Jean Biancucci, président du Conseil de Surveillance, Philippe Dandrieux, président du Directoire, Hervé Pierret, membre, Serge Secondi, directeur financier de la compagnie et Mme Agnès Llovera, DRH ont donné une conférence de presse relative au rapport et aux perspectives d’avenir d’Air Corsica.
Après avoir adopté le rapport à l’unanimité, le Conseil de Surveillance, une fois le cadre stratégique posé, a aussitôt tracé les grandes lignes directrices de la compagnie qui s’articulent autour de trois axes majeurs, à savoir :
Jean-Biancucci a été clair sur ce point :
« L’enjeu est de taille pour la compagnie si elle veut continuer d’exister dans un secteur du transport aérien européen en profonde mutation. Elle pourra de ce fait aborder sereinement l’échéance de l’appel d’offres de 2020. Je pense notamment aux salariés, avec la pérennité des emplois et leur épanouissement au travail mais aussi à nos passagers qui sont en droit d’attendre le meilleur des services à des prix compétitifs. Depuis mars dernier, nous sommes dans une nouvelle DSP qui ira jusqu’au mois de mars 2020 et durant ces quatre ans, nous allons essayer de bien travailler. Je rappelle en passant qu’ Air Corsica n’est ni en crise ni en difficulté, bien au contraire puisque la compagnie affiche un résultat positif d’environ 1,5 millions d’euros. Pourtant, c’est quand les choses vont bien qu’il faut envisager l’avenir et les moyens de se porter encore mieux. On affiche des ambitions, celles d’être dans la meilleure adéquation possible avec le service public. C’est à la fois notre matrice mais aussi notre ambition qui est celle de servir au mieux les usagers de Corse. Il y a des opportunités à côté desquelles on ne peut pas passer, ce sont celles du marché. »
Un passu pa l’avvena !
Le président du Conseil de Surveillance a rappelé qu’à la suite du rapport Vinciguerra, une cinquantaine d’actions ont été envisagées. Sans entrer dans le détail, rappelons qu’il s’agit de problèmes de coûts, de performances, de masse salariale, donc un certain nombre de difficultés qui peuvent apparaître dans l’avenir. Si certains problèmes peuvent être résolus, d’autres en revanche seront difficiles à régler mais pourraient être résolus avec l’aide de l’Office des Transports :
« Cela me permet de vous dire qu’il y a une parfaite cohérence de vue avec, à la fois, l’Office des Transports mais aussi avec l’Exécutif, notamment l’ATC. Il y a aujourd’hui un certain nombre de choses à construire en matière de transports, nous y prendrons toute notre part. Il y a à la fois un acte de volonté mais aussi quelque chose qui, historiquement, fait partie de nos obligations. Nous avons intitulé cette démarche « un passu pa l’avvenu », ce qui signifie véritablement quelque chose de dynamique qui s’inscrit dans le futur… »
Le potentiel Euro Méditerranée
Philippe Dandrieux est intervenu à son tour pour développer davantage le nouveau plan de développement de cette action stratégique, plan qui sera décliné ensuite par des mesures précises :
« Dans un premier temps il s’agira de conforter notre activité service public qui représente une grosse part de notre activité, mais que nous entendons améliorer, le rendre plus efficace et développer autour de cette activité et tout ce qui peut être fait à ce niveau, sans oublier les améliorations qui interviendront dans les années à venir. Deuxième point, tout aussi important, c’est de développer des lignes à l’année, notamment en travaillant sur le potentiel que représente l’Euro Méditerranée et autres destinations comme la Belgique par exemple. Air Corsica va s’installer de plus en plus en fonction de ses moyens sur des activités saisonnières (Belgique aujourd’hui) avec, pour objectif dans le temps, de les décliner à l’année. L’axe Euro Méditerranée aussi, dans la mesure où cela fait partie d’un plan voulu par l’autorité politique, à savoir mettre en place une relation forte entre la zone Méditerranée et la Corse (Toscane, Espagne, Sardaigne, Baléares etc.) et nous allons travailler avec l’Office des Transports pour mettre cela en œuvre à partir de l’horizon défini par les autorités. Optimiser, se mettre en ordre de marche, et aller de l’avant avec ces différentes activités pour les rendre les moins onéreuses et plus près du marché pour 2020… »
La réduction des coûts
Hervé Pierret est également intervenu à son tour pour préciser un certain nombre de points techniques de ces actions qui font suite au rapport Vinciguerra, cela sur trois types de registres :
« Comment arriver à faire plus de recettes ? Vendre mois cher mais avec plus de passagers, trouver des recettes supplémentaires en utilisant au mieux nos moyens (choix de Bruxelles ). Deuxième volet de recettes, le partenariat avec l’Office des Transports sur l’ensemble des lignes régionales, sans parler de nos initiatives sur les lignes hors service public sur lesquelles nous travaillons. Il faut répondre au défi de saisonnalité sur le marché qui est en train de progresser significativement l’été, sur la partie continentale française. Nous avons un certain nombre d’études qui sont lancées sur le sud et le nord de l’Europe. Il y a tout à faire.
L’autre volet est un travail précis et détaillé, projet par projet, de réduction des coûts. C’est de la gestion et de l’achat. On doit mieux dépenser, mieux renégocier certains contrats qui arrivent à échéance, mieux travailler avec la façon dont on va optimiser la relation. C’est une bataille qui consiste à diminuer chaque coût… »
Rappelons pour terminer que ce plan d’action a été adopté à l’unanimité par les membres du Conseil de Surveillance et a été présenté à tous les représentants du personnel (CE, DP, CHSCT).
J.-F. V.
Après avoir adopté le rapport à l’unanimité, le Conseil de Surveillance, une fois le cadre stratégique posé, a aussitôt tracé les grandes lignes directrices de la compagnie qui s’articulent autour de trois axes majeurs, à savoir :
- Développer un réseau de lignes à l’année, notamment en travaillant sur le potentiel que représente l’Euro Méditerranée
- Conforter le cœur du métier que représente la desserte du service public
- Amplifier le processus d’amélioration des performances économiques et de service aux clients
Jean-Biancucci a été clair sur ce point :
« L’enjeu est de taille pour la compagnie si elle veut continuer d’exister dans un secteur du transport aérien européen en profonde mutation. Elle pourra de ce fait aborder sereinement l’échéance de l’appel d’offres de 2020. Je pense notamment aux salariés, avec la pérennité des emplois et leur épanouissement au travail mais aussi à nos passagers qui sont en droit d’attendre le meilleur des services à des prix compétitifs. Depuis mars dernier, nous sommes dans une nouvelle DSP qui ira jusqu’au mois de mars 2020 et durant ces quatre ans, nous allons essayer de bien travailler. Je rappelle en passant qu’ Air Corsica n’est ni en crise ni en difficulté, bien au contraire puisque la compagnie affiche un résultat positif d’environ 1,5 millions d’euros. Pourtant, c’est quand les choses vont bien qu’il faut envisager l’avenir et les moyens de se porter encore mieux. On affiche des ambitions, celles d’être dans la meilleure adéquation possible avec le service public. C’est à la fois notre matrice mais aussi notre ambition qui est celle de servir au mieux les usagers de Corse. Il y a des opportunités à côté desquelles on ne peut pas passer, ce sont celles du marché. »
Un passu pa l’avvena !
Le président du Conseil de Surveillance a rappelé qu’à la suite du rapport Vinciguerra, une cinquantaine d’actions ont été envisagées. Sans entrer dans le détail, rappelons qu’il s’agit de problèmes de coûts, de performances, de masse salariale, donc un certain nombre de difficultés qui peuvent apparaître dans l’avenir. Si certains problèmes peuvent être résolus, d’autres en revanche seront difficiles à régler mais pourraient être résolus avec l’aide de l’Office des Transports :
« Cela me permet de vous dire qu’il y a une parfaite cohérence de vue avec, à la fois, l’Office des Transports mais aussi avec l’Exécutif, notamment l’ATC. Il y a aujourd’hui un certain nombre de choses à construire en matière de transports, nous y prendrons toute notre part. Il y a à la fois un acte de volonté mais aussi quelque chose qui, historiquement, fait partie de nos obligations. Nous avons intitulé cette démarche « un passu pa l’avvenu », ce qui signifie véritablement quelque chose de dynamique qui s’inscrit dans le futur… »
Le potentiel Euro Méditerranée
Philippe Dandrieux est intervenu à son tour pour développer davantage le nouveau plan de développement de cette action stratégique, plan qui sera décliné ensuite par des mesures précises :
« Dans un premier temps il s’agira de conforter notre activité service public qui représente une grosse part de notre activité, mais que nous entendons améliorer, le rendre plus efficace et développer autour de cette activité et tout ce qui peut être fait à ce niveau, sans oublier les améliorations qui interviendront dans les années à venir. Deuxième point, tout aussi important, c’est de développer des lignes à l’année, notamment en travaillant sur le potentiel que représente l’Euro Méditerranée et autres destinations comme la Belgique par exemple. Air Corsica va s’installer de plus en plus en fonction de ses moyens sur des activités saisonnières (Belgique aujourd’hui) avec, pour objectif dans le temps, de les décliner à l’année. L’axe Euro Méditerranée aussi, dans la mesure où cela fait partie d’un plan voulu par l’autorité politique, à savoir mettre en place une relation forte entre la zone Méditerranée et la Corse (Toscane, Espagne, Sardaigne, Baléares etc.) et nous allons travailler avec l’Office des Transports pour mettre cela en œuvre à partir de l’horizon défini par les autorités. Optimiser, se mettre en ordre de marche, et aller de l’avant avec ces différentes activités pour les rendre les moins onéreuses et plus près du marché pour 2020… »
La réduction des coûts
Hervé Pierret est également intervenu à son tour pour préciser un certain nombre de points techniques de ces actions qui font suite au rapport Vinciguerra, cela sur trois types de registres :
« Comment arriver à faire plus de recettes ? Vendre mois cher mais avec plus de passagers, trouver des recettes supplémentaires en utilisant au mieux nos moyens (choix de Bruxelles ). Deuxième volet de recettes, le partenariat avec l’Office des Transports sur l’ensemble des lignes régionales, sans parler de nos initiatives sur les lignes hors service public sur lesquelles nous travaillons. Il faut répondre au défi de saisonnalité sur le marché qui est en train de progresser significativement l’été, sur la partie continentale française. Nous avons un certain nombre d’études qui sont lancées sur le sud et le nord de l’Europe. Il y a tout à faire.
L’autre volet est un travail précis et détaillé, projet par projet, de réduction des coûts. C’est de la gestion et de l’achat. On doit mieux dépenser, mieux renégocier certains contrats qui arrivent à échéance, mieux travailler avec la façon dont on va optimiser la relation. C’est une bataille qui consiste à diminuer chaque coût… »
Rappelons pour terminer que ce plan d’action a été adopté à l’unanimité par les membres du Conseil de Surveillance et a été présenté à tous les représentants du personnel (CE, DP, CHSCT).
J.-F. V.