L'ambiance
Faut-il vous la décrire ? En bleu et blanc, bien sûr. Avec à l'appui chants et drapeaux : près de 15 000, brandis comme aux plus beaux jours de la gloire bastiaise, au-dessus d'autant de têtes. Avec un tel soutien derrière soi et ce tifo immense déployé sur toute la tribune sud - "Quand'omu alza a bandera, ghje tutt'un populu chi spera... vittoria ! (Quand on lève le drapeau, c'est un tout le peuple qui espère la... victoire !- peut-on seulement décevoir ?
Le fait
Elie Baup et l'OM sont restés insensibles à l'appel de Frédéric Hantz, souhaitant, comme il l'avait fait la saison dernière face à Lille où il venait d'être transférer, que Florian Thauvin ne soit pas aligné face au Sporting. Appel vain donc puisque l'ancien bastiais portait le maillot blanc avec le numéro 14. Un numéro que n'a vraiment pas apprécie Furiani, bien ingrat en fin de compte pour un garçon qui a tant donné sous le maillot bleu.
Le raté
La minute de silence observée à la mémoire du regretté Pierre-Marie Ferrarini disparu tragiquement il ya quelques jours route de Ville. Ordonnée par l'arbitre et obeservée par les 22 acteurs elle ne fut pas malheureusement pas entendue par plus de la moité du stade, parce que tout simplement on avait oublié de l'annoncer. Mais l'essentiel est que Furiani ait eu une pensée pour lui le jour où on le portait en terre.
Le match
Le Sporting n'a pas musardé. Moins de cinq minutes après le coup d'envoi il s'est montré menaçant devant la cage de Mandanda. Sur la première envolée de Krasic, Fanni détournait en corner la reprise de la tête de Khazri qui avait frappé le montant droit marseillais. Puis sur une percée de Keserü sur le côté gauche Mandanda se trouvait à point nommé pour capter la belle reprise de la tête de Squillaci. Quand l'on vous disait que jouer devant 15 000 spectateurs ça donne des ailes !
La réplique marseillaise ?
Ele vint sous la forme d'une échappée de Thauvin sur le côté gauche. L'ancien bastiais sollicité par Valbuena feintait à droite puis s'en allait à gauche pour centrer au second poteau. Fort heureusement André Ayew ne trouvait que le petit filet de Landreau !
La suite de la première période ?
Ce fut une susccession de coups-francs. Mais ni Keserü, ni Valbuena et pas davantage Khazri, qui plaça le ballon dans les bras de Mandanda, ne toouvèrent la bonne formule pour ouvrir la marque.
Et si en fin de période le monta un peu entre Thauvin et Diakité et si Valbuena se rerouva les quatre fers en l'air contre un panneau publicitaire; les buteurs étaient restés muets au cours de la première période.
A la reprise, après deux précieuses sorties au pied de Landreau, Krasic mit la surmultipliée sur le côté droit, Khazri tentait la reprise volée dans les 18 mètres sans succès et derrière Romaric, du pied gauche, n'était pas plus heureux.
Dans le camp opposé, c'était Fethi Harek qui donnait des sueurs froides à ses partenaires et sans Squillaci, qui se trouva au bon endroit - sur sa ligne - devant Landreau pour écarter le danger, le Sporting aurait pu payer cash cette erreur.
A l'approche de la dernière demi-heure de jeu, la victoire avait du mal à choisir son camp en tout cas les équipes ne se faisaient aucune concession, même si sur la fin de match l'OM tenait mieux le ballon que le Sporting contraint à céder du terrain à son adversaire.
Modesto, Squilacci et Landreau durent, dès lors s'employer, bien plus qu'ils ne l'avaient fait durant tout le match pour ne pas perdre le bénéfice du bon comportement d'ensemble de leur équipe jusque-là.
L'arbitre
Deux avertissements contre des bastiais et puis c'est tout. Etonnant M. Duhamel. On a craint un moment qu'il ne siffle en fin de match une faute contre Modesto pour avoir mis sa jambe en barrage devant Jordan Ayew. Mais lui, qui par le passé n'a jamais rien laissé passé au Sporting est resté, justement, de marbre alors que le Marseillais simulait le pénalty !
Bravo.
Le Sporting
Le Sporting n'a pas gagné. Et après ? Il est vrai que trois points supplémentaires lui auraient fait le plus grand bien, mais le match qu'il a livré samedi, face à un adversaire qui n'était quand même pas le premier venu, est de nature à rassérénerer tous ceux qui s'interrogent, déjà, sur ses nouvelles possibilités.
Ce Sporting là, avec ses "vétérans" Landreau, Squillaci et Modesto, ses valeurs sûres comme Khazri et Harek l'extraordinaire soif de ballon de Kasric, le talentd e Diakité et la "présence" de Romaric peut, en effet, voir venir.
Et quand Frédéric Hantz dit qu'il faudra attendre la fin du mois d'Octobre, qu'il considère comme la fin de la période de préparation, pour mieux jauger des capacités de son équipe, nous pensons qu'il a tort.
En tout cas sur cette partie, même face à un OM qui sortait d'un match douloureux de la Ligues des champions, il a donné de belles raisons d'espérer à tout "le peuple bleu" uni, samedi, derrière lui.
L'adversaire
L'OM dans le sillage des grands du championnat : on a eu du mal à s'en persuader à Furiani. L'ensemble est certes costaud et il ne manque pas de talent mais quand l'on a l'ambition d'aller au plus haut-niveau, la démonstration, solide certes, faite au stade Armand-Cesari n'est pas de celles qui a dû soulever des vagues d'enthousiasme du côté du Vélodrome.
Il où est ton brio Marseille?
Le bilan
Un point, mais ce n'est pas tout. Le Sporting n'a sans doute pas bonifié sa position au classement mais il a quand même engrangé, et avant d'aller, mercredi, sur le rocher monégasque, ce match nul a permis à Yannick Cahuzac et ses partenaires de capitaliser de la confiance. Et l'on sait que cela est aussi important que des points !
Faut-il vous la décrire ? En bleu et blanc, bien sûr. Avec à l'appui chants et drapeaux : près de 15 000, brandis comme aux plus beaux jours de la gloire bastiaise, au-dessus d'autant de têtes. Avec un tel soutien derrière soi et ce tifo immense déployé sur toute la tribune sud - "Quand'omu alza a bandera, ghje tutt'un populu chi spera... vittoria ! (Quand on lève le drapeau, c'est un tout le peuple qui espère la... victoire !- peut-on seulement décevoir ?
Le fait
Elie Baup et l'OM sont restés insensibles à l'appel de Frédéric Hantz, souhaitant, comme il l'avait fait la saison dernière face à Lille où il venait d'être transférer, que Florian Thauvin ne soit pas aligné face au Sporting. Appel vain donc puisque l'ancien bastiais portait le maillot blanc avec le numéro 14. Un numéro que n'a vraiment pas apprécie Furiani, bien ingrat en fin de compte pour un garçon qui a tant donné sous le maillot bleu.
Le raté
La minute de silence observée à la mémoire du regretté Pierre-Marie Ferrarini disparu tragiquement il ya quelques jours route de Ville. Ordonnée par l'arbitre et obeservée par les 22 acteurs elle ne fut pas malheureusement pas entendue par plus de la moité du stade, parce que tout simplement on avait oublié de l'annoncer. Mais l'essentiel est que Furiani ait eu une pensée pour lui le jour où on le portait en terre.
Le match
Le Sporting n'a pas musardé. Moins de cinq minutes après le coup d'envoi il s'est montré menaçant devant la cage de Mandanda. Sur la première envolée de Krasic, Fanni détournait en corner la reprise de la tête de Khazri qui avait frappé le montant droit marseillais. Puis sur une percée de Keserü sur le côté gauche Mandanda se trouvait à point nommé pour capter la belle reprise de la tête de Squillaci. Quand l'on vous disait que jouer devant 15 000 spectateurs ça donne des ailes !
La réplique marseillaise ?
Ele vint sous la forme d'une échappée de Thauvin sur le côté gauche. L'ancien bastiais sollicité par Valbuena feintait à droite puis s'en allait à gauche pour centrer au second poteau. Fort heureusement André Ayew ne trouvait que le petit filet de Landreau !
La suite de la première période ?
Ce fut une susccession de coups-francs. Mais ni Keserü, ni Valbuena et pas davantage Khazri, qui plaça le ballon dans les bras de Mandanda, ne toouvèrent la bonne formule pour ouvrir la marque.
Et si en fin de période le monta un peu entre Thauvin et Diakité et si Valbuena se rerouva les quatre fers en l'air contre un panneau publicitaire; les buteurs étaient restés muets au cours de la première période.
A la reprise, après deux précieuses sorties au pied de Landreau, Krasic mit la surmultipliée sur le côté droit, Khazri tentait la reprise volée dans les 18 mètres sans succès et derrière Romaric, du pied gauche, n'était pas plus heureux.
Dans le camp opposé, c'était Fethi Harek qui donnait des sueurs froides à ses partenaires et sans Squillaci, qui se trouva au bon endroit - sur sa ligne - devant Landreau pour écarter le danger, le Sporting aurait pu payer cash cette erreur.
A l'approche de la dernière demi-heure de jeu, la victoire avait du mal à choisir son camp en tout cas les équipes ne se faisaient aucune concession, même si sur la fin de match l'OM tenait mieux le ballon que le Sporting contraint à céder du terrain à son adversaire.
Modesto, Squilacci et Landreau durent, dès lors s'employer, bien plus qu'ils ne l'avaient fait durant tout le match pour ne pas perdre le bénéfice du bon comportement d'ensemble de leur équipe jusque-là.
L'arbitre
Deux avertissements contre des bastiais et puis c'est tout. Etonnant M. Duhamel. On a craint un moment qu'il ne siffle en fin de match une faute contre Modesto pour avoir mis sa jambe en barrage devant Jordan Ayew. Mais lui, qui par le passé n'a jamais rien laissé passé au Sporting est resté, justement, de marbre alors que le Marseillais simulait le pénalty !
Bravo.
Le Sporting
Le Sporting n'a pas gagné. Et après ? Il est vrai que trois points supplémentaires lui auraient fait le plus grand bien, mais le match qu'il a livré samedi, face à un adversaire qui n'était quand même pas le premier venu, est de nature à rassérénerer tous ceux qui s'interrogent, déjà, sur ses nouvelles possibilités.
Ce Sporting là, avec ses "vétérans" Landreau, Squillaci et Modesto, ses valeurs sûres comme Khazri et Harek l'extraordinaire soif de ballon de Kasric, le talentd e Diakité et la "présence" de Romaric peut, en effet, voir venir.
Et quand Frédéric Hantz dit qu'il faudra attendre la fin du mois d'Octobre, qu'il considère comme la fin de la période de préparation, pour mieux jauger des capacités de son équipe, nous pensons qu'il a tort.
En tout cas sur cette partie, même face à un OM qui sortait d'un match douloureux de la Ligues des champions, il a donné de belles raisons d'espérer à tout "le peuple bleu" uni, samedi, derrière lui.
L'adversaire
L'OM dans le sillage des grands du championnat : on a eu du mal à s'en persuader à Furiani. L'ensemble est certes costaud et il ne manque pas de talent mais quand l'on a l'ambition d'aller au plus haut-niveau, la démonstration, solide certes, faite au stade Armand-Cesari n'est pas de celles qui a dû soulever des vagues d'enthousiasme du côté du Vélodrome.
Il où est ton brio Marseille?
Le bilan
Un point, mais ce n'est pas tout. Le Sporting n'a sans doute pas bonifié sa position au classement mais il a quand même engrangé, et avant d'aller, mercredi, sur le rocher monégasque, ce match nul a permis à Yannick Cahuzac et ses partenaires de capitaliser de la confiance. Et l'on sait que cela est aussi important que des points !
La fiche technique
Stade Armand-Cesari
SCB : 0 OM : 0
Avertissements :Cahuzac (78e) Squillaci (85e) au SCB.
Arbitre : M. Duhamel
Spectateurs : 14 966
SCB :
Landreau, Diakité, Squillaci, Modesto, Harek, Cahuzac, Romaric, Ilan puis Boudebouz (66e), Khazri, Krasic puis Barbato (78e) Keseru (Leca, Cioni, Genest, Sable, Bruno)
OM :
Mandanda, NDoubena, Mendes, Morel puis Mendy (58e), Fanni, Cheyrou, Thauvin puis Khalifa (68e), Romao, Valbuena, J. Ayew puis Gignac (79e), A. Ayew (Samba, Diawara, Leina, Mario, Wanga)
SCB : 0 OM : 0
Avertissements :Cahuzac (78e) Squillaci (85e) au SCB.
Arbitre : M. Duhamel
Spectateurs : 14 966
SCB :
Landreau, Diakité, Squillaci, Modesto, Harek, Cahuzac, Romaric, Ilan puis Boudebouz (66e), Khazri, Krasic puis Barbato (78e) Keseru (Leca, Cioni, Genest, Sable, Bruno)
OM :
Mandanda, NDoubena, Mendes, Morel puis Mendy (58e), Fanni, Cheyrou, Thauvin puis Khalifa (68e), Romao, Valbuena, J. Ayew puis Gignac (79e), A. Ayew (Samba, Diawara, Leina, Mario, Wanga)