectrice, Patronne et Avocate d'Ajaccio, la remercie pour tous ses bienfaits, et promettent que chaque année, le doyen d'âge des Magnifiques Anciens mobilisera ses collègues pour célébrer le jour du 18 mars à la perfection.
La Chapelle de la Miséricorde, à l'intérieur de la cathédrale, fut inaugurée en 1750 mais les travaux de sculpture ne furent terminés qu'en 1752. La statue de la Madone est la reproduction exacte de celle de Savone.
Depuis, les solennités débutent le soir du 17 mars par les prières traditionnelles devant la statue de Notre dame de la miséricorde située sur la place des Palmiers.
Le 18 mars, le conseil municipal se rend en cortège à la cathédrale afin d'assister à la grand messe. L'après midi, la procession fait le tour de la ville et la statue de notre dame de la miséricorde est suivie de la foule.
Orto, un capitaine marin, ramena à Ajaccio une statuette de la Vierge en 1645. Lors d'une rixe, un ordre jaillit de la statuette et les combattants, effrayés, s'arrêtent sur le champ.
Une grande statue de Notre Dame de la Miséricorde fut alors placée à l'église des Jésuites, aujourd'hui Eglise Saint Erasme.
En 1656, une peste – comme il en éclatait souvent alors – ravagea la cité de Gêne et menaçait de toucher Ajaccio. Les habitants d'Ajaccio mirent toute leur confiance dans Notre dame de la Miséricorde qui préserva leur ville de ce mal contagieux.
C'est à la Cathédrale, le 18 Mars 1661 que les Magnifiques Anciens prononcèrent à genoux le vœu définitif et solennel où ils acceptent la Très Sainte Vierge pour Protectrice, Patronne et Avocate d'Ajaccio, la remercie pour tous ses bienfaits, et promettent que chaque année, le doyen d'âge des Magnifiques Anciens mobilisera ses collègues pour célébrer le jour du 18 mars à la perfection.
La Chapelle de la Miséricorde, à l'intérieur de la cathédrale, fut inaugurée en 1750 mais les travaux de sculpture ne furent terminés qu'en 1752. La statue de la Madone est la reproduction exacte de celle de Savone.
Depuis, les solennités débutent le soir du 17 mars par les prières traditionnelles devant la statue de Notre dame de la miséricorde située sur la place des Palmiers.
Le 18 mars, le conseil municipal se rend en cortège à la cathédrale afin d'assister à la grand messe. L'après midi, la procession fait le tour de la ville et la statue de notre dame de la miséricorde est suivie de la foule.