Le maintien du caractère facultatif de la langue corse confirme l’attitude profondément idéologique et clivante de l’Etat.
Cette situation suscite une lecture commune et extrêmement négative des effets de la réforme du baccalauréat et un mouvement général de contestation au Pays basque, en Bretagne et en Occitanie, comme en Corse.
Suite à mes différentes interventions, je serai reçu par le ministre de l’Education, M. Blanquer, le 19 février prochain.
Je défendrai alors les positions politiques qui ont toujours été les nôtres :
- L’Ecole doit apporter sa contribution pleine et entière à la construction d’une société bilingue ;
- L’enseignement bilingue doit être généralisé de la maternelle au baccalauréat ;
- La discipline Langue et culture corses doit être inscrite dans le « socle commun de culture ».
Dans le contexte de mondialisation, le monolinguisme que l’on tente de nous imposer s’apparente à un fondamentalisme d’arrière-garde en décalage avec les besoins de la Corse d’aujourd’hui et singulièrement de sa jeunesse. L’Histoire nous montre que lorsque la Corse fabrique des Corses, elle construit des liens qui libèrent. Dès lors, il est de notre responsabilité de mettre en œuvre les principes politiques permettant de construire une société confiante, bilingue et inclusive.