La frappe victorieuse de Saivet (Iconsport)
"On va passer à autre chose" disait vendredi matin Frédéric Hantz à l'heure de la conférence d'avant match. Certes Bordeaux c'est vraiment autre chose que Nantes ou Valenciennes. Mais c'est aussi triste que son entraîneur. Les individualités ne manquent pas en Gironde, mais on cherche en vain le brio.
Et s'il n'y avait cette superbe frappe de Saivet nous nous serions, sans doute comme vous, singulièrement ennuyé devant notre poste de télévision.
Parce que si Bordeaux n'a pas brillé le Sporting n'a pas été pour sa part bien étincelant.
Il est vrai que Hantz avait pris le parti de garder ses arrières lui qui avait laissé sur le banc Ilan, Keserü, Raspentino et Khazri.
L'objectif était bien sûr de ne pas prendre de but mais si dans le jeu cela ne s'est jamais produit, il y eut ce coup de pied arrêté de Saivet qui aura suffi à faire la différence.
Mais au-delà du résultat il y a ce constat que Hantz ne conteste pas : son équipe en reconstruction est encore en chantier.
On en a eu la preuve tout au long de la première période au cours de laquelle le Sporting a laissé le champ libre à l'adversaire. Normal dès lors, dans ces conditions, que la possession de la balle, qui avait été une affaire bastiaise au cours des deux premières journées de compétition, ait cette fois changé de camp.
Pas étonnant, non plus, qu'à la pause par exemple le Sporting n'ait pas mis à son actif le moindre tir cadré. Il est vrai que les ingrédients n'étaient là pour pouvoir espérer faire mieux. Ç'aurait pû être même pire sans les deux interventions décisives de Mikaël Landreau face à Obraniak (3e et 37e).
La seconde période débuta comme s'acheva la première avec toujours Bordeaux maître du ballon. Et des bastiais qui avaient toujours autant de mal à ressortir le ballon et à se projeter vers l'avant.
Cela ne pouvait plus durer ainsi.
En tout cas Julian Palmieri qui fut le meilleur… attaquant bastiais sonna le signal de la révolte avec ce superbe centre du gauche que Yatabaré expédia sur le petit filet de Carasso. Puis ce fut encore Palmieri qui, après un centre de Yatabaré, obligeait Carasso à s'employer. Puis Sablé qui écrasa trop sa frappe. C'était la preuve qu'avec un peu plus d'audace le Sporting aurait pu inquiéter un peu plus cette équipe bordelaise sans génie.
Les partenaires de Landreau, qui s'en alla lui même tenter de décrocher l'égalisation en fin de match, l'avaient enfin compris. Dès lors le SCB joua plus souvent dans le camp adverse et causa maints tracas à ces Girondins mais il ne put jamais rattrapper le temps perdu.
La victoire resta donc bordelaise.
On attend à présent un Sporting plus audacieux face à Toulouse.
Et s'il n'y avait cette superbe frappe de Saivet nous nous serions, sans doute comme vous, singulièrement ennuyé devant notre poste de télévision.
Parce que si Bordeaux n'a pas brillé le Sporting n'a pas été pour sa part bien étincelant.
Il est vrai que Hantz avait pris le parti de garder ses arrières lui qui avait laissé sur le banc Ilan, Keserü, Raspentino et Khazri.
L'objectif était bien sûr de ne pas prendre de but mais si dans le jeu cela ne s'est jamais produit, il y eut ce coup de pied arrêté de Saivet qui aura suffi à faire la différence.
Mais au-delà du résultat il y a ce constat que Hantz ne conteste pas : son équipe en reconstruction est encore en chantier.
On en a eu la preuve tout au long de la première période au cours de laquelle le Sporting a laissé le champ libre à l'adversaire. Normal dès lors, dans ces conditions, que la possession de la balle, qui avait été une affaire bastiaise au cours des deux premières journées de compétition, ait cette fois changé de camp.
Pas étonnant, non plus, qu'à la pause par exemple le Sporting n'ait pas mis à son actif le moindre tir cadré. Il est vrai que les ingrédients n'étaient là pour pouvoir espérer faire mieux. Ç'aurait pû être même pire sans les deux interventions décisives de Mikaël Landreau face à Obraniak (3e et 37e).
La seconde période débuta comme s'acheva la première avec toujours Bordeaux maître du ballon. Et des bastiais qui avaient toujours autant de mal à ressortir le ballon et à se projeter vers l'avant.
Cela ne pouvait plus durer ainsi.
En tout cas Julian Palmieri qui fut le meilleur… attaquant bastiais sonna le signal de la révolte avec ce superbe centre du gauche que Yatabaré expédia sur le petit filet de Carasso. Puis ce fut encore Palmieri qui, après un centre de Yatabaré, obligeait Carasso à s'employer. Puis Sablé qui écrasa trop sa frappe. C'était la preuve qu'avec un peu plus d'audace le Sporting aurait pu inquiéter un peu plus cette équipe bordelaise sans génie.
Les partenaires de Landreau, qui s'en alla lui même tenter de décrocher l'égalisation en fin de match, l'avaient enfin compris. Dès lors le SCB joua plus souvent dans le camp adverse et causa maints tracas à ces Girondins mais il ne put jamais rattrapper le temps perdu.
La victoire resta donc bordelaise.
On attend à présent un Sporting plus audacieux face à Toulouse.
A Bordeaux
Girondins de Bordeaux : 1 SCB : 0 (1-0)
But : Saivet (32e)
Arbitre : M Bien
15 240 spectateurs
Avertissements : Henrique (53e) à Bordeaux, Palmieri (53e), Yatabaré (89e)
Bordeaux :
Carasso, Mariano, Henrique, Sané, Poundjé, Obraniak, Bigoyo Poko, Plasil puis Faubert (78e), Maurice-Belay puis NGuemo (78e), Diabaté, Saivet. (Nguemo, Sacko,Rolan, Faubert, Orban, Bréchet, Jug).
SCB :
Landreau, Diakité, Squillaci, Modesto, Harek, Palmieri, Cahuzac puis Khazri (82e), Sablé, Yatabaré, Ba puis Ilan (35e), Bruno puis Keserü (69e) (Vincensini, Romaric, Keserü; Khazri; Raspentino, Cioni)
Girondins de Bordeaux : 1 SCB : 0 (1-0)
But : Saivet (32e)
Arbitre : M Bien
15 240 spectateurs
Avertissements : Henrique (53e) à Bordeaux, Palmieri (53e), Yatabaré (89e)
Bordeaux :
Carasso, Mariano, Henrique, Sané, Poundjé, Obraniak, Bigoyo Poko, Plasil puis Faubert (78e), Maurice-Belay puis NGuemo (78e), Diabaté, Saivet. (Nguemo, Sacko,Rolan, Faubert, Orban, Bréchet, Jug).
SCB :
Landreau, Diakité, Squillaci, Modesto, Harek, Palmieri, Cahuzac puis Khazri (82e), Sablé, Yatabaré, Ba puis Ilan (35e), Bruno puis Keserü (69e) (Vincensini, Romaric, Keserü; Khazri; Raspentino, Cioni)
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