Le sénateur de Haute-Corse, ex-président du Conseil départemental, était accusé par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique d’avoir, en 2014, omis de déclarer une partie de son patrimoine. Estimant qu'il y avait « un doute sérieux quant à l'exhaustivité, l'exactitude et la sincérité » des déclarations de patrimoine, la Haute autorité avait saisi la justice. Joseph Castelli aurait notamment sous-évalué sa résidence principale, une villa située à Folelli sur la commune de Penta-di-Casinca dont il fut longtemps le maire. Sa villa, qu’il a déclarée à 353 000 euros, vaudrait en réalité, selon France Domaine, 1,17 million d’euros. Une estimation que le sénateur conteste.