Selon estrépublicain.fr il s'agit de la découverte la plus importante en Meuse de corps de soldats français de la Première Guerre mondiale depuis celle d’Alain-Fournier et de ses compagnons d’armes en 1991 à Saint-Remy-la-Calonne.
Ce sont des touristes allemands qui avaient découvert mardi des ossements affleurant et qui avaient donné l’alerte.
" Toute la journée, les gendarmes de la brigade de Verdun avec les employés de l’Ossuaire et son directeur Olivier Gérard ont ratissé une bande de terrain de quelques mètres carrés. L’émotion était à son comble quand un objet personnel refaisait surface parmi les ossements brisés. Des porte-monnaie contenant des pièces en argent, des culots de pipes, un briquet, un peigne, une paire de ciseaux, des couteaux de poche, les croix de chapelets, une médaille de communion, un livret militaire et un carnet miraculeusement conservés, une bague, un crayon, ou encore deux montres qui marquaient 11 h 07 et 11 h 14, sans doute l’heure approximative du bombardement de l’endroit" relate le site.
Selon les premiers éléments, le lieu était « un poste de secours. Les soldats sont morts sur le champ de bataille et ont été entreposés ici. Il n’y a pas d’armement, que de l’équipement personnel. Les papiers ont été faits puisqu’ils sont déclarés tués à l’ennemi, mais les corps n’ont pas été retrouvés », expliquait à notre confrère Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun. Des obus ont dû tomber sur l’endroit ensevelissant les dépouilles.
Un jeune de Vescovato
Pami les corps identifiés figure un jeune Corse de Vescovato, André Giansily, disparu (1) en 1916 à l'âge de 22 ans, révèle le blog " Sur les traces des Midis du XVe Corps, soldats du Midi (de Nîmes à Menton), diffamés lors de la bataille de Dieuze, 20 Août 1914).
De fait, le monument aux Morts de Vescovato en Casinca, porte 151 noms, toutes guerres confondues, parmi lesquels celui de André Giansily, né le 18 novembre 1894, fils de Pierre Giansily et de Marie-Claire Simeoni.
Mobilisé au 140e RI., il disparut à Fleury, le 25 mai 1916.
"Quelle émotion extraordinaire pour les familles lorsqu'elles apprendront la nouvelle ! et quel espoir pour celles qui cherchent encore leurs morts" peut-on lire sur le blog.
Cet évènement hors du commun a, en tout cas, largement motivé les membres d'un forum de passionnés par la guerre 14-18, qui recherchent activement des membres des familles de ces 26 soldats : ceux de André Giansily en font partie.
Ce sont des touristes allemands qui avaient découvert mardi des ossements affleurant et qui avaient donné l’alerte.
" Toute la journée, les gendarmes de la brigade de Verdun avec les employés de l’Ossuaire et son directeur Olivier Gérard ont ratissé une bande de terrain de quelques mètres carrés. L’émotion était à son comble quand un objet personnel refaisait surface parmi les ossements brisés. Des porte-monnaie contenant des pièces en argent, des culots de pipes, un briquet, un peigne, une paire de ciseaux, des couteaux de poche, les croix de chapelets, une médaille de communion, un livret militaire et un carnet miraculeusement conservés, une bague, un crayon, ou encore deux montres qui marquaient 11 h 07 et 11 h 14, sans doute l’heure approximative du bombardement de l’endroit" relate le site.
Selon les premiers éléments, le lieu était « un poste de secours. Les soldats sont morts sur le champ de bataille et ont été entreposés ici. Il n’y a pas d’armement, que de l’équipement personnel. Les papiers ont été faits puisqu’ils sont déclarés tués à l’ennemi, mais les corps n’ont pas été retrouvés », expliquait à notre confrère Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun. Des obus ont dû tomber sur l’endroit ensevelissant les dépouilles.
Un jeune de Vescovato
Pami les corps identifiés figure un jeune Corse de Vescovato, André Giansily, disparu (1) en 1916 à l'âge de 22 ans, révèle le blog " Sur les traces des Midis du XVe Corps, soldats du Midi (de Nîmes à Menton), diffamés lors de la bataille de Dieuze, 20 Août 1914).
De fait, le monument aux Morts de Vescovato en Casinca, porte 151 noms, toutes guerres confondues, parmi lesquels celui de André Giansily, né le 18 novembre 1894, fils de Pierre Giansily et de Marie-Claire Simeoni.
Mobilisé au 140e RI., il disparut à Fleury, le 25 mai 1916.
"Quelle émotion extraordinaire pour les familles lorsqu'elles apprendront la nouvelle ! et quel espoir pour celles qui cherchent encore leurs morts" peut-on lire sur le blog.
Cet évènement hors du commun a, en tout cas, largement motivé les membres d'un forum de passionnés par la guerre 14-18, qui recherchent activement des membres des familles de ces 26 soldats : ceux de André Giansily en font partie.
(1) disparu : dont le corps n'a pas été retrouvé