Le Collectif La Corse dit Stop aux cirques avec animaux rappelle qu'un arrêté avait été pris en mars 2011 laissant le temps aux circaciens de se mettre aux normes. Celles-ci ne sont toujours pas mises en place : obligation de mise en retraite des animaux inaptes et âgés (Lechmee venue en Corse en 2017), cage de détente absente...
Les circaciens continuent en tout impunité de s'installer dans les communes sans autorisation. Des communes qui sous couvert d installation sur des espaces privés ne se sentent pas concernées. Leur responsabilité est néanmoins directement engagée, comme la loi le prévoit.
Il s'agit d ERP (Etablissement recevant du public), que ce soit sur un espace privé ou public. Aussi, des cirques n'hésitent pas à louer leurs animaux pour des soirées privées ou vendre des fauves (3 bébés tigres ont ainsi été saisis depuis début 2018 par 30 millions d'amis dans des conditions plus ou moins scabreuses)
L insularité rajoute un problème spécifique lié à l'absence de contrôle à l 'embarquement sur le continent. Pour des raisons strictement sanitaires tout animal, qui embarque, doit avoir un suivi vétérinaire, être à jour de ses vaccins afin de ne pas contaminer la faune locale ce qui aurait des conséquence désastreuses sur notre île. Nous déplorons ce fait qui aurait permis de stopper le cirque actuellement sur l île.
Il y a urgence à légiférer en particulier en interdisant toute reproduction dans les cirques permettant à ceux-ci d'amorcer une transition vers des spectacles sans animaux. Des sanctuaires se créent afin d'anticiper ce mouvement devenu mondial. Tout récemment le Portugal s est rangé dans la liste déjà longue des pays européens interdisant les cirques avec animaux. Bilbao, région espagnole a rejoint la Catalogne région pionnière pour cette cause.
Rappelons aussi que Michel Castellani , lui aussi, déposé une proposition de loi à l'Assemblée Nationale pour l'interdiction de l utilisation des animaux vivants dans les établissements de spectacles itinérants en novembre 2017. (proposition N 421)
Le collectif remercie ses élus pour leur engagement et le signal fort envoyé au gouvernement pour une évolution positive de la question animale."