(Archives CNI)
L’alerte est aussitôt retransmise au CROSS (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) Méditerranée. Le CROSS mobilise une embarcation semi-rigide des Sapeurs-pompiers, la vedette des bénévoles de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Palavas et coordonne des patrouilles terrestres avec la Gendarmerie.
L’hélicoptère Dragon 34 de la Sécurité civile est également mobilisé avec ses plongeurs pour des recherches aériennes.
Dans la soirée, les sauveteurs bénévoles de la SNSM récupèrent une voile et sa barre de traction durant leurs investigations. La vedette de la station SNSM de la Grande Motte ainsi que la vedette côtière « Hérault » de la Gendarmerie maritime viennent renforcer le dispositif d’intervention nautique.
Le dispositif maintenu toute la nuit
Le dispositif maintenu toute la nuit
A minuit, l’hélicoptère Dauphin de service public de la Marine nationale relève l’hélicoptère de la Sécurité civile sur zone. Le CROSS maintient toute la nuit un dispositif de recherche nautique.
A 6h45 jeudi matin, un avion Falcon 50 de la Marine nationale assure la relève de l’ensemble du dispositif de recherche et de sauvetage sur la zone.
A 9h30, les opérations de recherche côtière, nautique et aérienne coordonnées par le CROSS MED n’ont pas permis de retrouver le Kitesurfeur signalé en difficulté. Faute d’élément nouveau et d’inquiétude signalée, les opérations de recherches et de sauvetage sont arrêtées.
Le Kitesurfeur a pu rejoindre la côte par ses propres moyens
A 10h30, dans le cadre de ses investigations, le CROSS apprend que le Kitesurfeur a pu rejoindre la côte par ses propres moyens avant de signaler sa situation sur le répondeur du téléphone mobile et la messagerie de la capitainerie la plus proche mais fermée.
La préfecture maritime rappelle la nécessité de transmettre systématiquement ce type d'information vers la permanence d'une Gendarmerie, d'un centre opérationnel d'incendie et de secours ou du CROSS MED.
Cette information pourra ainsi être traitée plus efficacement sur le plan opérationnel pour éviter le cas échéant la mobilisation de moyens publics coûteux et la prise de risques inutiles par les sauveteurs.