Le hasard du calendrier a voulu que la mauvaise météo s'invite à cette réunion technique sur l'avenir de la plage de Calvi, qui s'est déroulée ce jeudi matin, en présence de la Ville de Calvi, représentée par le directeur général des services, Michel Nadal, mandaté par le maire Ange Santini, du responsables des Travaux Publics, Nicolas Fabre, des représentants de la Collectivité de Corse et de la direction départementale des Territoires et de la Mer , à laquelle étaient conviés deux des représentants des plagistes, Gilbert Vietto et Marc Devez.
Un rendez-vous sur fond de tramontane qui, comme chacun le sait, est un vent du Nord qui vient, comme son nom l'indique, des montagnes, qui est sec et violent, au point de déchaîner les flots.
" Au cours de cette visite, cette Tramontane a joué la totale transparence. Elle nous a en effet démontré ce que les affres de la nature pouvaient en effet déclencher, générer des énergies sur la plage, déplacer les bancs de sable et attaquer le trait de côte" commente Michel Nadal, avant de poursuivre: " En conclusion, ce qui n'était pas prévu aujourd'hui à l'ordre du jour, c'est la mise en œuvre de rétro agenda des opérations, car, il sera à déterminer, bien sur, par les autorités, (en l'occurrence le préfet) puisque le propriétaire (l'Etat) a repris la main depuis le septembre, date de la fin de la concession".
Les représentants de la CTC et de la DDTM n'ayant pas souhaité s'exprimer, c'est le DGS de la Ville de Calvi qui a livré les grandes lignes de cette réunion précédée de la visite des établissements de plages qui s'est déroulée dans des conditions très difficiles avec des vagues qui venaient se fracasser contre les établissements et un vent qui balayait le sable !
" Cette visite, pour laquelle le maire m'a mandaté, avait pour but, dans un premier temps, d'avoir un visuel sur la plage, de tenir informée la Collectivité territoriale de Corse, de ce que les dispositions issues du décret allaient être mises en œuvre, à savoir : démontage des constructions de la plage avec un timing annoncé. Ce faisant, il était opportun que la CTC admette, d'une volonté commune, de démonter et des échéances qui allaient en découler.
Sur le plan purement technique, rien ne peut être décidé sans avoir l'avis technique, une proposition de la part du maître d'ouvrage de la ligne de chemin de fer, en l'occurrence les Chemins de Fer de la Corse (CFC). Les établissements de plage sont dans la quasi majorité construits sur le Domaine Public Maritime et adossés en tout ou partie sur l'emprise ferroviaire. Par voie de conséquence , la déconstruction de l'immobilier impacte fortement la pérennité des talus ferroviaires si aucune précaution n'était prise.
Enfin, la déconstruction va impliquer, à terme et ce à partir de 2019, une redistribution de lots, dans la cadre de l'attribution future des sous-traitants d'exploitation, issus eux-même de la future concession entre l'Etat et la Ville de Calvi.
Se pose donc une autre question technique: ce qui sera démonté n'impliquera pas forcément l'attribution d'un lot au même endroit, et pour cause.
Comme on a pu le constater encore ce matin, plusieurs zones sensibles existent, en particulier celles impactées par l'érosion et la quasi disparition de la plage en certains endroits précis. Ces points ont pu être relevés d'autant plus facilement par les différents services présents en raison des conditions météorologiques".
La présence ce jeudi matin à cette réunion technique du directeur général des services et du représentant des Travaux Publics atteste de la volonté politique du maire de Calvi, Ange Santini et de son conseil municipal, de s'impliquer dans ce dossier en étant le relais indispensable dans les échanges entre l'Etat et les professionnels plagistes.
"Tout devra être étudié dans le respect de la loi et tout pourra être fait en bonne intelligence, dans un rapport gagnant, gagnant" ajoute Michel Nadal avant de souligner et saluer en conclusion la démarche des plagistes qui lors de leur réunion du 3 janvier 2017 ont, rappelons-le, décidé à l'unanimité de signer le protocole d'accord et de s'inscrire dans une démarche de cohésion et de confiance avec l'Etat et la ville de Calvi.
Un rendez-vous sur fond de tramontane qui, comme chacun le sait, est un vent du Nord qui vient, comme son nom l'indique, des montagnes, qui est sec et violent, au point de déchaîner les flots.
" Au cours de cette visite, cette Tramontane a joué la totale transparence. Elle nous a en effet démontré ce que les affres de la nature pouvaient en effet déclencher, générer des énergies sur la plage, déplacer les bancs de sable et attaquer le trait de côte" commente Michel Nadal, avant de poursuivre: " En conclusion, ce qui n'était pas prévu aujourd'hui à l'ordre du jour, c'est la mise en œuvre de rétro agenda des opérations, car, il sera à déterminer, bien sur, par les autorités, (en l'occurrence le préfet) puisque le propriétaire (l'Etat) a repris la main depuis le septembre, date de la fin de la concession".
Les représentants de la CTC et de la DDTM n'ayant pas souhaité s'exprimer, c'est le DGS de la Ville de Calvi qui a livré les grandes lignes de cette réunion précédée de la visite des établissements de plages qui s'est déroulée dans des conditions très difficiles avec des vagues qui venaient se fracasser contre les établissements et un vent qui balayait le sable !
" Cette visite, pour laquelle le maire m'a mandaté, avait pour but, dans un premier temps, d'avoir un visuel sur la plage, de tenir informée la Collectivité territoriale de Corse, de ce que les dispositions issues du décret allaient être mises en œuvre, à savoir : démontage des constructions de la plage avec un timing annoncé. Ce faisant, il était opportun que la CTC admette, d'une volonté commune, de démonter et des échéances qui allaient en découler.
Sur le plan purement technique, rien ne peut être décidé sans avoir l'avis technique, une proposition de la part du maître d'ouvrage de la ligne de chemin de fer, en l'occurrence les Chemins de Fer de la Corse (CFC). Les établissements de plage sont dans la quasi majorité construits sur le Domaine Public Maritime et adossés en tout ou partie sur l'emprise ferroviaire. Par voie de conséquence , la déconstruction de l'immobilier impacte fortement la pérennité des talus ferroviaires si aucune précaution n'était prise.
Enfin, la déconstruction va impliquer, à terme et ce à partir de 2019, une redistribution de lots, dans la cadre de l'attribution future des sous-traitants d'exploitation, issus eux-même de la future concession entre l'Etat et la Ville de Calvi.
Se pose donc une autre question technique: ce qui sera démonté n'impliquera pas forcément l'attribution d'un lot au même endroit, et pour cause.
Comme on a pu le constater encore ce matin, plusieurs zones sensibles existent, en particulier celles impactées par l'érosion et la quasi disparition de la plage en certains endroits précis. Ces points ont pu être relevés d'autant plus facilement par les différents services présents en raison des conditions météorologiques".
La présence ce jeudi matin à cette réunion technique du directeur général des services et du représentant des Travaux Publics atteste de la volonté politique du maire de Calvi, Ange Santini et de son conseil municipal, de s'impliquer dans ce dossier en étant le relais indispensable dans les échanges entre l'Etat et les professionnels plagistes.
"Tout devra être étudié dans le respect de la loi et tout pourra être fait en bonne intelligence, dans un rapport gagnant, gagnant" ajoute Michel Nadal avant de souligner et saluer en conclusion la démarche des plagistes qui lors de leur réunion du 3 janvier 2017 ont, rappelons-le, décidé à l'unanimité de signer le protocole d'accord et de s'inscrire dans une démarche de cohésion et de confiance avec l'Etat et la ville de Calvi.