A l’occasion d’une fête originale en tout point. Le succès était au rendez-vous. « Transmettre. Raconter. Ressusciter ce legs venu du fond des âges. Tel était notre pari » précisent I Mercati di Pitrusedda et I Scontri, les associations organisatrices. Pour y parvenir, il faut dire que les équipes n’ont pas chômé. « Beaucoup de travail en amont, un investissement intense depuis des mois, mais au final le résultat est là » confie Valérie Mariani, qui a mis sur pied l’évènement. L’initiative vaut tour de force. Car pour que Pietrosella passe en sépia, il fallut beaucoup de motivation et pas mal d’heures de travaux de réhabilitation. Le lavoir d’antan était tombé en désuétude. Il est désormais ressuscité. Le four d’où sortait le pain chaud des anciens était devenu inopérant. Voilà l’édifice flambant neuf. Il a même été rallumé pour l’occasion en permettant la dégustation des incontournable Migliacci.
Parallèlement, un rallye pédestre au cœur même du village fut organisé afin que le public s’approprie le patrimoine de cette commune qui, il y a un siècle de çà, n’était encore qu’un lieu de transhumance. Sans oublier un tableau classé monument historique, présenté au public pour la première fois à l’occasion d’une conférence. Il s’agit d’une œuvre signée Jérôme Maglioli. Jusqu’ici, elle était conservée dans la petite église paroissiale Saint –Pierre Saint-Paul. Des chants Corses finissaient de rythmer la soirée autour de la place du village. Autour des producteurs locaux aussi. Ils étaient venus dévoiler leurs étales. Donner le coup d’envoi du marché Bio de l’Isolella. Et aussi, à leur façon, nous parler d’identité.
J.-F. V
J.-F. V