Rassemblés derrière une banderole portant toujours le même message "Pas de match le 5 Mai" et rassemblés autour de leur porte-paroles Lauda et Josepha Guidicelli et Didier Grassi les membres du collectif des victimes du 5-Mai ont rappelé "que dans quelques jours et comme tous les ans, le 23ème anniversaire de la catastrophe de Furiani, sera commémoré en Corse.
Le combat que mène le Collectif des Victimes du 5 mai 92 reste toujours d’actualité. Notre demande est toujours la même : respecter l’engagement qui avait été pris au lendemain de la tragédie, notamment par le Président de la République de l’époque, François Mitterand, pour que la date du 5 mai soit exclue des calendriers des compétitions nationales de football mais également que des commémorations soient organisées au niveau national."
Ce samedi à Paris il s'agissait donc avant SCB-PSG d'alerter une nouvelle fois l'opinion publique sur la démarche engagée par le collectif.
"En effet, cette rencontre de football qui va se jouer ce jour est organisée par la Ligue de Football Professionnel."
Mais et le collectif l'a répété"les instances du football ne veulent ni sacraliser le 5 mai comme une journée sans compétition nationale, ni même le commémorer annuellement. Pour elles, il s'agit d'une "affaire corso-corse" dont les responsabilités sont uniquement insulaires."
Pour Lauda et Josepha Guidicelli et Didier Grassi il était aussi important de rappeler "que les implications autour de cette catastrophe sont multiples : l'Etat, le constructeur de la tribune et, bien évidemment, les responsables sportifs locaux et nationaux....
A ce titre, certains représentants du football français de l’époque sont toujours aux commandes : Noël le Graët était à l'époque de la catastrophe le président de la Ligue Nationale de Football et Frédéric Thiriez, avocat de la FFF, notamment dans cette affaire. Nous avons bien compris, depuis le simulacre de comité de réflexion qui avait été mis en place sous la présidence de Jacques Vendroux, pour le 20ème anniversaire de la tragédie, que ces « conflits d’intérêts » ne permettraient pas de faire réellement aboutir notre démarche".
Le Collectif a encore souligné avec force que "toutes les propositions émises par ce comité de réflexion autour d’un véritable devoir de mémoire du football français ont été rejetées par le Comité Exécutif de la FFF.
Il est aujourd’hui parfaitement clair que tant que des changements n'interviendront pas dans les instances dirigeantes du foot français, les demandes légitimes du Collectif ne pourront aboutir. Les dérives du foot-fric ont plus de poids que le devoir de mémoire."
Pour notre part, nous continuons avec tous ceux qui nous soutiennent (population, élus, supporters, joueurs, clubs…), à dénoncer ce foot business qui a tué et blessé, il y a 23 ans… .
Puis les porte-paroles du collectif ont abordé l'aspect politique.
"A la suite à une rencontre fortuite entre Bastien Dumas, vice-président du Collectif et Patrick Kanner il y a environ un mois, nous avons obtenu une rencontre de 30 minutes le mardi 28 avril prochain à 15 heures au Ministère des Sports.
"Nous irons à ce rendez-vous déterminés, pour obtenir enfin, une position claire du gouvernement sur ce dossier' ont martelé en chœur les membres du collectif qui, au passage,n'ont pas manqué de rappeler que le président Hollande, alors en campagne électorale l'avait assuré, de vive voix, de son soutien.
Mais "en trois ans, nous avons changé des dizaines de fois d'interlocuteurs (ministres, directeurs de cabinet, conseillers…), des engagements ont été pris mais là aussi, rien n’a été tenu" a déploré le collectif.
A l'inverse le collectif a souligné le fait que "le gouvernement britannique a reconnu sa responsabilité dans la tragédie d'Hillsborough à travers une déclaration des forces de l'ordre (David Cameron s'était déjà excusé publiquement).
" Il serait temps que l'Etat français prenne également ses responsabilités en reconnaissant sa part d'implication dans la tragédie de Furiani. Les services de l'Etat n'ont pas conduit d'analyse précise des problèmes techniques, juridiques et de calendrier. Le Préfet s'étant plus préoccupé de la sécurité des deux ministres de l'époque Émile Zuccarelli et Bernard Tapie que de la sécurité de milliers de personnes.
La construction de cette tribune ne s'est pas faite dans les règles : "le soir du 5 mai, il n'y pas eu de fatalité ", "le 5 mai est un crime !".
Pour conclure, nous souhaitons enfin obtenir de véritables réponses à nos questions incluant la reconnaissance de la part de l'Etat de son implication dans cette tragédie. Ce qui n'a jamais été le cas depuis plus de vingt ans. Pas de match le 5 mai."
Le combat que mène le Collectif des Victimes du 5 mai 92 reste toujours d’actualité. Notre demande est toujours la même : respecter l’engagement qui avait été pris au lendemain de la tragédie, notamment par le Président de la République de l’époque, François Mitterand, pour que la date du 5 mai soit exclue des calendriers des compétitions nationales de football mais également que des commémorations soient organisées au niveau national."
Ce samedi à Paris il s'agissait donc avant SCB-PSG d'alerter une nouvelle fois l'opinion publique sur la démarche engagée par le collectif.
"En effet, cette rencontre de football qui va se jouer ce jour est organisée par la Ligue de Football Professionnel."
Mais et le collectif l'a répété"les instances du football ne veulent ni sacraliser le 5 mai comme une journée sans compétition nationale, ni même le commémorer annuellement. Pour elles, il s'agit d'une "affaire corso-corse" dont les responsabilités sont uniquement insulaires."
Pour Lauda et Josepha Guidicelli et Didier Grassi il était aussi important de rappeler "que les implications autour de cette catastrophe sont multiples : l'Etat, le constructeur de la tribune et, bien évidemment, les responsables sportifs locaux et nationaux....
A ce titre, certains représentants du football français de l’époque sont toujours aux commandes : Noël le Graët était à l'époque de la catastrophe le président de la Ligue Nationale de Football et Frédéric Thiriez, avocat de la FFF, notamment dans cette affaire. Nous avons bien compris, depuis le simulacre de comité de réflexion qui avait été mis en place sous la présidence de Jacques Vendroux, pour le 20ème anniversaire de la tragédie, que ces « conflits d’intérêts » ne permettraient pas de faire réellement aboutir notre démarche".
Le Collectif a encore souligné avec force que "toutes les propositions émises par ce comité de réflexion autour d’un véritable devoir de mémoire du football français ont été rejetées par le Comité Exécutif de la FFF.
Il est aujourd’hui parfaitement clair que tant que des changements n'interviendront pas dans les instances dirigeantes du foot français, les demandes légitimes du Collectif ne pourront aboutir. Les dérives du foot-fric ont plus de poids que le devoir de mémoire."
Pour notre part, nous continuons avec tous ceux qui nous soutiennent (population, élus, supporters, joueurs, clubs…), à dénoncer ce foot business qui a tué et blessé, il y a 23 ans… .
Puis les porte-paroles du collectif ont abordé l'aspect politique.
"A la suite à une rencontre fortuite entre Bastien Dumas, vice-président du Collectif et Patrick Kanner il y a environ un mois, nous avons obtenu une rencontre de 30 minutes le mardi 28 avril prochain à 15 heures au Ministère des Sports.
"Nous irons à ce rendez-vous déterminés, pour obtenir enfin, une position claire du gouvernement sur ce dossier' ont martelé en chœur les membres du collectif qui, au passage,n'ont pas manqué de rappeler que le président Hollande, alors en campagne électorale l'avait assuré, de vive voix, de son soutien.
Mais "en trois ans, nous avons changé des dizaines de fois d'interlocuteurs (ministres, directeurs de cabinet, conseillers…), des engagements ont été pris mais là aussi, rien n’a été tenu" a déploré le collectif.
A l'inverse le collectif a souligné le fait que "le gouvernement britannique a reconnu sa responsabilité dans la tragédie d'Hillsborough à travers une déclaration des forces de l'ordre (David Cameron s'était déjà excusé publiquement).
" Il serait temps que l'Etat français prenne également ses responsabilités en reconnaissant sa part d'implication dans la tragédie de Furiani. Les services de l'Etat n'ont pas conduit d'analyse précise des problèmes techniques, juridiques et de calendrier. Le Préfet s'étant plus préoccupé de la sécurité des deux ministres de l'époque Émile Zuccarelli et Bernard Tapie que de la sécurité de milliers de personnes.
La construction de cette tribune ne s'est pas faite dans les règles : "le soir du 5 mai, il n'y pas eu de fatalité ", "le 5 mai est un crime !".
Pour conclure, nous souhaitons enfin obtenir de véritables réponses à nos questions incluant la reconnaissance de la part de l'Etat de son implication dans cette tragédie. Ce qui n'a jamais été le cas depuis plus de vingt ans. Pas de match le 5 mai."