Mouvement national
Le Nouveau Théâtre CDN de Montreuil, le Cirque Jules Verne d’Amiens, le cinéma François Truffaut de Chilly Mazarin et même le Théâtre du Grand Marché-La Fabrik à Saint-Denis de La Réunion sont autant de lieux de culture aujourd’hui occupés en France, le plus souvent par des intermittents du spectacle. L’objectif de cette action de grande envergure est de dénoncer les ravages causés par les décisions gouvernementales de ne pas ouvrir ces espaces de culture alors même que les études prouvent que l’on a moins de chance d’attraper la Covid dans une salle de cinéma que dans une rame de métro ou une école.
Ce mouvement, parti de l’Odéon-Théâtre de l’Europe à Paris, premier lieu occupé le 4 mars dernier, est aujourd’hui suivi par plus de soixante autres. Des occupations plus ou moins acceptées par les directions, parfois symbolisées par une simple banderole, et menées par des étudiants et des précaires protestant contre la politique culturelle et sociale du gouvernement.
Bientôt en Corse ?
Ces jeunes et moins jeunes ont même dans certains endroits créer des ponts avec des ouvriers, des restaurateurs ou des soignants. Un ensemble de mécontents bien décidés à ne pas baisser les bras devant ces décisions gouvernementales incohérentes.
Si des voix se sont élevées sur l’île pour participer à ce mouvement, même de façon symbolique, elles n’ont, pour le moment, pas été entendue.
Le metteur en scène Noël Casale, déjà présent au côté du monde culturel insulaire en colère en décembre dernier (lire ici) propose de se rassembler au Centre Culturel Una Volta dès lundi prochain, le 29 mars, de 10 à 14h.
Le début d’un mouvement en Corse ?