Le Sporting ne tient pas la distance face à Reims

Deux équipes en forme, qui restent chacune sur un succès en championnat et une qualification en 8e de finale de la Coupe de la Ligue, voilà qui augurait d'un match serré samedi soir à Reims. Ouvert aussi.  Qui a démarré sous les meilleurs auspices pour les bastiais avec cette première frappe cadrée d'Ilan. Mais vous l'avez vu si les opportunités ne manquèrent pas, elles ne furent jamais suivies d'effet. Et quand le premier quart d'heure passé, le Stade de Reims entreprit d'appuyer sur l'accélérateur, le "bleu" de Bastia eut du mal à suivre la cadence. Et à tenir la distance.
Ainsi forts de leur ascendant, les Rémois de Fournier ne tardèrent guère à mettre la main sur le match et la pression sur des Bastiais qui ne pouvaient pas faire autre chose que subir. 
Seul Landreau et tout son talent permirent au Sporting de plier mais de ne pas rompre. Mais à l'extérieur le SCB, on le sait, est bien plus chêne que roseau.
Une fois, deux fois, trois Landreau retarda l'échéance jusqu'à la 24e minute et le but de De Preville.
Vous avez vu comment Fortes a débordé sur le côté gauche puis a repiqué dans l'axe, fixé la défense corse et mis en retrait pour de De Preville. Un frappe sans contrôle du droit  et Landreau, qui s'est plaint de la position de Ayité, était battu.
Le SCB  tenta bien alors de réagir mais ni Ilan, ni Khazri ne pouvaient inverser la tendance.
Les Rémois, dopés aux victoires - et quelles victoires- depuis deux semaines poursuivaient de plus belle et à force de pousser, allaient logiquement aggraver la marque avec ce pénalty de Krychowiak.
A la pause Hantz pouvait justement se gratter la tête et réfléchir à la solution qui permettrait à son équipe de faire face à ses problèmes….
On crut qu'il l'avait trouvée quand Romaric, qui sauta aussi haut qu'un deuxième ligne de rugby, remettait de la tête un peu dans le match ce Sporting qui s'attendait sans doute à un match difficile mais pas à être bousculé de la sorte. Keserü, casqué lui comme un pilier, y allait, son tour d'une frappe lourde, Mais bien vite Oniangué profitait d'une mésentente entre Landreau et Squillaci pour redonner des ailes aux Rémois.
La suite ?
Inutile de vous la conter.
Le Sporting complètement sonné et surtout hors sujet - Romaric parlait encore d'état d'esprit à trouver à l'extérieur - buvait le calice jusqu'à la lie malgré l'entrée en jeu de Krasic et Maoulida…
Après les 4 buts encaissés à Paris, ces 4 autres concédés à Reims font bien désordre aujourd'hui sur la feuille de route du Sporting.
Il est important, désormais, d'effacer cette mauvaise ligne au plus tôt, même si, mince consolation, l'on aura apprécié cette ultime frappe de Whabi Khazri qui ramenait le score à de plus justes proportions.

Stade Auguste-Delaune
Satde de Reims : 4 SC Bastia : 2  (2-0)
Buts pour le Stade de Reims : De Preville (24e), Krychowiak (43e sur penalty), Oniangué (49e), Atar (80e)
Pour le SCB : Romaric (47e), Khazri (90+3)
Arbitre : M Turpin
Avertissements : Kahzri (88e) au SCB,  Courtet (88e)à Reims
Reims :
Agassa, Signorino, Tacalfred (cap), Mandi, Weber, Krychowiak, Devaux puis Albaeak (77e), Oniangue, Fortes puis Atar (67e), De Préville puis Courtet (84e), Ayité. Remplaçants : Placide, Fofana, Glombard, Atar, Albaek, Ca, Courtet. Entraîneur : Hubert Fournier.
SC Bastia :
Landreau, Squillaci, Modesto (cap), Cioni puis Diakite (84e), N'Dri, Khazri, Plamieri, Sable par Krasic (62e), Keseru puis Maoulida (65e), Boudebouz, Araujo. Remplaçants : Leca, Diakité, Krasic, Genest, Raspentino, Ba, Maoulida. Entraîneur : Frédéric Hantz