Photos Marilyne SANTI
"Face à ce problème récurrent, l’Etat, les collectivités et la classe politique dans son ensemble nous opposent un silence assourdissant."
Le collectif dénonce des mouvements sociaux qui mettent à mal une économie déjà extrêmement fragile et ce depuis des années. Des comportements qui contribuent à la faillite de l’économie insulaire. Se considérant au coeur d'une répression fiscale dirigée contre les entreprises et les particuliers "Dumane da fà" pense que ces structures foulent aux pieds, en toute impunité, la réglementation et les conventions pour lesquelles elles perçoivent pourtant des deniers publics. Pour exemple la problématique des transports révélatrice d’un modèle économique obsolète aux effets pervers et qui ruinent l'Île.
Jusqu’à ce jour nous avons toujours privilégié les voies du dialogue et recherché le compromis. Mais nous sommes désormais dos au mur et nous luttons pour notre survie. Soucieux de préserver l’emploi, nous sommes déterminés à faire entendre notre voix. Et pour cela nous demandons audience au premier ministre dans les plus brefs délais.
Ultime et solennel avertissement de la part du collectif qui espère que la Corse sera dotée d'un réel plan de développement économique. Faute de réponses claires et rapides, il prendra toutes ses responsabilités face à une démarche qu'il juge légitime et juste.
"Nous ne voulons pas seulement être écoutés mais entendus. Nous ne serons pas les témoins passifs de notre propre mort."
Le collectif a été reçu par le préfet de corse en fin de matinée.
Le collectif dénonce des mouvements sociaux qui mettent à mal une économie déjà extrêmement fragile et ce depuis des années. Des comportements qui contribuent à la faillite de l’économie insulaire. Se considérant au coeur d'une répression fiscale dirigée contre les entreprises et les particuliers "Dumane da fà" pense que ces structures foulent aux pieds, en toute impunité, la réglementation et les conventions pour lesquelles elles perçoivent pourtant des deniers publics. Pour exemple la problématique des transports révélatrice d’un modèle économique obsolète aux effets pervers et qui ruinent l'Île.
Jusqu’à ce jour nous avons toujours privilégié les voies du dialogue et recherché le compromis. Mais nous sommes désormais dos au mur et nous luttons pour notre survie. Soucieux de préserver l’emploi, nous sommes déterminés à faire entendre notre voix. Et pour cela nous demandons audience au premier ministre dans les plus brefs délais.
Ultime et solennel avertissement de la part du collectif qui espère que la Corse sera dotée d'un réel plan de développement économique. Faute de réponses claires et rapides, il prendra toutes ses responsabilités face à une démarche qu'il juge légitime et juste.
"Nous ne voulons pas seulement être écoutés mais entendus. Nous ne serons pas les témoins passifs de notre propre mort."
Le collectif a été reçu par le préfet de corse en fin de matinée.
Economie en péril et chômage en hausse dans le privé
On ne peut pas construire une économie insulaire sur un mouvement de grève par jour! Ca prouve bien aujourd'hui que le système est en train d'exploser, et nous, commerçants et citoyens sommes lésés. Le chiffre révélateur de tout ça est le taux de chômage. Nous progressons sur 12 mois deux fois plus vite que la moyenne France (10,5%). Aujourd'hui on ne peut plus créer d'emploi en Corse et on fabrique sept chômeurs par jour. Le mois d'avril d'habitude générateur d'emploi a fait progresser le chômage de 520 demandeurs d'emploi. Ce taux est révélateur de la situation économique de l'île qui continue à s'enfoncer. On ne met pas en place les leviers, les outils pour demain nous nous battons pour les salariés du privé, donc pour 70 000 personnes et pour le développement économique afin que les jeunes de ce pays puissent choisir librement de travailler ici dira un représentant de la CGPME. Une situation tue par les politiques locaux. On ne peut pas bâtir un environnement économique avec autant de grève sur une situation qui décline depuis deux ans. Nous étions sauvé par le BTP et le tourisme qui souffrent aujourd'hui.
Les solutions proposées par le collectif ?
Faire baisser la pression fiscale notamment les charges des indépendants et du RSI, mettre en place un crédit d'impôt formation car les petites entreprises n'ont pas le moyen de former,faire réaffecter les fonds européens (FEDER) sur le privé puisque 80% sont destinés au public et plus de droit général, un statut particulier, un plan de développement qui soit adapté aux spécificités.
Le collectif parle d'économie en mutation, qui demande à trouver un nouveau mode de fonctionnement.
Les solutions proposées par le collectif ?
Faire baisser la pression fiscale notamment les charges des indépendants et du RSI, mettre en place un crédit d'impôt formation car les petites entreprises n'ont pas le moyen de former,faire réaffecter les fonds européens (FEDER) sur le privé puisque 80% sont destinés au public et plus de droit général, un statut particulier, un plan de développement qui soit adapté aux spécificités.
Le collectif parle d'économie en mutation, qui demande à trouver un nouveau mode de fonctionnement.