Pour l'entraîneur bastiais : "Trop c'est trop".
Il a souligné notamment que depuis le début de la saison il y 10 joueurs qui sont passés par les fourches caudines de la commission de visionnage. Et trois sont bastiais. "Ça veut dire que sur 20 clubs de Ligue 1, le SCB représente 33% des activités de cette commission. Je ne vois pas tous les matches, ni toutes les journées mais j'en vois quelques-uns, au moins quatre . Et je relève beaucoup de gestes qui sont répréhensibles sans pour autant qu'il y ait des prolongements devant cette commission."
Et de dénoncer les convocations ayant affecté son effectif pour "des faits qui ne le méritaient pas" ainsi que les exemples de "toutes ces sanctions aggravées dès lors qu'elles concernaient le Sporting." A l'inverse, Hantz a dénoncé d'autres expulsions, consécutives à des fautes tout autant dangereuses, qui elles n'ont pas donné lieu à d'aggravation de la peine.
Cité le cas du niçois Darío Cvitanich auteur un coup de pied à la tête du Squillaci puis d'un coup de coude sur Cahuzac lors du dernier Sporting-Nice mais qui est sorti blanc comme neige au terme son audition devant la commission de displine.
Cité, aussi, le cas de d'un autre joueur du Sporting, Vincent en l'occurrence prêté au CAB, victime d'un tacle ayant entraîné un arrachement des ligaments et une indisponibilité de 2 mois.
La sanction infligée au joueur auxerrois fautif ? Deux matches de suspension dont un pour son exclusion !
Pas cher payé pour un geste qui a ainsi handicapé "un joueur, comme par hasard, de Bastia" a dénoncé Hantz.
Un deux poids deux mesures que Hantz ne peut plus supporter.
Mais "l'affaire Romaric" c'est, en fait, pour l'entraîneur du Sporting, la goutte d'eau qui aujourd'hui fait déborder le vase.
"Décisions inéquitables"
En tout cas elle l'a empêché de bien dormir. C'est aussi ce qui l'a amené à se poser la question de savoir si après avoir sanctionné le club pour ce qui se passait autour du terrain, on ne le sanctionnait pas aujourd'hui sur ce qui se passait sur la pelouse.
Ce qui gêne le plus Hantz dans cette affaire c'est le rôle de cette commission de visionnage qui, "plusieurs semaines après les rencontres prend des décisions inéquitables" en tout cas pas qui ne sont pas adaptées aux fautes : "soit elle est trop sévère, soit elle est, quand il s'agit de certains clubs et certains joueurs, aveugle."
"Que l'on soit sanctionné, c'est normal. Mais on ne peut l'être dans de telles proportions. Il y a quelque chose qui ne va pas. J'aimerai que l'on m'explique quoi.
"Le problème c'est que cela m'empêche de dormir, de préparer mes matches en tant qu'entraîneur" a martelé Hantz.
"On ne me permet pas de faire mon travail"
Hantz est formel.
"Ces décisions ne me permettent pas de faire mon travail normalement. Dimanche je ne sais pas si je resterai sur le banc tout le match. Je ne vois pas l'utilité semaine après semaine, mois après mois, saison après saison, de faire beaucoup d'efforts dans le respect de tous et des arbitres notamment, pour être traité de la sorte. Je n'ai jamais été exclu du banc, cela va peut-être m'arriver maintenant. J'ai perdu des matches et même mon job à cause des décisions arbitrales mais je n'ai jamais voué les arbitres aux gémonies.
Il y a des gens à Paris qui quand ils prennent une décision doivent en mesurer les conséquences. Il faut qu'ils se rendent compte que nous sommes des professionnels. J'attends en retour du professionnalisme de la part de tous ceux qui prennent ces genre de décisions."
"Pourquoi Bastia ? Pourquoi pas d'autres ? Pourquoi en sanctionne t-on d'autres encore ? Pourquoi tant de mansuétude envers certains à la fois pendant les matches et lors des sanctions" interrogent encore Hantz qui a du mal à comprendre.
Et de lancer un "Ça suffit" parce qu'il ne peut plus exercer son métier à cause de telles décisions. " Et c'est très grave" conclut-il.
Ce samedi face à Lyon c'est M. Varella qui officiera.
Mais c'est Pascal Garibian, revenu à l'arbitrage, qui, sans doute, entendra longtemps Hantz maugréer contre la commission de visionnage et contre la commission de discipline.
Il a souligné notamment que depuis le début de la saison il y 10 joueurs qui sont passés par les fourches caudines de la commission de visionnage. Et trois sont bastiais. "Ça veut dire que sur 20 clubs de Ligue 1, le SCB représente 33% des activités de cette commission. Je ne vois pas tous les matches, ni toutes les journées mais j'en vois quelques-uns, au moins quatre . Et je relève beaucoup de gestes qui sont répréhensibles sans pour autant qu'il y ait des prolongements devant cette commission."
Et de dénoncer les convocations ayant affecté son effectif pour "des faits qui ne le méritaient pas" ainsi que les exemples de "toutes ces sanctions aggravées dès lors qu'elles concernaient le Sporting." A l'inverse, Hantz a dénoncé d'autres expulsions, consécutives à des fautes tout autant dangereuses, qui elles n'ont pas donné lieu à d'aggravation de la peine.
Cité le cas du niçois Darío Cvitanich auteur un coup de pied à la tête du Squillaci puis d'un coup de coude sur Cahuzac lors du dernier Sporting-Nice mais qui est sorti blanc comme neige au terme son audition devant la commission de displine.
Cité, aussi, le cas de d'un autre joueur du Sporting, Vincent en l'occurrence prêté au CAB, victime d'un tacle ayant entraîné un arrachement des ligaments et une indisponibilité de 2 mois.
La sanction infligée au joueur auxerrois fautif ? Deux matches de suspension dont un pour son exclusion !
Pas cher payé pour un geste qui a ainsi handicapé "un joueur, comme par hasard, de Bastia" a dénoncé Hantz.
Un deux poids deux mesures que Hantz ne peut plus supporter.
Mais "l'affaire Romaric" c'est, en fait, pour l'entraîneur du Sporting, la goutte d'eau qui aujourd'hui fait déborder le vase.
"Décisions inéquitables"
En tout cas elle l'a empêché de bien dormir. C'est aussi ce qui l'a amené à se poser la question de savoir si après avoir sanctionné le club pour ce qui se passait autour du terrain, on ne le sanctionnait pas aujourd'hui sur ce qui se passait sur la pelouse.
Ce qui gêne le plus Hantz dans cette affaire c'est le rôle de cette commission de visionnage qui, "plusieurs semaines après les rencontres prend des décisions inéquitables" en tout cas pas qui ne sont pas adaptées aux fautes : "soit elle est trop sévère, soit elle est, quand il s'agit de certains clubs et certains joueurs, aveugle."
"Que l'on soit sanctionné, c'est normal. Mais on ne peut l'être dans de telles proportions. Il y a quelque chose qui ne va pas. J'aimerai que l'on m'explique quoi.
"Le problème c'est que cela m'empêche de dormir, de préparer mes matches en tant qu'entraîneur" a martelé Hantz.
"On ne me permet pas de faire mon travail"
Hantz est formel.
"Ces décisions ne me permettent pas de faire mon travail normalement. Dimanche je ne sais pas si je resterai sur le banc tout le match. Je ne vois pas l'utilité semaine après semaine, mois après mois, saison après saison, de faire beaucoup d'efforts dans le respect de tous et des arbitres notamment, pour être traité de la sorte. Je n'ai jamais été exclu du banc, cela va peut-être m'arriver maintenant. J'ai perdu des matches et même mon job à cause des décisions arbitrales mais je n'ai jamais voué les arbitres aux gémonies.
Il y a des gens à Paris qui quand ils prennent une décision doivent en mesurer les conséquences. Il faut qu'ils se rendent compte que nous sommes des professionnels. J'attends en retour du professionnalisme de la part de tous ceux qui prennent ces genre de décisions."
"Pourquoi Bastia ? Pourquoi pas d'autres ? Pourquoi en sanctionne t-on d'autres encore ? Pourquoi tant de mansuétude envers certains à la fois pendant les matches et lors des sanctions" interrogent encore Hantz qui a du mal à comprendre.
Et de lancer un "Ça suffit" parce qu'il ne peut plus exercer son métier à cause de telles décisions. " Et c'est très grave" conclut-il.
Ce samedi face à Lyon c'est M. Varella qui officiera.
Mais c'est Pascal Garibian, revenu à l'arbitrage, qui, sans doute, entendra longtemps Hantz maugréer contre la commission de visionnage et contre la commission de discipline.