Le 27 juin dernier, les dirigeants du Handball Pays Ajaccien tenaient une conférence de presse devant leurs locaux de Mezzavia pour dénoncer cette décision et annoncer avoir entamé un recours (Photo : Archives Michel Luccioni)
Depuis quelques semaines, le président du Handball Pays Ajaccien (HPA), Philippe Tormen, voit rouge. Alors que les filles de son club ont fini en tête du championnat régional la saison dernière, elles sont aujourd’hui privées d’accession à la Nationale 2 (N2). Une injustice pour les sportives, déjà dénoncée le 27 juin dernier à l’occasion d’une conférence de presse, qui tient en une subtilité administrative.
« Sportivement, le HPA a gagné son droit d’accession au championnat de France de N2 féminine. Sauf que la Commission d’Organisation des Compétitions (COC) fédérale a notifié au président de la Ligue corse qu’au regard de l’article 4 qui dit que s’il n’y a pas 6 équipes dans une poule (comme c’est le cas en Corse), l’équipe championne ne peut pas accéder au niveau national, et refuse donc notre accession en N2 cette année », déplore le président du HPA. « Pourtant il y a toujours eu des dérogations pour la Corse », note-t-il en rappelant que lors de la première accession du club à cette catégorie en 2019, « il n’y avait pas 6 équipes non plus ».
« Le nombre de clubs n’avait jusqu’à présent jamais posé problème car il y avait des accords entre la Ligue Corse de Handball et la Fédération Française de Handball. Or, aujourd’hui ils essayent de changer les choses et de les rendre plus strictes », insiste Philippe Tormen, en soulignant que dans ce cas plus aucun club corse ne pourrait plus accéder à la N2 chez les féminines. « De plus, il a été voté une motion à l’AG 2023 qui dit que tant qu’il y a un club corse dans une division, il ne pourra pas y en avoir un second. Cela veut dire qu’il sera très difficile de motiver les filles à jouer à handball, car il n’y a pas d’espoir d’évoluer à un haut niveau, si ce n’est au sein du Handball Ajaccio Club (HAC). C’est un peu de la discrimination car la Corse est la seule région à avoir cette particularité », s’agace-t-il.
Comme il l’avait annoncé au début de l’été, le HPA a donc déposé un recours pour espérer pouvoir rejoindre la Nationale 2 auprès de la Commission Réclamations et Litiges (CRL). Mais par une décision en date du 1eraoût cette dernière a souhaité se dessaisir du dossier. « La CRL dit qu’elle n’a pas le pouvoir de demander notre intégration à la COC. Mais cette décision a été prise à la majorité et non à l’unanimité et il a été relevé que le HPA fait un travail formidable sur le secteur féminin. Nous avons donc lancé un appel pour avoir une nouvelle date d’audience et j’espère que nous arriverons à persuader le nouveau jury », indique le président du club en ajoutant qu’en cas de nouveau refus il ira au Conseil d’administration du Comité national olympique et sportif français (CNOSF).
Cependant le temps presse car en cas de poule à 13, le championnat de N2 doit reprendre le 2 septembre prochain, date à laquelle décision devra être donc être rendue pour que le HPA puisse y être intégré. Le club doit aussi jongler avec les pré-contrats établis avec les joueuses qui pourraient être remis en question s’il ne pouvait rejoindre la N2. Ainsi, même si Philippe Tormen veut croire que le HPA aura gain de cause, il dévoile que dans l’attente des décisions qui seront prises administrativement par le jury d’appel des décisions difficiles devront être prises dans les prochains jours. « Cela aura pour but de limiter les conséquences si on vient à perdre », souffle Philippe Tormen.
« Sportivement, le HPA a gagné son droit d’accession au championnat de France de N2 féminine. Sauf que la Commission d’Organisation des Compétitions (COC) fédérale a notifié au président de la Ligue corse qu’au regard de l’article 4 qui dit que s’il n’y a pas 6 équipes dans une poule (comme c’est le cas en Corse), l’équipe championne ne peut pas accéder au niveau national, et refuse donc notre accession en N2 cette année », déplore le président du HPA. « Pourtant il y a toujours eu des dérogations pour la Corse », note-t-il en rappelant que lors de la première accession du club à cette catégorie en 2019, « il n’y avait pas 6 équipes non plus ».
« Le nombre de clubs n’avait jusqu’à présent jamais posé problème car il y avait des accords entre la Ligue Corse de Handball et la Fédération Française de Handball. Or, aujourd’hui ils essayent de changer les choses et de les rendre plus strictes », insiste Philippe Tormen, en soulignant que dans ce cas plus aucun club corse ne pourrait plus accéder à la N2 chez les féminines. « De plus, il a été voté une motion à l’AG 2023 qui dit que tant qu’il y a un club corse dans une division, il ne pourra pas y en avoir un second. Cela veut dire qu’il sera très difficile de motiver les filles à jouer à handball, car il n’y a pas d’espoir d’évoluer à un haut niveau, si ce n’est au sein du Handball Ajaccio Club (HAC). C’est un peu de la discrimination car la Corse est la seule région à avoir cette particularité », s’agace-t-il.
Comme il l’avait annoncé au début de l’été, le HPA a donc déposé un recours pour espérer pouvoir rejoindre la Nationale 2 auprès de la Commission Réclamations et Litiges (CRL). Mais par une décision en date du 1eraoût cette dernière a souhaité se dessaisir du dossier. « La CRL dit qu’elle n’a pas le pouvoir de demander notre intégration à la COC. Mais cette décision a été prise à la majorité et non à l’unanimité et il a été relevé que le HPA fait un travail formidable sur le secteur féminin. Nous avons donc lancé un appel pour avoir une nouvelle date d’audience et j’espère que nous arriverons à persuader le nouveau jury », indique le président du club en ajoutant qu’en cas de nouveau refus il ira au Conseil d’administration du Comité national olympique et sportif français (CNOSF).
Cependant le temps presse car en cas de poule à 13, le championnat de N2 doit reprendre le 2 septembre prochain, date à laquelle décision devra être donc être rendue pour que le HPA puisse y être intégré. Le club doit aussi jongler avec les pré-contrats établis avec les joueuses qui pourraient être remis en question s’il ne pouvait rejoindre la N2. Ainsi, même si Philippe Tormen veut croire que le HPA aura gain de cause, il dévoile que dans l’attente des décisions qui seront prises administrativement par le jury d’appel des décisions difficiles devront être prises dans les prochains jours. « Cela aura pour but de limiter les conséquences si on vient à perdre », souffle Philippe Tormen.