Le chemin parcouru a été long. Aujourd'hui le PADDUC en est à sa dernière phase, le schéma d'aménagement territorial, et les élus ont répondu présents au séminaire de présentation du projet ainsi finalisé. C'est évidemment Maria Giudicelli qui a ouvert le ban en rappelant les objectifs de ce projet monumental. Un projet de société par les Corses, pour la Corse. Cette démarche, débutée en 2010, avec les assises du foncier, en est aujourd'hui à son stade de finalisation. Si le Plan d'Aménagement et de Développement Durable a été adopté le 31 janvier 2014, c'est à la fin du mois d'octobre que sera soumis aux votes des élus de l'Assemblée de Corse le Schéma d'Aménagement Territorial. Il s'agit, après l'élaboration du PADD, de mettre à éxécution ses orientations, à savoir concilier préservation et développement en clarifiant les règles du jeu.
Pour Maria Giudicelli, l'absence de PADDUC reviendrait à vouer le territoire Corse à la résidence ou au commerce sans ambition. L'Industrie représente aujourd'hui 5.1% du P.I.B, l'ambition du PADDUC est de le porter à 8-9% en soutenant les actions à forts potentiels, comme celle de Corse Composite Aeronautique qui s'est illustré encore récemment."
Pour Maria Giudicelli, l'absence de PADDUC reviendrait à vouer le territoire Corse à la résidence ou au commerce sans ambition. L'Industrie représente aujourd'hui 5.1% du P.I.B, l'ambition du PADDUC est de le porter à 8-9% en soutenant les actions à forts potentiels, comme celle de Corse Composite Aeronautique qui s'est illustré encore récemment."
Un projet salué mais...
Des cartes ont été présentées, au 1/50000ème et le projet a été détaillé dans son objectif de rendre l'économie productive et d'orienter le développement vers une plus grande autonomie alimentaire. Une cartographie détaillée qui a pour ambition de guider les collectivités dans l'aménagement du territoire pour une meilleure gestion et occupation de l'espace. Pour autant, le PADDUC n'est pas un PLU et les maires conservent leur liberté.
C'est Nicolas Alfonsi qui ouvre les critiques, se demandant qu'est ce qui finalement va changer, pose la question des modalités d'application, et accusant Maria Giudicelli d'avoir créé ce projet sous influence occulte...
Maria Giudicelli s'en défend clairement . Tout a été pensé dans ce projet, par une équipe objective et compétente qui a élaboré ce projet pour le bien commun au-delà des clivages politiques." Le propos est pourtant clair, les suspicions et réticences sont bien là de part et d'autres. Joselyne Mattei-Fazi, considère, quant à elle, le PADDUC comme un frein, alors que Jean-Marc Venturi, qui salue l'initiative des 10 5000 hectares a vocation agricole identifié et protégé, s'inquiète de savoir si il y aura une incitation à exploiter les territoires non exploités. Pour Maria Giudicelli, la réponse est claire, oui, il y aura une incitation à utiliser ces terres, en proposant au propriétaire de les louer, et en taxant ceux qui refuseraient de la faire.
Autre intervention, celle de Patrick Tomasi, avocat de l'association "Loi Littoral" qui, après avoir salué la philosophie du PADDUC, s'inquiète des changements au fil des réunions avec moins de protection de certaines ZNIEFF1. Inquiétude aussi sur le fait que ce projet ne sécurise pas pour autant le PLU, ce qui ne rend pas les procédures devant le TA plus facile. Pour Paul Giacobbi, il s'agit d'une vision erronée des choses, et certaines ZNIEFF1 se trouveraient diminuer du simple fait qu'à leur création elles aient été établi à l'emporte-pièce.
C'est Nicolas Alfonsi qui ouvre les critiques, se demandant qu'est ce qui finalement va changer, pose la question des modalités d'application, et accusant Maria Giudicelli d'avoir créé ce projet sous influence occulte...
Maria Giudicelli s'en défend clairement . Tout a été pensé dans ce projet, par une équipe objective et compétente qui a élaboré ce projet pour le bien commun au-delà des clivages politiques." Le propos est pourtant clair, les suspicions et réticences sont bien là de part et d'autres. Joselyne Mattei-Fazi, considère, quant à elle, le PADDUC comme un frein, alors que Jean-Marc Venturi, qui salue l'initiative des 10 5000 hectares a vocation agricole identifié et protégé, s'inquiète de savoir si il y aura une incitation à exploiter les territoires non exploités. Pour Maria Giudicelli, la réponse est claire, oui, il y aura une incitation à utiliser ces terres, en proposant au propriétaire de les louer, et en taxant ceux qui refuseraient de la faire.
Autre intervention, celle de Patrick Tomasi, avocat de l'association "Loi Littoral" qui, après avoir salué la philosophie du PADDUC, s'inquiète des changements au fil des réunions avec moins de protection de certaines ZNIEFF1. Inquiétude aussi sur le fait que ce projet ne sécurise pas pour autant le PLU, ce qui ne rend pas les procédures devant le TA plus facile. Pour Paul Giacobbi, il s'agit d'une vision erronée des choses, et certaines ZNIEFF1 se trouveraient diminuer du simple fait qu'à leur création elles aient été établi à l'emporte-pièce.
Mettre tout le monde d'accord
Au final pas de grandes surprises à la présentation du projet, avec une gauche qui salue l'initiative dans l'ensemble, une droite sceptique et des associations pour l'environnement sur la défensive. Un projet qui aura du mal à mettre tout le monde d'accord qui représente pourtant une nécessité au vu des situations de blocage de certains PLU.
A la fin du mois d'octobre 2014, le schéma d'aménagement territorial sera soumis au vote des élus de l'Assemblée de Corse. Il s'agit de la transcription dans l'espace des orientations du PADD : organisation spatiale des activités, des emplois, des équipements, pour mettre le projet de développement à exécution.
Les maires et différents élus ont donc été invités a faire toutes leurs suggestions avant la présentation du projet finalisé, mais qui reste ouvert aux modifications éventuelles pour essayer de mettre tout le monde d'accord, devant l'Assemblée de Corse à la fin du mois d'octobre 2014.
A la fin du mois d'octobre 2014, le schéma d'aménagement territorial sera soumis au vote des élus de l'Assemblée de Corse. Il s'agit de la transcription dans l'espace des orientations du PADD : organisation spatiale des activités, des emplois, des équipements, pour mettre le projet de développement à exécution.
Les maires et différents élus ont donc été invités a faire toutes leurs suggestions avant la présentation du projet finalisé, mais qui reste ouvert aux modifications éventuelles pour essayer de mettre tout le monde d'accord, devant l'Assemblée de Corse à la fin du mois d'octobre 2014.