A Toulon , on faisait allusion à la présentation de l'information, faisant état de la présence d'une nappe d'hydrocarbures longue de 43 km et large de mille mètres, et selon laquelle la réserve naturelle de Scandola aurait pu être menacée contrairement à ce que la préfecture maritime avait annoncé par voie de communqué quelques heures après la découverte des traces d'hydrocarbures.
Le porte-parole de la préfecture maritime l'a répété aux journalistes qui n'ont pas manqué de le solliciter tout au long de cette journée de mardi : " Certes, la zone contenant ces traces d'hydrocarbures s'étendait sur une large surface de 43 kilomètres carrés. Mais le polluant en lui même ne représentait que 10% de cette surface. Cette nappe d'hydrocarbures n'a donc jamais représenté une menace pour la réserve naturelle", précisait-on à Toulon.
La preuve, assurait encore la préfecture, le Jason, bâtiment de soutien et d’assistance à la dépollution envoyé sur les lieux « n'a pu que constater de petites traces d’hydrocarbures légers. Ils étaient si dilués que les prélèvements ont été quasi impossibles », poursuivait la préfecture.
Ce mardi, les autorités entendaient envoyer un avion survoler la zone mais assurait qu’il était probable qu’il y ait « très peu de traces restantes. » La préfecture précisait par ailleurs que le courant avait finalement éloigné les hydrocarbures des côtes.
Tout laisse à croire que c'est le déballastage sauvage d'un navire pétrolier qui est à l'origine de cette pollution. En effet, certains capitaines peu scrupuleux n'hésitent pas à nettoyer les cuves de leurs navire ayant contenu des hydrocarbures avec de l'eau de mer qu'ils rejettent ensuite…